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était en moi, puisque ses voies sont inconnues et imperceptibles. Je réponds que j'ai (271) connu sa présence par le seul mouvement de mon cœur, et par les divers effets qu'il y a produits lorsque j'ai été sollicité intérieurement à fuir le vice et de réprimer mes passions, alors j'ai reconnu la force de la grâce.

sur, et il n'est pas à propos de mettre leur soumission A demandez cependant d'où j'ai pu connaître qu'il à une pareille épreuve; il vaut beaucoup mieux s'attacher à faire un bon usage de la grâce, que d'en former des disputes qui ont toujours altéré la charité et troublé la paix de l'Eglise. L'esprit de parti, ajoutait-il, fait passer souvent de la haine des opinions à celle des personnes. Par là, (269) la loi de la charité si recommandée dans l'Ecriture sainte, cette loi suprême à laquelle tout devrait céder, ce te loi, la plus inviolable de toutes les lo s, se trouve non-seulement violée, mais comme détruite et anéantie. Chrétien est mon nom, catholique est mon surnom, je n'en veux pas savoir davantage sur cette matière.

Ce n'est pas que ce grand saint, qui était habile théologien, n'en sût tout ce qu'on en peut savoir; mais c'est qu'il était persuadé que les lumières de Thomme sont trop bornées pour pouvoir atteindre à la connaissance parfaite d'un mystère qui ne nous sera révélé tout à fait que dans l'a tre vie, et que c'est manquer d'hum lité que de passer les bornes que B la foi nous prescrit sur ce sujet.

En effet, quelle témérité à l'homme de voulo'r connaitre ce que Dieu a voulu absolum nt qui lui fût caché, découvrir un secret qu'il s'est réservé, pénétrer un abîme qui n'a point de fond. Il en est de la grâce de Dieu comme de Dieu même et de son esprit. Il n'y a que ce divin esprit qui puisse se comprendre et s'approfondir; et, selon la parole du Sauveur, nous ne pouvons (270) savoir où il va, ni d'où il vien. « J'ai bien senti qu'il é ait au fond de mon cœur, disait saint Bernard (Serm. 74 in Cant.); mais quand et eomment il y est entré, et comment il en est sorti, c'est ce que je n'ai encore pu connaître. D'où sa grâce est venue en mon âme, et où elle est allée en la quittan', par quelle voie elle y est entrée, et par où elle en est sortie, c'est ce que j'ignore, selon cette parole, ses pas et ses vestiges ne pourront être connus. li n'est point entré par mes yeux, car il est sans couleur; ni par mes oreilles, ear il n'a point de son; ni par mes narines, parce qu'il ne se mêle point avec l'air, mais il s'in inue insensiblement dans l'esprit. Il n'est point aussi entré par ma bouche, car il ne se mange point; ni par men attouchement, ear il ne se touche point. Par où est-il donc entré? n'est-ce point qu'il n'y entre pas, ne pouvant venir de dehors? Dire aussi qu'il vient de dedans moi, c'est ce qui ne se peut, parce qu'il est le vrai bien, et je sais, comme dit saint Paul, qu'il n'y a nul bien en moi. Vous me

