Œuvres complètes, Tom 8;Tom 8461Calmann Lévy, 1879 |
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Strona 12
... boutique . Est - ce elle ? n'est - ce pas elle ? La vie ou la mort pour un amant . Et cet amant attendait . Il resta là pendant un siècle de vingt mi- nutes . Après , la femme descendit , et il 12 SCÈNES DE LA VIE PARISIENNE .
... boutique . Est - ce elle ? n'est - ce pas elle ? La vie ou la mort pour un amant . Et cet amant attendait . Il resta là pendant un siècle de vingt mi- nutes . Après , la femme descendit , et il 12 SCÈNES DE LA VIE PARISIENNE .
Strona 13
... resta les pieds sur ses chenets , la tête entre ses mains , séchant ses bottes mouillées , les brûlant même . Ce fut un moment affreux , un de ces moments où , dans la vie humaine , le caractère se modifie , et où la conduite du ...
... resta les pieds sur ses chenets , la tête entre ses mains , séchant ses bottes mouillées , les brûlant même . Ce fut un moment affreux , un de ces moments où , dans la vie humaine , le caractère se modifie , et où la conduite du ...
Strona 15
... resta si pudique , si chatouilleuse , qu'il était vivement offensé par des actions et des maximes auxquelles le monde n'attachait aucune importance . Hon- teux de sa susceptibilité , le jeune homme la cachait sous une assu- rance ...
... resta si pudique , si chatouilleuse , qu'il était vivement offensé par des actions et des maximes auxquelles le monde n'attachait aucune importance . Hon- teux de sa susceptibilité , le jeune homme la cachait sous une assu- rance ...
Strona 24
... resta calme . Quoi ! vous n'êtes pas montée au second étage d'une maison située rue des Vieux - Augustins , au coin de la rue Soly ? Vous n'aviez pas un fiacre à dix pas , et vous n'êtes pas revenue rue de Riche- lieu , chez la ...
... resta calme . Quoi ! vous n'êtes pas montée au second étage d'une maison située rue des Vieux - Augustins , au coin de la rue Soly ? Vous n'aviez pas un fiacre à dix pas , et vous n'êtes pas revenue rue de Riche- lieu , chez la ...
Strona 36
... resta là . M. de Maulincour en fut pour son domestique , pour sa terreur , et resta dans son lit pendant quelques jours ; car l'arrière - train du cabriolet , en se brisant , lui avait fait des contusions ; puis la secousse nerveuse ...
... resta là . M. de Maulincour en fut pour son domestique , pour sa terreur , et resta dans son lit pendant quelques jours ; car l'arrière - train du cabriolet , en se brisant , lui avait fait des contusions ; puis la secousse nerveuse ...
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Strona 533 - Père qui êtes aux cieux, que votre nom soit sanctifié, que votre règne arrive, que votre volonté soit faite sur la terre comme au ciel, DONNEZ-NOUS AUJOURD'HUI NOTRE PAIN QUOTIDIEN, pardonnez-nous nos offenses comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez-nous du mal.
Strona 8 - Il est un petit nombre d'amateurs, de gens qui ne marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie qu'ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris est toujours cette monstrueuse merveille, étonnant assemblage de mouvements, de machines et de pensées, la ville aux cent mille romans, la tête du monde.
Strona 317 - Adieu, dit-elle; rien ne console d'avoir perdu ce qui nous a paru être l'infini. Huit jours après, Paul de Manerville rencontra de Marsay aux Tuileries, sur la terrasse des Feuillants. — Eh bien, qu'est donc devenue notre belle Fille aux yeux d'or, grand scélérat? — Elle est morte. — De quoi? — De la poitrine. Paris, mars 1834, — avril 1835.
Strona 8 - Paris! qui n'a pas admiré tes sombres passages , tes échappées de lumière, tes culs-de-sac profonds et silencieux; qui n'a pas entendu tes murmures, entre minuit et deux heures du matin, ne connaît encore rien de ta vraie poésie ni de tes bizarres et larges contrastes. Il est un petit nombre d'amateurs, de gens qui ne marchent jamais en écervelés, qui dégustent leur Paris, qui en possèdent si bien la physionomie, qu'ils y voient une verrue, un bouton, une rougeur. Pour les autres, Paris...
Strona 255 - ... mille francs et le plus laborieux bonheur qui ait jamais récréé cœur d'homme. Cette fortune et ces enfants, ou les enfants qui résument tout pour lui, deviennent la proie du monde supérieur, auquel il porte ses écus et sa fille, ou son fils élevé au collége, qui, plus instruit que ne l'est son père, jette plus haut ses regards ambitieux.
Strona 259 - Au-dessus de cette sphère, vit le monde artiste. Mais là encore les visages marqués du sceau de l'originalité, sont noblement brisés, mais brisés, fatigués, sinueux. Excédés par un besoin de produire, dépassés par leurs coûteuses fantaisies, lassés par un génie dévoreur...
Strona 9 - ... décharnés : en vérité, disons-le, par intérêt pour les jeunes et jolies femmes, cette femme est perdue. Elle est à la merci du premier homme de sa connaissance qui la rencontre dans ces marécages parisiens. Mais il ya telle rue de Paris où cette rencontre peut devenir le drame le plus effroyablement terrible, un drame plein de sang et d'amour, un drame de l'école moderne.
Strona 252 - Puis son plaisir, son repos est une lassante débauche, brune de peau, noire de tapes, blême d'ivresse, ou jaune d'indigestion, qui ne dure que deux jours, mais qui vole le pain de l'avenir, la soupe de la semaine, les robes de la femme, les langes de l'enfant tous en haillons.
Strona 250 - Peu de mots suffiront pour justifier physiologiquement la teinte presque infernale des figures parisiennes, car ce n'est pas seulement par plaisanterie que Paris a été nommé un enfer. Tenez ce mot pour vrai. Là, tout fume, tout brûle, tout brille, tout bouillonne, tout flambe, s'évapore, s'éteint, se rallume, étincelle, petille et se consume. Jamais vie en aucun pays ne fut plus ardente, ni plus cuisante.
Strona 8 - A peine le dernier frétillement des dernières voitures de bal cesse-t-il au cœur que déjà ses bras se remuent aux Barrières, et il se secoue lentement. Toutes les portes bâillent, tournent sur leurs gonds, comme les membranes d'un grand homard , invisiblement...