TABLE DES MATIÈRES

(Ire PARTIE)

Prologue .
Chapitre I".

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II.

III.

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A quelle époque la nation juive embrassera-t-elle
le christianisme.

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Jérusalem berceau de l'Eglise.

Le plus ardent prédicateur de l'Evangile est ce
Paul qui en avait été le plus fougueux persécuteur.
IV. Paul, le persécuteur des chrétiens, devient le
docteur des nations.

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V. Saint Paul écrivain .

Vl.

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- Vocation des Gentils à la loi d'amour. Persistance
des Juifs à la loi de crainte.

VII. — Pourquoi nous préférons le Judaïsme au Protes-

-

XVII. - Comment le plus petit des enfants juifs a-t-il

pu se faire proclamer roi en naissan?

114

XVIII.

Un Docteur sans études

124

XIX. - Comment un ouvrier charpentier a-t-il pu espé-

rer détruire la loi mosaïque pour y substituer le chris-
tianisme? . .

127

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XX. Les complices d'un faux dieu.

130

XXI. - Une fausse pièce de monnaie peut elle devenir

187

200

207

213

- XXVII. Les paraboles.

- .

XXVIII. Les trois résurrections opérées par Notre-Sei

DEUXIÈME PARTIE

donnez-moi, Seigneur, de cette eau pour n'avoir plus soif et ne plus venir ici en puiser. » Cette femme voulait s'épargner les fatigues du retour quotidien; elle ne connaissait pas encore cette douce invitation: «Venez à moi, vous qui travaillez et qui êtes chargés et je vous soulagerai. » Alors Jésus l'invite à aller chercher son mari et à revenir ici. Cette femme lui répondit : « Je n'ai point de mari. » Et Jésus profite de cet aveu pour lui rappeler le scandale de sa vie, en lui disant: << Vous avez eu cinq maris et celui que vous avez maintenant n'est pas le vôtre. En cela, vous avez dit vrai.»

La Samaritaine lui dit : « Seigneur, je vois que vous êtes un prophète ! » Et comment l'a-t-elle vu, si ce n'est par les secrets que vient de lui divulguer Celui qui sonde les reins et qui connaît les cœurs. Cette divulgation, loin de la blesser, lui inspire de prolonger la conversation avec Jésus et, pour mieux y réussir, elle s'empresse d'exposer le point en litige et le sujet de discussion entre les Juifs et les Samaritains. Les Juifs se croyaient supérieurs aux Samaritains parce qu'ils adoraient Dieu dans son temple. «Nos pères, dit-elle, ont adoré sur cette montagne, et vous autres vous dites que Jérusalem est le lieu où il faut adorer.» O admirable et providentielle discussion! Le Christ en profite pour instruire cette femme en lui disant : « Croyez-moi, ô femme! l'heure vient où vous n'adorerez le Père ni sur cette montagne, ni sur Jérusalem. Vous adorez, vous, ce que vous ne connaissez point; pour nous, nous adorons ce que nous connaissons, car LE SALUT VIENT DES JUIFS. »>'

O parole admirable et profonde! Oui, les Juifs nous ont donné le salut; car ils nous ont donné Jésus qui est le Sauveur du monde, et saint Paul confirme cette parole en disant aux Romains que des Juifs est sorti, selon la chair, JésusChrist, ex quibus Christus secundum carnem. Et Jésus répète que l'heure vient et qu'elle est déjà venue où les vrais adorateurs adoreront le Père en esprit et en vérité. O Juifs! oubliez pour le moment le rétablissement du royaume d'Israël pour ne songer qu'à votre salut. Puisque le salut vient de vous, ne permettez pas que les autres trouvent leur salut en Jésus et que vous seuls ne le trouviez pas en Lui. Le royaume de