Œuvres complètes, Tom 8;Tom 8461Calmann Lévy, 1879 |
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Strona 10
... S'il eût été dans l'infanterie , la chose serait encore vraisemblable ; mais , officier supérieur de cavalerie , il appartenait à l'arme française qui veut le plus de rapidité dans ses conquêtes , qui tire vanité de ses mœurs amoureuses ...
... S'il eût été dans l'infanterie , la chose serait encore vraisemblable ; mais , officier supérieur de cavalerie , il appartenait à l'arme française qui veut le plus de rapidité dans ses conquêtes , qui tire vanité de ses mœurs amoureuses ...
Strona 11
... s'il est bien blanc , vous fait croire à des jambes fines et élégantes ; puis la taille , quoique enveloppée d'un châle , d'une pelisse , se révèle jeune et voluptueuse dans l'ombre ; enfin les clartés incertaines d'une boutique ou d'un ...
... s'il est bien blanc , vous fait croire à des jambes fines et élégantes ; puis la taille , quoique enveloppée d'un châle , d'une pelisse , se révèle jeune et voluptueuse dans l'ombre ; enfin les clartés incertaines d'une boutique ou d'un ...
Strona 18
... S'il avait su conquérir le moindre droit qui lui permît d'être jaloux de cette femme , il aurait pu la pétrifier en lui disant : « Rue Soly ! >> Mais , quand lui , étranger , eût mille fois répété ce nom à l'oreille de madame Jules ...
... S'il avait su conquérir le moindre droit qui lui permît d'être jaloux de cette femme , il aurait pu la pétrifier en lui disant : « Rue Soly ! >> Mais , quand lui , étranger , eût mille fois répété ce nom à l'oreille de madame Jules ...
Strona 25
... s'il répondait à une interrogation : -C'est une femme qui ne dormira certes pas tranquillement cette nuit ... Madame Jules s'arrêta , lui lança un regard imposant plein de mépris , et continua sa marche , sans savoir qu'un regard de ...
... s'il répondait à une interrogation : -C'est une femme qui ne dormira certes pas tranquillement cette nuit ... Madame Jules s'arrêta , lui lança un regard imposant plein de mépris , et continua sa marche , sans savoir qu'un regard de ...
Strona 27
... s'il est assez riche pour y payer son hospitalité forcée ; ou , selon l'urgence , sous une porte cochère , asile des gens pauvres ou mal mis . Comment aucun de nos peintres n'a - t - il pas encorc essayé de reproduire la physionomie d ...
... s'il est assez riche pour y payer son hospitalité forcée ; ou , selon l'urgence , sous une porte cochère , asile des gens pauvres ou mal mis . Comment aucun de nos peintres n'a - t - il pas encorc essayé de reproduire la physionomie d ...
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Strona 533 - Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, DONNEZ-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN QUOTIDIEN, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal.
Strona 8 - Il est un petit nombre d'amateurs, de gens qui ne marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie qu'ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris est toujours cette monstrueuse merveille, étonnant assemblage de mouvements, de machines et de pensées, la ville aux cent mille romans, la tête du monde.
Strona 317 - Adieu, dit-elle; rien ne console d'avoir perdu ce qui nous a paru être l'infini. Huit jours après, Paul de Manerville rencontra de Marsay aux Tuileries, sur la terrasse des Feuillants. — Eh bien, qu'est donc devenue notre belle Fille aux yeux d'or, grand scélérat? — Elle est morte. — De quoi? — De la poitrine. Paris, mars 1834, — avril 1835.
Strona 8 - Paris! qui n'a pas admiré tes sombres passages , tes échappées de lumière, tes culs-de-sac profonds et silencieux; qui n'a pas entendu tes murmures, entre minuit et deux heures du matin, ne connaît encore rien de ta vraie poésie ni de tes bizarres et larges contrastes. Il est un petit nombre d'amateurs, de gens qui ne marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie, qu'ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris...
Strona 255 - ... mille francs et le plus laborieux bonheur qui ait jamais récréé cœur d'homme. Cette fortune et ces enfants, ou les enfants qui résument tout pour lui, deviennent la proie du monde supérieur, auquel il porte ses écus et sa fille, ou son fils élevé au collége, qui, plus instruit que ne l'est son père, jette plus haut ses regards ambitieux.
Strona 259 - Au-dessus de cette sphère, vit le monde artiste. Mais là encore les visages marqués du sceau de l'originalité, sont noblement brisés, mais brisés, fatigués, sinueux. Excédés par un besoin de produire, dépassés par leurs coûteuses fantaisies, lassés par un génie dévoreur...
Strona 9 - ... décharnés : en vérité, disons-le, par intérêt pour les jeunes et jolies femmes, cette femme est perdue. Elle est à la merci du premier homme de sa connaissance qui la rencontre dans ces marécages parisiens. Mais il ya telle rue de Paris où cette rencontre peut devenir le drame le plus effroyablement terrible, un drame plein de sang et d'amour, un drame de l'école moderne.
Strona 252 - Puis son plaisir, son repos est une lassante débauche, brune de peau, noire de tapes, blême d'ivresse, ou jaune d'indigestion, qui ne dure que deux jours, mais qui vole le pain de l'avenir, la soupe de la semaine, les robes de la femme, les langes de l'enfant tous en haillons.
Strona 250 - Peu de mots suffiront pour justifier physiologiquement la teinte presque infernale des figures parisiennes, car ce n'est pas seulement par plaisanterie que Paris a été nommé un enfer. Tenez ce mot pour vrai. Là, tout fume, tout brûle, tout brille, tout bouillonne, tout flambe, s'évapore, s'éteint, se rallume, étincelle, petille et se consume. Jamais vie en aucun pays ne fut plus ardente, ni plus cuisante.
Strona 8 - A peine le dernier frétillement des dernières voitures de bal cesse-t-il au cœur que déjà ses bras se remuent aux Barrières, et il se secoue lentement. Toutes les portes bâillent, tournent sur leurs gonds, comme les membranes d'un grand homard , invisiblement...