Des antécédents du néoplatonisme

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Lesigne, 1872 - 175

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Strona 81 - Je le demande, quelle ne serait pas la destinée d'un mortel à qui il serait donné de contempler le beau sans mélange, dans sa pureté et sa simplicité, non plus revêtu de chairs et de couleurs humaines, et de tous ces vains agréments condamnés à périr ; à qui il serait donné de voir face à face sous sa forme unique, la beauté divine...
Strona 105 - L'universel, au contraire, est commun à plusieurs êtres ; car ce qu'on nomme universel, c'est ce qui se trouve, de la nature, en un grand nombre d'êtres. De quoi l'universel sera-t-il donc substance ? Il l'est de tous les individus, ou il ne l'est d'aucun; et qu'il le soit de tous, cela n'est pas possible.
Strona 35 - Dieu ya laissées pour nous avertir qu'il l'avait tiré du néant. Il n'ya rien dans l'univers qui ne porte et qui ne doive porter également ces deux caractères si opposés : d'un côté le sceau de l'ouvrier sur son ouvrage ; de l'autre côté, la marque du néant d'où il est tiré, et où il peut retomber à toute heure.
Strona 98 - ... sur moi-même; car ce n'était pas le malheur de Socrate que je pleurais, mais le mien, en songeant quel ami j'allais perdre. Criton, avant moi, n'ayant pu retenir ses larmes, était sorti et Apollodore, qui n'avait presque pas cessé de pleurer auparavant, se mit alors à crier...
Strona 76 - Aux dernières limites du monde intellectuel est l'idée du bien, qu'on aperçoit avec peine, mais qu'on ne peut apercevoir sans conclure qu'elle est la cause de tout ce qu'il ya de beau et de bon; que, dans le monde visible, elle produit la lumière et l'astre de qui elle vient directement; que, dans le monde invisible, c'est elle qui produit directement la vérité et l'intelligence...
Strona 157 - Que sont devenus ces esprits curieux des sciences de ce siècle? Dieu n'at-il pas convaincu de folie la sagesse de ce monde ? 21.
Strona 139 - ... par les flots; de même celui qui s'est retiré loin des choses sensibles s'unit au bien seul à seul , dans un commerce où il n'ya plus ni homme , ni animal , ni corps grand ou petit , mais une solitude ineffable , inénarrable et divine, que remplissent tout entière les mœurs , les habitudes , les grâces du bien , et dans laquelle...
Strona 63 - ... d'eux que nous vient tout ce qui nous arrive d'heureux. On les prie , parce qu'ils peuvent nous envoyer les biens dont nous avons besoin, ou nous délivrer des malheurs qui nous accablent ou nous menacent. On les honore enfin, à cause de l'excellence de leur nature. Or, comme le remarque Porphyre, le plus grand fruit de la piété , c'est d'honorer la divinité et notre patrie céleste; non que Dieu ait besoin de notre culte; mais sa sainte et bienheureuse majesté nous invite à lui offrir...
Strona 16 - Dieu, tant qu'elle jouit de sa présence; c'est l'intimité de cette union qu'imitent ici-bas ceux qui aiment et qui sont aimés en cherchant à se fondre en un seul être. Dans cet état, l'âme ne sent plus son corps : elle ne sent plus si elle vit, si elle est homme, si elle est essence, être universel, ou quoi que ce soit au monde : car ce serait déchoir que de considérer ces choses, et l'âme n'a...

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