Œuvres de Denis Diderot: Dictionnaire encyclopédique

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J.L.J. Brière, 1821

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Strona 221 - Le philosophe forme ses principes sur une infinité d'observations particulières. Le peuple adopte le principe sans penser aux observations qui l'ont produit : il croit que la maxime existe, pour ainsi dire par elle-même; mais le philosophe prend la maxime dès sa source; il en examine l'origine; il en connaît la propre valeur, et n'en fait que l'usage qui lui convient.
Strona 459 - Et ayant remarqué qu'il n'ya rien du tout en ceci, je pense, donc je suis, qui m'assure que je dis la vérité, sinon que je vois très clairement que pour penser il faut être, je jugeai que je pouvais prendre pour règle générale que les choses que nous concevons fort clairement et fort distinctement sont toutes vraies, mais qu'il ya seulement quelque difficulté à bien remarquer quelles sont celles que nous concevons distinctement.
Strona 223 - ... de justesse, qui rapporte tout à ses véritables principes, mais ce n'est pas l'esprit seul que le philosophe cultive, il porte plus loin son attention et ses soins. L'homme n'est point un monstre qui ne doive vivre que dans les abîmes de la mer ou...
Strona 459 - Après cela je considérai en général ce qui est requis à une proposition pour être vraie et certaine : car, puisque je venais d'en trouver une que je savais être telle, je pensai que je devais aussi savoir en quoi consiste cette certitude.
Strona 236 - C'est une science, car elle démontre ce qu'elle avance. C'est la science des possibles, car son but est de rendre raison de tout ce qui est et de tout ce qui peut être dans toutes les choses qui arrivent ; le contraire pourrait arriver.
Strona 435 - Un esprit préoccupé ne peut plus juger sainement de tout ce qui a quelque rapport au sujet de sa préoccupation; il en infecte tout ce qu'il pense. Il ne peut même guère s'appliquer à des sujets entièrement éloignés de ceux dont il est préoccupé. Ainsi un homme entêté...
Strona 230 - Il eût toujours dû être bien facile de s'aviser que tout le jeu de la nature consiste dans les figures et dans les mouvements des corps ; cependant avant que d'en venir là, il a fallu essayer des idées de Platon, des nombres de Pythagore, des qualités d'Aristote ; et tout cela ayant été reconnu pour faux, on a été réduit à prendre le vrai système. Je dis qu'on ya été réduit, car en vérité il n'en restait plus d'autre; et il semble qu'on s'est défendu de le prendre aussi longtemps...
Strona 226 - Cet amour de la société, si essentiel au philosophe, fait voir combien est véritable la remarque de l'empereur Antonin : «Que les peuples seront heureux quand les » rois seront philosophes, ou quand les philosophes se
Strona 222 - L'esprit philosophique est donc un esprit d'observation et de justesse, qui rapporte tout à ses véritables principes. Mais ce n'est pas l'esprit seul que le philosophe cultive , il porte plus loin son attention et ses soins.
Strona 431 - Dieu fait donc en sorte que les anciens degrés d'être coopèrent avec la nouvelle action, qu'il ajoute luimême pour former cette même action. Ajouter une action avant de la former! voilà un langage inintelligible. Si elle est ajoutée, elle est formée ; et la coopération des anciens degrés devient inutile. Enfin ce que Dieu ajoute, sera-ce quelque chose de moins que l'action, que l'être de l'action? L'action n'en résultera donc jamais; car avec le moins on ne fait pas le plus : ou si elle...

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