C

Quoique la réponse du souverain pontife à l'évêque Possesseur, faite conformément à l'avis de Boëce, ne fût pas capable de mettre fin à toutes ces disputes si dangereuses, elle ne laissa pas que d'en modérer l'ardeur, et d'arrêter du moins pour un temps, toutes les suites fâcheuses qu'on en pouvait craindre. L'Eglise apparemment en serait demeurée à ses anciennes décisions, selon le sentiment de Boëce, si l'ennemi, toujours attentif à trouver le moment de couvrir d'ivraie le champ du Seigneur, n'avait suscité dans ces derniers siècles une infinité de gens inquiets et de ces enfants de ténèbres dont parle l'Apôtre, qui veulent toujours apprendre, et qui ne parviennent jamais à la connaissance de la vérité; car, en renouvelant les anciennes erreurs condamnées dans les prédestinatiens, ils en ont débité de nouvelles, qui suivaient naturellement des principes de ces hérétiques, et l'ont (272) enfin contrainte, après un mûr examen et de longues discussions, de prononcer définitivement comme elle a fait sur ces questions si délicates, et, pour ne pas se souiller elle-même, de rejeter de son sein en les frappant, tous ceux qui s'étaient souillés par la corruption de leurs sentiments et de leur foi. Si on ne peut rendre trop d'actions de grâces aux saints poulifes et aux évêques qui depuis plus de soixante et dix ans ont travaillé avec un soin et une application infatigables à purger l'aire du Seigneur d'un si mauvais grain, on ne peut aussi donner trop de louanges au zèle et à la piété de nos rois qui ont fait servir si constamment leur autorité à appuyer et à faire respecter les décisions de l'Eglise. Comme on sait à présent ce qu'on doit croire et ce qu'on doit rejeter sur ces matières, après qu'elle s'est expli quée d'une manière si préci e, il y a licu d'espérer qu'on verra enfin cesser les troub es qui l'ont agitée depuis tant de siècles; et si on dispute e ¡core, ce ne sera plus pour être instruit, mais pour avoir le plaisir de disputer et faire montre d'un esprit d'orgueil et de révolte que l'autorité toute seule est capable de contenir.

ECLAIRCISSEMENT

Sur le sentiment d'Arastase le Bibliothécaire, et sur celui de M. Lupin, touchant la conduite du pape Jean avec le roi Théodoric dans l'ambas ade d ̧nt il fut chargé de sa part vers l'empereur Justin.

(273) Un ignore ics raisons qu'Anastase le Biblio- D thecaire a eues d'avancer (in Vit. Joan. pap.) que l'empereur Justin avait a cordé à Théodoric, par l'avis et à la prière du pape Jean, non-seulement Tout ce qui n'intéressait point la religion catholique, mais encore la révocation de ses édits contre les ariens, et que le pape, les évêques et les sénateurs qui l'accompagnaient, ne trouvant point d'autre moyen de mettre en Italie les catholiques à couvert de la fureur des Goths, avaient cru pouvoir solliciter l'empereur de sc relâcher en (274) leur considération de la rigueur de ses édits. Car il n'y a en cela nulle vraisemblance. et on a tout lieu de

croire qu'Anastase, éloigné de près de quatre cents ans des temps dont nous parlons, a été mal informe. L'Anonyme de M. de Valois dit expressément le contraire. En effet, si le pape Jean s'était acquitté de sa commission, et si tout avait réussi selon les souhaits de Théodoric, quel sujet aurait eu ce prince de s'en plaindre? Pourquoi aurait il payé un service si important qu'il lui aurait rendu par la plus horrible ingratitude? A peine ce saint pontife fut-il débarqué en Italie, que te roi le fit arrêter, et les autres ambassadeurs avec toute leur suite, sans leur permettre même d'aller à Rome il les fit tous jeter dans d'horribles prisons, où il les fit mourir de faim,

* Cui papa Joannes ita respondit : Quod facturus es Rex, fac to citius, hoc tibi ego non promitto me factwum. P. 186, num. 5.

et périr peu à peu par toutes sortes de misères, et A l'Eglise. Mais c'auroit été manquer de b nne foi, par différents supplices. Aimoin ajoute qu'il en fit mème brûler vifs quelques-uns a.

