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Divers avis de la Sainte sur la conduite que doivent tenir ceux qui sont arrivés
jusqu'à cette troisième demeure, et particulièrement touchant l'obéissance
que l'on doit pratiquer, et la retenue avec laquelle on doit agir.
QUATRIÈME DEMEURE.
Chapitre premier. De la différence qu'il y a entre les contentements et les goûts
que l'on a dans l'oraison, et de celle qui se rencontre entre l'entendement et
l'imagination. Qu'il ne faut point se troubler de ces importunes distractions
que les égarements de l'imagination et d'autres causes différentes donnent
dans l'oraison.

CHAP. II. Différence qui se rencontre entre les contentements que l'on re-
çoit dans l'oraison par le moyen de la méditation, et les consolations surnatu-
relles que donne l'oraison de quiétude, et que la Sainte nomme des goûts.
Des effets merveilleux qu'opère cette oraison. Humilité dans laquelle elle
nous doit mettre, et qui doit être si grande, que nous nous réputions indignes
de recevoir de semblables grâces.

CHAP. III. D'une oraison que l'on appelle de recueillement surnaturel, qui précède l'oraison de quiétude. Avis important pour les personnes qui, dans l'oraison, prennent pour des ravissements ce qui n'est qu'un effet de leur fai

blesse.

CINQUIÈME DEMEURE.

CHAPITRE PREMIER. De l'oraison d'union, de ses marques et de ses effets.
CHAP. II. Comparaison de l'àme avec un ver à soie, pour faire connaître une
partie de ce qui se passe entre Dieu et elle dans l'oraison d'union, en cette
cinquième demeure.

CHAP. III. De l'oraison d'union. Que l'amour du prochain est une marque de
l'union.

CHAP. IV. La Sainte compare l'oraison d'union à un mariage spirituel de l'âme
avec Dieu, dit que c'est dans cette cinquième demeure que se fait comme la
première entrevue de l'époux et de l'épouse, et qu'il n'y a point de soin qu'on
ne doive prendre pour rendre inutiles les efforts que fait le démon, afin de tå-
cher à porter l'âme à retourner en arrière. Préparation à l'intelligence de la
sixième demeure.
SIXIÈME DEMEURE.

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Ibid.

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Ibid.

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CHAPITRE PREMIER. Des peines dont Dieu permet que soient accompagnées les faveurs qu'il fait aux âmes dans cette sixième demeure, et par quelle manière admirable il les fait cesser.

Ibid.

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CHAP. II. Des peines intérieures que l'âme souffre dans cette sixième demeure ;
mais que procédant dans son amour pour Dieu, elles lui sont si agréables
qu'elle ne voudrait pas les voir cesser.
CHAP. III. De quelle sorte on se doit conduire à l'égard des esprits faibles
ou mélancoliques, qui s'imaginent avoir vu et entendu dans l'oraison ce
qu'ils n'ont ni vu ni entendu. Marques auxquelles on connaît si les paroles
que l'on a ou que l'on croit avoir entendues sont de Dieu ou du démon.
CHAP. IV. Des ravissements où Dieu met l'âme pour lui donner la hardiesse
de s'approcher de lui et d'aspirer à l'honneur d'être son épouse, dont elle
serait retenue par la terreur qu'elle concevrait de l'éclat de sa majesté et
de sa gloire.

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CHAP. V. D'une espèce de ravissement que la Sainte nomme vol de l'esprit. CHAP. VI. Effets que les ravissements que la Sainte nomme vol d'esprit produisent dans l'âme. Des larmes.

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CHAP. VII. Des peines que souffrent les âmes à qui Dieu a fait de grandes grâces.
Qu'il n'y a point d'oraison si élevée qui doive empêcher que l'on ne s'oc
cupe de la méditation de l'humanité de Jésus-Christ.
CHAP. VIII.Des visions intellectuelles, et des effets et des avantages qu'elles pro-
duisent. Que l'on doit en communiquer avec des personnes savantes et spi-
rituelles, et se mettre ensuite l'esprit en repos, touchant les peines que
l'on pourrait avoir sur ce sujet. Qu'il ne faut pas juger de la vertu des per-
sonnes par ces grâces extraordinaires qu'elles reçoivent de Dieu, mais par
leurs actions.

CHAP. IX. Des visions imaginaires ou représentatives.

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CHAP. X. Des visions intellectuelles. Qu'elles font connaître que nous n'offen-
sons pas seulement Dieu en sa présence, mais que nous l'offensons dans lui-
même, et qu'elles donnent à l'âme une claire lumière de la vérité.
CHAP. XI. Que ces grâces de Dieu si extraordinaires dont la Sainte a parlé au-
paravant mettent en tel état les personnes qui en sont favorisées, et leur

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font souffrir de telles peines, par l'ardeur qu'elles ont d'être délivrées de la prison du corps, afin de jouir éternellement de la présence de Dieu, qu'elles paraissent être près de mourir et en courent même le hasard. SEPTIEME DEMEURE:

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CHAPITRE PREMIER. Que lorsque Dieu fait entrer une âme dans cette septième demeure, comme dans un ciel où il vent contracter avec elle un mariage tout divin, il l'unit à lui d'une manière encore beaucoup plus admirable que dans l'oraison d'union. Que la Sainte Trinité se fait connaître clairement à elle. De quelle sorte il arrive que l'âme, quoique indivisible, est comme divisée, une partie d'elle-même jouissant d'un parfait repos, ainsi que la Madeleine, et l'autre étant comme Marthe, occupée des soins de cette vie. Ibid. CHAP. II. De l'accomplissement du mariage spirituel de l'âme avec Dieu, et de quelle sorte il parla à la personne dont la Sainte rapporte des choses extraordinaires. Différence qu'il y a entre ce que la Sainte a nommé les fiançailles de l'âme avec Dieu, et ce mariage spirituel. Que l'âme ne peut, dans cette septième demeure, être troublée par ce qui se passe dans les autres, ni par ses puissances et par son imagination.

CHAP. III. Effets de la nouvelle vie de l'âme dans cette dernière demeure où Jésus-Christ vit en elle et où le démon n'ose entrer. Qu'elle n'y a plus ni sécheresses, ni travaux intérieurs, mais jouit d'une véritable paix dans une oraison si sublime.

CHAP. IV. Pourquoi Dieu permet qu'une oraison si sublime ne continue pas toujours également. Quelque grand que soit le bonheur dont on jouit dans cette septième demeure, on ne peut s'assurer de ne point commettre de péchés. Raisons pourquoi Dieu le permet, et d'où vient aussi qu'il fait de si grandes grâces à quelques âmes. Que l'humilité et la pratique des vertus sont le fondement de cet édifice spirituel. Qu'il faut, à l'imitation de sainte Marthe et de sainte Madeleine, joindre la vie active à la contemplative. Qu'il ne se faut point engager dans des désirs qui vont audelà de nos forces. Conclusion de ce traité.

FIN DU PREMIER VOLUME.

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