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aussi les prières de la recommandation de l'âme.

XIII. Si le malade n'est pas à l'extrémité, le prêtre lui donnera sa bénédiction, comme ci-après, et s'en retournera à l'église, après avoir recommandé à ceux qui restent auprès du malade, de l'avertir aussitôt qu'il entrera dans l'agonie, ou qu'il paraîtra approcher de son dernier moment, afin de lui faire les prières de la recommandation de l'âme, qui sont dans la section V

XIV. Dans un danger pressant, le prêtre omettra les prières préliminaires ; il dira seulement Misereátur et Indulgéntiam, et fera tout de suite les onctions. Si le malade survit, il suppléera, dans l'ordre marqué ci-dessus, les prières et cérémonies omises. S'il craint de n'avoir pas le temps de faire toutes les onctions, il se contentera d'en faire une sur les yeux ou sur un autre sens, en disant : Per istam sanctam Unctiónem * et suam piíssimam misericórdiam indulgeat tibi Dóminus quidquid peccásti per visum (ou per auditum, etc., selon le sens sur lequel il fera l'onction), et alios sensus. . Amen. Si

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le malade survit, le prêtre continuera à faire les autres onctions, selon l'ordre ci-dessus, en omettant celle qu'il aura déjà faite.

XV. Après l'administration, le prêtre se tournera vers le malade, et faisant sur lui le signe de la croix avec la main droite, il lui donnera la bénédiction, en disant :

Benedictio Dei omnipoténtis, Patris, et Filii, et Spiritûs Sancti descéndat super te et máneat semper. ». Amen.

Ensuite il retournera à l'église, dans le même ordre qu'il en est venu.

SECTION II.

Formule pour accorder l'indulgence plénière aux mourans (1).

Le prêtre, revêtu du surplis et de l'étole, si cela est possible, dira, en entrant dans la chambre du malade: . Pax huic dómui, H. et

(I) Cette formule a été donnée et prescrite par Benoît XIV lui-même, dans sa bulle Pia mater. Voyez tout ce que nous avons dit sur cette indulgence, t. I.er, pag. 417, note (3). Voyez surtout ce qu'en a dit M. Bouvier dans son Traité des Indulgences.

ómnibus habitántibus in eâ; il fera l'aspersion, en disant Asperges, etc. Si le malade veut se confesser, il l'entendra avec bonté; s'il ne veut pas se confesser, il lui inspirera des sentimens de contrition, de confiance en Dieu, de désir d'aller au ciel; il l'engagera à offrir en satisfaction de ses péchés les souffrances qu'il endure, et à se soumettre en tout à la volonté de Dieu, en faisant le sacrifice de sa vie ; puis il dira:

. Adjutórium nostrum in nómine Dómini,

. Qui fecit cœlum et terram.

Ant. Ne reminiscáris, Dómine, delícta fámuli tui (vel fámulæ tuæ), neque vindictam sumas de peccátis ejus.

Kyrie, eléison, Christe, eléison; Kyrie, eléison. Pater noster, etc., tout bas.

. Et ne nos indúcas in tentatiónem;

B. Sed libera nos à malo.

*. Salvum fac servum tuum (vel salvam fac ancillam tuam), Dómine,

. Deus meus, sperántem in te.

*. Dómine, exáudi oratiónem meam, etc.

. Dóminus vobiscum, etc.

ORÉMUS.

Clementissime Deus, pater misericordiárum et Deus totius consolatiónis, qui néminem vis

perire in te credéntem atque sperántem; secundùm multitúdinem miseratiónum tuárum, réspice propitius fámulam tuum N., quem ( vet ancillam tuam N., quam) tibi vera fides et spes christiána comméndant; vísita eum (vel eam) in salutári tuo, et per Unigeniti tui passiónem et mortem, ómnium ei delictórum suórum remissiónem et véniam cleménter indúlge; ut ejus ánima, in horâ éxitùs sui, te júdicem propitiátum invéniat, et in sánguine ejúsdem Filii tui ab omni máculâ ablúta, transíre ad vitam mereátur perpétuam; per eúmdem Christum, etc.

Après que le clerc aura dit le Confiteor, etc., le prêtre dira Misereatur, etc., Indulgentiam, etc., et ensuite:

Dóminus noster Jesus Christus, Fílius Dei vivi, qui beáto Petro, Apóstolo suo, dedit potestátem ligándi atque solvéndi, per suam piíssimam misericórdiam recipiat confessiónem tuam, et restítuat tibi stolam primam quam in baptismate recepísti; et ego, facultáte mihi ab apostólicâ Sede tribútâ, indulgéntiam plenáriam et remissiónem ómnium peccatórum tibi concédo; in nómine Patris, et Filii, etc.

Per sacrosancta humánæ reparatiónis mystéria, remíttat tibi omnipotens Deus omnes præséntes et futúræ vitæ pœnas, paradísi portas apériat, et ad gáudia sempitérna perdúcat. Amen.

Benedícat te omnipotens Deus, Pater, et Fílius, et Spíritus Sanctus. Amen.

Si le danger était si pressant, qu'on eût à craindre de n'avoir pas le temps de dire le Confiteor et les prières qui le précèdent, le prêtre pourrait les omettre et donnerait de suite la bénédiction Dominus noster.

SECTION III.

Bénédiction des Enfans malades.

Lorsqu'un enfant qui n'a pas encore fait sa première communion se trouve dangereusement malade, s'il a assez d'intelligence pour connaître les premiers principes de la foi et l'excellence du sacrement de l'eucharistie, le prétre achèvera de l'instruire et de le disposer à la sainte communion; et après lui avoir fait faire sa confession générale, il tui donnera l'absotution et lui administrera l'extrême-onction et le saint viatique; mais il l'avertira, ainsi que ses parens, que la faveur qui lui est accordée, à raison de sa maladie, ne le dispense pas de faire sa première communion à l'église, si Dieu lui rend la santé.

Si l'enfant a assez d'intelligence pour pécher, et qu'il n'ait pas néanmoins le degré d'instruction et les autres dispositions nécessaires pour

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