Des auteurs contemporains plus dignes de foi qu'Anastase assurent an contraire que le pape Jean n'avait pas traité avec l'empereur Justin comme l'ambassadeur d'un prince arien, mais comme le pasteur de l'Eglise catholique; (275) que, sans être étonné de toutes les menaces que Théodoric lui avait faites, il avait confirmé Justin de plus en plus dans la gé néreuse résolution où il était de préférer la gloire de Dieu à tous les intérêts du monde, et que, loin d'avoir fait rendre aux ariens les églises dont on les avait chassés, ce saint pape avait rétabli l'exercice de la religion catholique dans celles où il ne l'avait pas encore été. C'est ce que Grégoire de Tours, qui vivait dans le même siècle, nous apprend, et qu'il allesté rapporte comme un fait public et constant, par le témoignage de tous les catholiques d'Orient. Il ajoute même qu'il attendait encore de Rome sur cette grande affaire des mémoires plus amples et plus circonstanciés. La lettre que le saint pape Jean écrivait de sa pison à tous les évêques d'Italie nous apprend la même chose; elle ne respire que l'esprit et la piété des premiers siècles, et elle est remplie d'érudition (Tom. 1 Conc. vet. edit. in Joan. Pont.). Après les avoir exhortés à ne pas craindre ceux qui ne peuvent tuer que le corps, et qui n'ont aucun pouvoir sur l'âme, il les anime et les exhorte au martyre; il les conjure de s'armer de force et de courage pour achever (276) de détruire les restes de l'impiété arienne, tant de fois proscrite par les saints conciles, et qui semblait, comme une bydre, revivre tout de nouveau dans l'Italie, par la protec tion de Théodoric. I les prie très-instamment de retirer des mains des aliens autant d'égliss qu'ils pourront, et de les consacrer tout de nouveau par les prières et avec les cérémonies ordinaires de l'Eglise romaine, comme il a fait, dit-il, lui-même, lorsqu'il était à Constantinople, aidé de la protection de l'empereur Ju tin. Il ajoute ensuite que c'est le moyen le plus sûr d'extirper cette hérésie, parce qu'il faut nécessairement qu'une secte tombe d'el emême lorsqu'elle n'a plus d'église ni de lieu public pour s'assembler ni pour faire ses exercices de religion. Peut-on avoir un meilleur témoin de ce qui s'est passé entre l'empereur et lui à Constantinople? C'est un pape, c'est un saint et un martyr qui écrit aux évêques de sa province lorsqu'il est prêt de donner sa vie pour la défense de la foi.

B

C

Un critique de nos jours (Dupin, sixième siècle, p. 99) n'ayant point de moyen à opposer à des preuves st claires et si certaines, a cru pouvoir éluder l'autorité de ce témoignage en (277) rejetant cette lettre du pape Jean ler comme une pièce supposée; mais sur quel fondement? C'est, dit il, qu'elle est contraire à l'histoire, à la bonne foi et au bon sens. A l'histoire, parce qu'Anastase le Bib'iothécaire nous assure que Jean s'acquitta de sa légation. Mais saint Grégoire de Tours assure le contraire, e! un auteur D contemporain sera toujours plus cru qu'un autre qui n'est venu que quatre cents ans après.

D'ailleurs le pape lean ne pouvait-il pas s'acquitter de sa légation, et en même temps réconcilier ou consacrer de nouveau les églises qu'on avait retirées des mains des ariens? Quel était le motif de son ambassade? Uniquement de représenter à l'emprreur Justin les demandes et les désirs de Théodoric : c'est ce qu'i a pu faire en qualité de son ambassadeur. Mais, comme chef de l'Eglise catholique, et comme personne privée, ne pouvait-il pas avoir des sentiments opposés à ceux de ce prince, et représenter même à l'empereur que ses demandes étaient préjudiciab es à l'honneur de Dieu et au bien de

Alios quoque, qui cum (Joanve papa) fuerunt, partim igne cremavit, partim variis penis interfecit.

