Mémoires de l'Académie des sciences, agriculture, commerce, belles-lettres et arts du département de la Somme [afterw.] des sciences, belles-lettres et art d'Amiens [afterw.] des sciences, des lettres et des arts d'Amiens, 1835-

Przednia okładka
 

Inne wydania - Wyświetl wszystko

Kluczowe wyrazy i wyrażenia

Popularne fragmenty

Strona 282 - De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois, Maîtresses du vil peuple, obéissent aux rois; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même; Qu'il doit immoler tout à sa...
Strona 2 - S'arrête devant vous.... mais pour vous imiter. Je meurs; le voile tombe; un nouveau jour m'éclaire; Je ne me suis connu qu'au bout de ma carrière; J'ai fait, jusqu'au moment qui me plonge au cercueil, Gémir l'humanité du poids de mon orgueil. Le ciej venge la terre : il est juste ; et ma vie Ne peut payer le sang dont ma main s'est rougie. Le bonheur m'aveugla, la mort m'a détrompé.
Strona 389 - lui, plus encore que l'orateur de l'antiquité, qui doit connaître tous les détours du cœur humain, toutes les vicissitudes des émotions , toutes les parties sensibles de l'âme , non pour exciter ces affections violentes, ces animosités populaires , ces grands incendies des passions , ces feux de vengeance et de haine où triomphait l'antique éloquence , mais pour apaiser, pour adoucir, pour purifier les âmes. Armé contre toutes les passions, sans avoir le droit d'en appeler aucune à son...
Strona 267 - Hier, dit-il, je fis mon festin, à cause de mon décanat. Trente-six de mes collègues firent grande chère : je ne vis jamais tant rire et tant boire pour des gens sérieux, et même de nos anciens : c'était du meilleur vin vieux de Bourgogne que j'avais destiné pour ce festin. Je les traitai dans ma chambre, où par-dessus la...
Strona 229 - Tout a changé pour nous, mœurs, sciences, coutumes, Pourquoi donc nous faut-il, par un pénible soin, Sans rien voir près de nous, voyant toujours bien loin, Vivant dans le passé, laissant ceux qui commencent...
Strona 7 - Sitôt donc qu'un homme, oubliant le soin de la vertu, n'a plus d'admiration que pour les choses frivoles et périssables, il faut de nécessité que tout ce que nous avons dit arrive en lui...
Strona 382 - Fleury, en le recevant à l'Académie française, qu'il ait voulu imiter le prophète qui, pour ressusciter le fils de la Sunamite, se rapetissa pour ainsi dire en mettant sa bouche sur la bouche, ses yeux sur les yeux, et ses mains sur les mains de l'enfant.
Strona 388 - ... éternellement la cause du pauvre contre le riche, du faible contre l'oppresseur, et de l'homme contre lui-même. Là, tout s'ennoblit et se divinise: l'orateur, maître des esprits, qu'il élève et qu'il consterne tour à tour, peut leur montrer quelque chose de plus grand que la gloire et de plus effrayant que la mort; il peut faire descendre des cieux une éternelle espérance sur ces tombeaux où Périclès n'apportait que des regrets et des larmes.
Strona 352 - Dans ses poèmes il mettrait les conseils au temps présent, les esquisses rêveuses de l'avenir; le reflet, tantôt éblouissant, tantôt sinistre, des événements contemporains; les panthéons, les tombeaux, les ruines, les souvenirs; la charité pour les pauvres, la tendresse pour les misérables ; les saisons, le soleil, les champs, la mer, les montagnes ; les coups d'œil furtifs dans le sanctuaire de l'âme où l'on aperçoit sur un autel mystérieux , comme par la porte...
Strona 229 - Mais n'allez point aussi, sur les pas de Brébeuf, Même en une Pharsale, entasser sur les rives « De morts et de mourants cent montagnes plaintives.

Informacje bibliograficzne