Moyen âge. RenaissanceDidier et Cie., 1861 |
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Strona 16
... Calvin , dans son Institution chrétienne , lui communiqua la gravité et la force du latin , dont il connaissait toutes les ressources ; le polyglotte Rabelais l'enrichit de tours et d'expressions empruntés au grec et au latin , qu'il ...
... Calvin , dans son Institution chrétienne , lui communiqua la gravité et la force du latin , dont il connaissait toutes les ressources ; le polyglotte Rabelais l'enrichit de tours et d'expressions empruntés au grec et au latin , qu'il ...
Strona 305
... Calvin . Son style . Herberay des Es- Despériers . Théodore de Bèze . Le seizième siècle nous apparaît comme une épo- que de troubles et de confusion ; mais c'est un chaos d'où devait sortir la civilisation moderne . La crise qui éclata ...
... Calvin . Son style . Herberay des Es- Despériers . Théodore de Bèze . Le seizième siècle nous apparaît comme une épo- que de troubles et de confusion ; mais c'est un chaos d'où devait sortir la civilisation moderne . La crise qui éclata ...
Strona 330
... Calvin , qu'il prit d'abord pour un allié , comme réformateur , et qu'il ne tarda pas à accepter pour adversaire . La méprise fut courte , et les deux novateurs furent bientôt ce qu'ils devaient être , d'irréconciliables en- nemis . 330 ...
... Calvin , qu'il prit d'abord pour un allié , comme réformateur , et qu'il ne tarda pas à accepter pour adversaire . La méprise fut courte , et les deux novateurs furent bientôt ce qu'ils devaient être , d'irréconciliables en- nemis . 330 ...
Strona 331
... Calvin signala le libertinage de Rabelais , et Rabelais dénonça l'humeur farouche et intolérante de Calvin , « le démoniacle de Genève , » comme il l'ap- pelle . En effet , ces deux hommes sont de nature com- plétement antipathique . Calvin ...
... Calvin signala le libertinage de Rabelais , et Rabelais dénonça l'humeur farouche et intolérante de Calvin , « le démoniacle de Genève , » comme il l'ap- pelle . En effet , ces deux hommes sont de nature com- plétement antipathique . Calvin ...
Strona 332
... Calvin ; cependant il faut dire qu'il dénature les impénétrables vérités de la religion , en y portant la sombre lumière de son génie . Calvin dépouille l'homme du libre arbitre , et il lui laisse la responsabilité de ses fautes ; il ...
... Calvin ; cependant il faut dire qu'il dénature les impénétrables vérités de la religion , en y portant la sombre lumière de son génie . Calvin dépouille l'homme du libre arbitre , et il lui laisse la responsabilité de ses fautes ; il ...
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Strona 366 - Sacrilège meurdrier si on pend un voleur Pour piller un butin de bien peu de valeur, Combien de feux, de fers, de morts et de détresses Mérites-tu, méchant, pour tuer nos déesses?
Strona 367 - Son mastin à ses pieds, à son flanc la houlette, Ne dira plus l'ardeur de sa belle Janette: Tout deviendra muet, Echo sera sans voix: Tu deviendras campagne, et en lieu de tes bois, Dont l'ombrage incertain lentement se remue, Tu sentiras le soc, le coutre et la charrue: Tu perdras ton silence, et haletans d'effroy Ny Satyres ny Pans ne viendront plus chez toy.
Strona 474 - C'est lui qui donne ainsi le signalement physique du poète : Aussi lorsque l'on voit un homme par la rue Dont le rabat est sale et la chausse rompue, Ses gregues aux genoux, au coude son pourpoint, Qui soit de pauvre mine et qui soit mal en point; Sans demander son nom, on le peut reconnoistre, Car si ce n'est un poete, au moins il le veut estre1.
Strona 420 - Celui qui vous maîtrise tant n'a que deux yeux, n'a que deux mains, n'a qu'un corps et n'a autre chose que ce qu'a le moindre homme du grand nombre infini de vos villes ; sinon qu'il a plus que vous tous : c'est l'avantage que vous lui faites pour vous détruire.
Strona 433 - ... feindre cette sotte image, triste, querelleuse, despite , menaceuse , mineuse , et la placer sur un rochier à l'escart, emmy des ronces; fantosme à estonner les gents.
Strona 473 - Cognoissez les humeurs qu'il verse dessus nous, Ce qui se fait dessus, ce qui se fait dessous ; Portez une lanterne aux cachots de nature...
Strona 474 - L'œil farouche et troublé, l'esprit à l'abandon, Vous viennent accoster comme personnes yvres, Et disent pour bon-jour, « Monsieur, je fais des livres, On les vend au Palais, et les doctes du temps A les lire amusez, n'ont autre passe-temps.
Strona 354 - Reverrai-je le clos de ma pauvre maison , Qui m'est une province et beaucoup davantage ! Plus me plaît le séjour qu'ont bâti mes aïeux Que des palais romains le front audacieux ; Plus que le marbre dur me plaît l'ardoise fine , Plus mon Loire gaulois que le Tibre latin . Plus mon petit Lire que le mont Palatin, Et plus que l'air marin la douceur angevine.
Strona 363 - Mignonne, allons voir si la rose Qui ce matin avoit desclose Sa robe de pourpre au soleil A point perdu ceste vesprée Les plis de sa robe pourprée, Et son teint au vostre pareil. Las ! voyez comme en peu d'espace, Mignonne, elle a dessus la place Las ! las ! ses...
Strona 353 - Que ne me respons-tu maintenant, ô cruelle ? France, France, respons à ma triste querelle : Mais nul, sinon Echo, ne respond à ma voix. Entre les loups cruels j'erre parmy la plaine, Je sens venir l'hyver, de qui la froide haleine D'une tremblante horreur fait hérisser ma peau.