répond ce critique; car le pape Jean ne devait pas se (278) charger de cette négociation, s'il avait eu l'intention de solliciter Justin de faire tout le contraire de ce que voulait Théodoric. Il me pardonnera de lui dire que ce n'est pas raisonner juste. Ce saint Pontife avait fait tout ce qui dépendait de lui pour se décharger de cette commission. Se trouvant contraint par l'autorité souveraine d'aller vers un prince catholique, il a pu consentir d'y alter, il a pu même dire à Justin quel était le sujet de son ambassade. Mais, pres-é par Théodoric de solliciter Justin de lui accorder ce qu'il demandait, les menaces, ni la crainte de la mort, ne furent pas capables de tirer celle promesse de sa bouche; au contraire it lui protesta plusieurs fois, comme on l'a remarqué, qu'il n'en ferait rien : Non promillo me facturum nec illi dicturus sum (Anonym. apud Vales. p. 486, n. 5). Régulus fait prisonnier par les Carthaginois fut ensuite envoyé de leur part au sénat de Rome pour demander l'échange des prisonniers. La liberté devait être la récompense du succès de sa négociation; mais en même temps on lui fit promettre de revenir se mettre dans les fers s'il ne réussissait pas. Il accepta le parti. Etant entré dans le sénat, il exposa sa commission et le (279) désir des Carthaginois : mais comme il vit la plupart des sénateurs consternés par la grandeur de la perte qu'ils venaient de faire (car plus de quarante mille Romains étaient demeurés sur le champ de bataille), et qu'ils étaient portés à la paix, il leur fit voir par des raisons si Convaincantes que les Crtha inois épuisés de leur côté ne pouvaient plus souten r la guerre, et que les intérêts de la République demandaient qu'on in continuât, que l'échange des prisonniers qu'ils sollicitaient leur fut même refusée. Régulus s'en retourna joyeux à Carthage, où il savait que In mort l'attendait. Telle fut à peu près la conduite d'a pape Jean dans l'ambassade dont il fut chargé par Théodoric. Et comme Régulus n'a jamais été accusé d'avoir manqué de bonne foi dans cette occasion, pourquoi veut-on en accuser ce saint pape dans une autre toute semblable? Est-il moins grand de scrifier sa vie pour les intérêts de Dieu et de l'Eglise que de la donner pour ceux de sa patrie? et la même action de courage et de genérosité qu'on a crue digne de louange et d'admiration dans un païen dont les intentions sont toutes (280) terrestres, ne méritent-elles que du blâme dans un saint pape dont les motifs sont tout divins?

Où le bon sens se trouve-t il choqué quand le papé Jean dans cette lettre exhorte les évèques d'ltalie à faire sous un prince arien ce qu'il avait fait lui-même à Constantinople sous un empereur ca tholique et très-peux? Si le pape cût compté de demeurer toute sa vie dans les Etats de l'empereur Justin, l'exemple qu'il leur proposait n'aurait peu être pas été tout à fait imitable, et on lui aurait pu dire que ne risquant rien il exposait beaucoup ses frères les évêques d'Italie, en les exhortant à faire ce qu'il faisait. Mais dans le dessein où il était de revenir à Rome, et de se remettre entre les mains de 'I héodoric, comme il fit, le dnger n'était-il pas égal pour eux et pour lui? et n'avait-il pas droit de les exhorter à suivre son exemple, à mépriser la vie et à ne point craindre la mort, en soutenant les intérêts de la religion, comme il avait lui-même méprisé l'une, et nullement appréhendé l'autre pour la même cause? Ces sentiment si généreux sont assurément dignes d'un pontife que l'Eglise a nis (281) au rang des saints, et le caractérisent si bien, qu'au lieu de faire rejeter cette lettre comme une production étrangère, ils convainquent au contraire qu'elle est celle d'un homme vraiment apostolique, rempli de l'esprit qui

(Aismoin, de Gest. Franc. 1. 11, cap. A. Greg. Tur. ibid.).

animait ces grands évêques, ies successeurs immé- A question embarrasse le nouveau critique, et il n'a
diats des apôtres.

