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tise. 4.o Un bassin pour recevoir l'eau qui coule de la tête du baptisé, à moins qu'elle ne tombe immédiatement dans la piscine. 5. De petites boules de coton ou d'étoupe pour essuyer les endroits où l'on aura fait les onctions. 6.° De la mie de pain et une aiguière pour laver les mains du prêtre et une serviette pour les essuyer. 7.° Deux étoles, l'une violette et l'autre blanche, ou une seule qui soit violette d'un côté et blanche de l'autre, pour en changer comme il sera marqué ci-après. 8. Un petit vêtement blanc én forme de voile, qu'on nomme chrémeau, pour être mis sur la tête de l'enfant. 9.° Un cierge de cire blanche. 10. Le présent Rituel avec les deux registres pour y inscrire l'acte de baptême, selon la formule marquée ci-après.

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SECTION II.

Cérémonies du baptême solennel des enfans.

I. Tout étant préparé comme il a été dit ci-dessus, le prêtre doit se recueillir un moment, pour demander à Dieu la grâce d'administrer dignement ce sacrement. Puis ayant lavé ses mains, et s'étant revêtu d'un surplis et d'une étole violette, il ira, précédé d'un clerc ou d'un autre assistant, à l'extrémité

de la nef de l'église, la plus voisine de la porte, où ceux qui ont apporté l'enfant doivent l'attendre. La sage-femme ayant le parrain à sa droite et la marraine à sa gauche, tient l'enfant sur son bras droit. Le prétre étant arrivé auprès de l'enfant, se couvrira de son bonnet, et debout, le dos tourné vers l'autel, ayant à sa gauche le clerc ou l'assistant qui tiendra le cierge allumé, il fera au parrain et à la marraine les demandes suivantes :

D. Quel enfant présentez-vous à l'Eglise ? R. Le parrain répondra : Un garçon, ou une fille.

D. Est-il, ou est-elle de cette paroisse ?
R. Oui, Monsieur.

Si l'on répondait, Non, il faudrait renvoyer l'enfant à son propre curé, à moins qu'il n'y eût nécessité pressante ou permission de le baptiser, comme il est expliqué dans le premier volume de ce Rituel, page 227,

n°. XIII.

D. Que demande-t-il, ou Que demandet-elle ?

R. Le baptême.

D. N'a-t-on pas ondoyé cet enfant ?
R. Non, Monsieur.

Si l'on répondait, Oui, le prêtre examinera de quelle manière la chose s'est passée, et il observera les règles prescrites dans le premier volume de ce Rituel, page 225, n°. X.

D. Etes-vous le parrain et la marraine ?
R. Oui, Monsieur.

D. Voulez-vous vivre et mourir dans la foi de l'Eglise catholique, apostolique et romaine?

R. Oui, Monsieur, moyennant la grâce de Dieu.

S'ils refusaient de répondre ainsi à cette demande, le prêtre leur déclarerait avec douceur que, d'après les saintes règles de l'Eglise, il ne peut les recevoir; et ensuite il choisirait ou demanderait aux parens de l'enfant un autre parrain et une autre mar

raine.

II. Le prêtre pourra faire aux assistans l'exhortation suivante, ou quelque autre semblable:

EXHORTATION.

Considérons, mes frères, avec les yeux de la foi, l'état déplorable où se trouve cet enfant, et le changement merveilleux que va produire dans son âme la grâce du baptême. Il est, par la naissance qu'il a reçue d'Adam, l'héritier de son péché, l'ennemi de Dieu, privé de tous les dons de la grâce; et si la miséricorde divine n'était venue à son secours, il serait exclus pour jamais du royaume du Ciel. Quiconque, dit J.-C., ne renaît pas de l'eau et du Saint-Esprit, ne peut entrer dans le Royaume céleste. Mais grâces à la bonté infinie de Dieu, au moment où le corps de cet heureux enfant sera lavé dans les eaux salutaires du baptême, son âme le sera aussi dans le sang de J.-C.; la tache du péché originel sera effacée en lui; il recevra une nouvelle naissance; il deviendra membre de ce divin chef, l'enfant chéri de Dieu, le temple de son esprit, l'héritier de ses promesses.

Cependant de si grands prodiges ne s'o- péreront point en sa faveur, sans lui imposer en même temps de grands devoirs. Comme

membre et cohéritier de J.-C., il contractera l'obligation d'avoir ses sentimens, de suivre ses maximes, de marcher sur ses traces. Comme temple vivant du SaintEsprit, il devra bannir de son âme toute pensée, toute affection qui seraient capables de la profaner. Comme enfant de Dieu, il sera tenu de l'aimer de tout son cœur, de toutes ses forces, d'accomplir les promesses que vous allez faire en son nom, de renoncer pour jamais au Démon, à ses pompes et à ses œuvres. Adressons au ciel de ferventes prières pour que cette nouvelle créature soit fidèle à ses engagemens, et qu'elle conserve jusqu'à la mort la grâce qui lui sera communiquée. Souvenons-nous aussi que la même miséricorde nous a prévenus, que nous sommes devenus chrétiens par le baptême, et que, si nous avons eu le malheur de perdre l'innocence et les autres prérogatives de notre régénération, nous ne pouvons assez déplorer cette perte, ni recourir trop promptement au baptême laborieux de la pénitence, pour rentrer en grâce avec Dieu.

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