Obrazy na stronie
PDF
ePub

raient être attachées à ses doigts, il fera une génuflexion, couvrira te ciboire, le mettra dans le tabernacle, fera une autre génuflexion, fermera le tabernacle, dont il ôtera la clef, et lavera ses doigts dans un vase, qui doit être à cet effet sur l'autel, avec un purificatoire dessus pour les essuyer.

IV. Dans cet intervalle, il dira d'un ton de voix médiocre, l'antienne, le verset et l'oraison qui suivent:

Ant. O sacrum convívium, in quo Christus súmitur, recólitur memória passiónis ejus, mens implétur grátiâ, et futúræ glóriæ nobis pignus datur!

. Memóriam fecit mirabilium suórum, Dóminus;

B. Escam dedit timéntibus se.

ORÉMUS.

Deus, qui nobis sub sacraménto mirábili passiónis tuæ memóriam reliquísti; tríbue, quæsumus, ità nos córporis et sánguinis tui sacra mystéria venerári, ut redemptiónis tuæ fructum in nobis júgiter sentiámus; Qui vivis et regnas, etc.

V. Ensuite, tourné vers ceux qui ont communié, il leur donnera la bénédiction, en faisant sur eux. le signe de la croix avec la main droite, et disant :

Benedictio Dei omnipoténtis, Patris, et Filii et Spíritus sancti, descéndat super vos, et máneat semper. . Amen.

VI. Enfin il se tournera vers l'autel, pliera le corporal, le mettra dans la bourse, et étant descendu au bas des degrés, il fera une génuflexion et retournera à la sacristie.

SECTION III.

Cérémonies et prières pour la première communion des enfans.

Nous avons déjà parlé dans le premier volume, page 250, de la première communion des enfans, de l'importance que les pasteurs doivent attacher à cette intéressante cérémonie et du fruit que les fidèles peuvent en retirer. Nous allons exposer ici avec plus de détails ce que pratiquent ordinairement les pasteurs les plus zélés, et ce que nous désirons voir établir, autant qu'il sera possible, dans toutes les paroisses de notre diocèse.

I. On doit faire faire la première communion des enfans toutes les années dans les grandes paroisses. Il peut être utile de ne la faire solennellement dans les petites paroisses que tous les deux ans ; mais nous ne croyons pas qu'on puisse la différer plus long-temps sans de graves inconvéniens. Ce renvoi ne doit jamais être un prétexte pour négliger le catéchisme l'année où la

première communion n'a pas lieu, puisqu'on la diffère principalement pour faciliter aux enfans le moyen de mieux savoir leur catéchisme.

II. Le pasteur doit annoncer cette auguste cérémonie quelque temps avant comme une des fêtes les plus solennelles de sa paroisse; il pourrait même annoncer une messe pour invoquer les lumières du Saint-Esprit, et demander à Dieu qu'il ne permette pas qu'aucun enfant imite la perfidie de Judas en faisant une mauvaise communion. I invitera les fidèles, mais surto at les parens, à assister à cette messe; il les invitera aussi à assister à la première communion et même à communier avec leurs enfans. Il est convenable en effet que les pères et mères, ou au moins quelqu'un de la famille, s'unissent par la sainte communion à ces chers enfans pour les consoler et les encourager. Nous avons vu des conversions désespérées s'opérer à cette occasion.

III. Quelques jours ou trois semaines avant la première communion, on fait le choix des enfans qui auront le bonheur d'être admis. L'examen doit être fait publiquement avec une impartialité religieuse sans acception de qui que ce soit. C'est le degré d'instruction et la bonne conduite qui doivent déterminer le pasteur.

IV. Le jour de la cérémonie étant fixé, on le fera précéder d'une petite retraite de trois jours

au moins, pendant lesquels ont préparera les enfans à recevoir l'absolution (1). Nous disons l'absolution, parce que la confession générale qu'on fait faire à cette époque doit être commencée long-temps d'avance, afin de prévenir ou de corriger les habitudes criminelles dont cet âge n'est pas exempt.

V. Nous avons recommandé et recommandons encore aux pasteurs de se faire aider par quelque confrère, soit pour les instructions, soit même pour la confession. C'est quelquefois le moyen de prévenir des premières communions sacrilèges, crime d'autant plus redoutable qu'il devient souvent la source d'une infinité d'autres. C'est aussi le moyen de faciliter aux parens et autres personnes pieuses l'approche des sacre

mens.

Quand il est impossible de se procurer un confrère voisin ou un missionnaire à cette époque, on peut se faire aider par le maître et la maî

(I) Il existe plusieurs ouvrages utiles pour préparer les enfans à leur première communion. Le plus répandu est celui de M. Regnaud, intitulé: Instructions pour la première communion. Le plus récent est celui de M. Ribier, curé du diocèse de Lyon, si vivement regretté à raison de ses talens, de son zèle, et de ses vertus ecclésiastiques.

[ocr errors]

tresse d'école, ou d'autres personnes de confiance; ayant toujours grand soin de séparer autant qu'il est possible les garçons d'avec les filles. Il est même à désirer que les enfans demeurent peu de temps dans leur famille pendant toute la retraite.

VI. C'est un usage salutaire que les enfans aillent, dans l'intervalle de leur confession préparatoire, se mettre à genoux devant leurs pères et mères pour leur demander pardon de leurs manquemens et obtenir leur bénédiction.

VII. Le jour de la première communion les filles seront vêtues de blanc et couvertes d'un voile. Si néanmoins il existait dans le pays un costume particulier, comme dans une grande partie de la Bresse, nous recommandons de ne pas le faire quitter aux filles pour les faire habiller de blanc. Il suffira qu'elles prennent un voile conformément à l'usage si respectable et si ancien qui se conserve dans beaucoup de paroisses, que saint Paul conseillait déjà de son temps et que nous voudrions voir se propager. (1 Cor 2. 13).

VIII. Chaque enfant doit avoir un cierge qu'il tiendra allumé pendant toute la messe jusqu'à la communion. Il lui servira encore pendant la cérémonie de la rénovation des promesses du Baptême. Ce cierge est très-significatif; c'est pour le pasteur un sujet de touchantes explications à faire à ses paroissiens.

« PoprzedniaDalej »