:

pas trouvé de meilleurs moy ns de se tirer d'affaire
qu'en ravissant à ce pontife et l'honneur de la sain.
teté, et la gloire du martyre. Il fait contre le té-
moignage de toute l'antiquité, et contre l'autorité de
l'Eglise universelle. Mais l'une et l'autre ont déter.
miné les plus savants critiques de ces derniers siècles
(Vide Baron. ad an. 525 et 525) à rejeter unanme-
me le témoignage d'Anastase, pour embrasser celui
de saint Grégoire de Tours. Et quoique M. Baillet,
dont l'examen est des plus sévères, y trouve (284)
de la difficulté, cependant, après avoir comparé le
sentiment de saint Grégoire, suivi par le cardinal
Baronius, avec celui d'Anastase, et exposé simple-
ment ce qui pourrait faire rejeter le pr mier pour
embrasser le second, il conclut en fav ur du sa nt
pontife, et s'en explique in i (M. Bail. Vie de saint
Jean, P., 17, mai): Mais d'un autre côté, dit-il,
l'événement et les suites de l'ambassade semble-
raient faire juger qu'Anastas", qui ne vivait que 550
B
ans après notre sint, aurait pu avoir été mat in-
formé lorsqu'il a cru que l'empereur Justin avait
rendu aux ariens, par tout l'empire, les églises qu'il
leur avait ôtées, suivant l'avis de notre saint pape
el des autres ambassadeurs romains.› Et nonobstant
ce doute, il finit ainsi sa narration: Lorsque le pape
arriva en Italie de son ambassade de Constantinople,
et qu'il se disposit à venir rendre compte au ro
de sa négociation, ce prince l'envoya prendre et le
fit conduire dans les prisons de Ravenne; il fit aussi
arrêter les trois ambassadeurs du corps du sénat. La
crainte qu'il eut de faire révolter ouvertement les
Romains et une partie de l'Italie, qui tendait déjà les
bras à l'empereur, l'empêcha de faire (285) mourir tant
d'i' lustr s prisonniers par l'épée; mais il prit le parti
d'une autre cruauté encore plus grande, en leur fai-
sint souffrir toutes sortes d'incommodités pour s'en
délivrer sans éclat. C'est ainsi que le bienheureux
pape se vit en peu de jours consumé de faim et de
misères dans cette prison, jusqu'à ce que, succ m-
bant sous le poids de tant de souffrances, il tut heu-
reusement affranchi des liens du corps par une mort
précie ise devant Dieu, et alla recevoir de ses mains
la couronne du martyre. ›

Les autres raisons qu'il allègue pour la combattre
ne sont pas meilleures. Cette lettre, dit-il encore,
commence par des lambeaux des lettres de saint Léon,
et le reste n'est qu'un tissu de passages tirés de la se-
conde Epitre de saint Paul aux Corinthiens. Quoi
donc les expressions les plus pures de l'Esprit de
Dieu seront-elles indignes d'être employées dans les
lettres des saints pontifes, les successeurs des apôtres
et du gran i saint Léon? N'ont-ils pas toujours affecté
de s'expr mer dans les mêmes termes que ces grands
hommes avaient fait? Pouvaient ils en choisir de
plus propres, de plus énergiques, et qui eussent plus
d'autorité et plus de force pour convaincre, pour
persuader? Les réflexions de ce critique iraient à
faire rej ter toutes les lettres les plus certaines des
papes, où nous trouvons partout ces mêmes expres-
sions employées. Mais (282) enfin, dira t-il, la date
e-t manifestement fausse. Elle est datée sous le
consulat de Maxime et d'Olibrins: le premier était
consul en 525 et l'autre en 526, et ils ne l'ont ja-
mais été tous deux ensemble. J'avoue que cette
objection paraît mieux fondée que toutes les autres:
mais elle n'aura pas plus de solidité lorsqu'on aura
découvert l'origine de l'erreur. Ce pape a écrit deux
lettres l'une à l'évêque Zacharie, peu de mois après
son élection, au mois d'o tobre de l'année 523 et
daté · du consulat de Maxime; l'autre dans sa prison
au mois de mai 526, datée sous le con ulat d'Oli-
brius. Ceux qui dans la suite oat copié ces lettres,
we trouvant qu'un consul à chaque date, se sont
imaginés apparemment que c'était une om ssion,
Darce qu'il était d'usage de mettre deux consils à
chaque année. Pour rép rer ce qu'ils regardaient
comme une faute, ils ont joint ces deux consuls, et
des deux différentes dates de ces deux lettres ils n'en
ont fait qu'une, sans faire réflexion que Maxime et
Olibrius avaient exercé le consulat séparément à
trois ans l'un de l'autre, et sans aucun collègue. C'est C
ainsi qu'ils ont daté (285) ces deux lettres du consulat
de Maxime et d'ol.brius. Ces bévues de copistes sont
si communes, qu: ceux qui sont tant soit peu versés
dans l'histoire, et qui ont quelque teinture des an·
ciens manuscrits n'en sont point surpris, et y su,-
pléent aisément. Quelle raison aurait eu l'Eglise de
mettre le pape Jean au rang des saints et des mar-
tyrs, s'il n'avait pas été jeté dans les fers pour avo r
soutenu généreusement l'intérêt de Dieu et de la re-
ligion auprès de l'empereur Justin et contre les in-
tentions de Théodo ic? On ne trouve point qu'il ait
eu quelque autre occasion de signaler son zèle. La
M. Fleury avoue que Theodoric fit arrêter le
Hist. tom. VII, p. 286.

A

a

M. Baillet reconnait donc avec toute l'antiquité,
dans la mort de ce saint pape, des causes de reli-
gion, et non pas seulement des vues de politique et
des raisons d'Etat, comme M. Dupin l'a av incé; et
Boëce ayant été enveloppé dans le même fait et mis
à mort pour la même cause, comme tous les historiens
en conviennent, on ne peut regarder l'un comme
martyr sans accorder à l'autre la même prérogative.
pape Jean, parce qu'il le crut complice de Boece.

TABLE DES MATIERES

DE LA PREMIERE partie de l'histoire de borce.

Acace, patriarche de Constantinople, reçoit et agit pour
faire recevoir l'Enotique de Zénon, 15. Il fait arrêter
les légats du pape Félix, 153. Est condamné et excommu-
nié par deux fois, 154, 153. Ses crimes, 181, 182. Est ju-ti-
tié mal à propos par M. Dupin, et reconnu criminel par M.
Nicole, 183 et suivantes.

Alaric, gendre de Théodoric, 71. Ses différends avec
Clovis, sa défaite, 71, 72.

Albin, faussement accusé par Cyprien, et défendu par
Boëce, 261.

Amalaric, fils d'Alaric, est conduit en Espagne après la
défaite d'Alaric, 73.

Amalazonte, fille de Théodoric, 313. Ses vertus, ibid.
Elle gouverne le royaume d'Italie pendant la minorité de
son fils Atalaric, ibid. Elle rétablit la mémoire de Boëce
et de Syminaqué, 315. Ses égards pour Rusticienne; elle

se démet de ses Etats en faveur de Théodat, 516. Sa mert
tragique, ibid. L'empereur Justinien la venge, 317.
Anastase, pape. Ses soins pour procurer la paix de l'E-
glise, 159 et s iv.

Anastase, empereur, favorise les manichéens, 91. Sa
conduite depuis qu'il fut élevé à l'empire, 160. Eanem
déclaré de l'Eglise, 161. Est frappé de la foudre, 164.
Andronique, préfet de Rome, favorise le crime, 102.
Argolique, préfet de Rome, 95.

Antioche, théâtre de l'hérésie et du schisme, presque
détruite par une tempête et par le feu, 256.

Arigerne (le comte), commissaire contre les magi-
ciens, 129.

Arles, sa résistance, 76. Théodoric lui accorde des
exemptions, ibid. Les troupes de Clovis tâchent de la sur-
prendre et sont repoussées, 129, 76.

Arles (évêques d'), légats-nés du pape dans les Gaules
et en Espagne, 140.

In hoc indice revocatur lector ad numeros iutra parentheses in textu opusculi præcedentis inc'usos. EDIT.

1593

Aretas (saint), gouverneur de Negra, martyr, 227.
Atalaric, petit-tils de Théodoric. Il lui succède dans le
royaume d'Italie, 315. Sa mort, 316.

Augustin (saint). Translation de ses reliques de l'ile de
Sardaigne dans l'église de Saint-Pierre-au-Ciel-d'Or de
Pavie, 319. Boece, fidèle disciple de saint Augustin, 283.
Avit (saint), évêque de Vienne, demande à Gondebaud,
roi de Bourgogne, une conférence avec les évêques ariens,
59. Elle lui est accordée, ibid. Suite de cette conférence,
60 et suiv. Sa sainteté éminente, 65. Il offre de faire con-
firmer la foi catholique par saint Just, décédé depuis long-
temps, ibid. et suiv.

Avitus (l'empereur), parent de saint Avit de Vienne, et
de Boëce, 58.

B

Basile, sénateur romain, arrêté et convaincu du crime
de magie, 95. S'échappe de la prison déguisé en ermite,
97. Va trouver l'évêque d'Amiterne et le trompe. Il ente
dans le monastère de saint Equice, 98. Il y est reconnu et
chassé, 99, 100. Revient à Rome et y est brûlé vif, 101.

Basil sque usurpe l'empire d'Orient, 149. Les maux
qu'il fait à l'Eglise, 150. Il est chassé du trône, et Zéuon
rétabli, 151. Son supplice, ibid.

Bénéfice. Origine des bénéfices ecclésiastiques, 159.
Benoit (saint), ami de Boëce, 241. Le reçoit dans son
désert de Sublac, 242.

Boece. Son portrait et sa naissance, 1, 2. Ses heureuses
dispositions pour la vertu. Il est envoyé à Athènes, 4, 5.
It traduit en latin les meilleurs auteurs grecs; il excelle
dans la prose et dans les vers, 6. Mort de Flavius Boece,
son père, 8. Retour de Séverin Boëce d'Athènes à Rome,
13. Il entre dans l'alliance de Festus et de Symmaque,
ibid. Il est déclaré patrice; quels étaient ses ancêtres, 14,
15. Son éloignement des emplois publics, ibid. Il épouse
en premières noces Elpis, fille de Festus, 16. En secondes
noces Rusticienne, troisième fille de Symmaque, 20, 21.
Il porte la parole à Théodoric au nom du sénat lors de son
entrée dans Rome, 22, 23. Il prononce le panégyrique de
Théodoric pour la première fois, ibid. Et pour la seconde,
213. Il fait un festin magnifique à Théodoric et à ses trou-
pes. Sa modestie dans cette occasion, 24. Théodoric le fait
ma tre du palais et des offices, 25. Ses occupations ord-
naires, 30. Il renonce à tous les plaisirs, 31. Son applica-
tion continuelle aux affaires et à l'étude, ibid. Ses pre-
miers ouvrages, 32, 33. Description de sa bibliothèque,
31. Il s'adonne à l étude de la théologie, et à quelle fin,
33. Suites heureuses de ses ouvrages, ibid. Humbles sen-
timents qu'il a de lui-même et de ses ouvrages, 4. Il
excelle dans les mathématiques et dans la musique, 50. I!
travaille à des hydrauliques et à des cadrans pour le roi
de Bourgogne, par ordre de Théodoric, 52, 53. Il s'inté-
resse beaucoup à la conversion des Bourguignons, 66, 67.
Ses prières sont exaucées dans la conversion de Sigis-
mond, ibid., 70. Il dissuade Théodoric de déclarer la
guerre à Clovis, 75. Lui prédit que l'événement n'en sera
pas heureux, ibid. Est ra 1 é par Théodoric, 76. L'événe-
inent fait connaître la sagesse de ses conseils, 77. Ses em-
plois ordinaires à la cour, 87, 88. Son zèle pour la pureté
de la foi et des mœurs, 88. Il fait chasser les magiciens de
Rome, 89, 90 et suiv. Il sollicite Théodoric contre les ma-
giciens, obtient des ordres rigoureux qu'il fait exécuter
avec beaucoup de vigueur, 94 et suiv. Il est nommé con-
sul, 107. Il continue ses traités de Philosophie, 107, 108.
Honneurs extraordinaires rendus à son consulat, 110. Son
désintéressement et sa charité envers les pauvres, 117.
Ses maximes sur I obligation que les grands ont d'imiter
Jésus-Christ, et en quoi principalement, 118 et suiv. Il
s'expose pour le soulagement des provinces, et défend
avec beaucoup de zèle la cause des pauvres en présence
de Théodoric, 120, 121. Il fait cesser plusieurs exactions
sur le peuple, 122 Il s'oppose aux entreprises injustes
les courtisans de Théodoric, 125, 124. Il refuse le consu-
lat pour la seconde fois, et fait nommer ses deux fils enfants
Consuls, 212, 215. Sa magnificence dans cette occasion,
ibid. 11 exerce le consulat de ses deux tils avec Symma-
que d'une manière très-glorieuse, 216. On leur él ved s
Statues dans Rome, 300, 313. Quels furent les enfants de
Boëce et leurs noms, 212, 213. Il publie sa profession de
foi. 185 et suiv. Ses sentiments touchan la persécution de
Doungas, 229 et suiv. Progrès admirables qu'il fait dans la
vertu, 232. Son zèle pour la détense du patrice Paulin, in-
justement opprimé, ibid. Son zèle pour la défense de la
justice et de la foi catholique, 234 et suiv. Il est calomnié
et disgracié pour la première fois, 255. Il est rappelé a la
cour et fait préfet du prétoire, 236. Ses humbles senti-
ments dans sa plus grande élévation, 259 Son amour pour
la retraite, 241. It en fait de fréquentes sous saint Benoit

dans le désert de Sublac, 2:2. Il vient à Vérone pour la
défense d'Albin et du sénat, accusés par Cyprien, 262, 263.
Il parle à Théodoric avec une extrême liberté pour la dé-
fense des accusés, et lui fait connaître l'injustice de Cy-
prien, 265, 264. Cyprien 1 accuse d'avoir conspiré contre
I'Etat, 267. Théodoric le fait arrêter, 275. Le sénat le con-
damné à l'exil, 276, 279. Injustice de cet arrêt, ibid. On
refuse de l'écouter dans ses faits justificatifs, 281. Sa fer-
meté et sa patience dans la prison, 282. Il est conduit à
Pavie, 280. Ses occupations dans la prison, 282, 290. Il y
compose plusieurs ouvrages, ibid. Il est condamné à mort
par ordre de Théodoric, 285. Trans éré au château de Cal-
vence, 293. Il est mis à la question, 298. Il est chargé de
plusieurs crimes dont il est justifié, 294, 296 et suiv. Sa
mort, 299. Sa justification, 301, 302. Sa sépulture, 303.
Les honneurs qu'on lui a rendus en différents temps après
sa mort, 304 et suiv. Il est just fié par Théodoric méme,
307, 308. Son corps est levé de t rre par l'ordre du roi
Luitprand, et par Pierre, évêque de Pavie, 321. Premier
mausolée qu'on lui dresse, ibid. Tradition constante de
l'Eglise de Pavie sur les circonstances de son martyre,
325. Son culte autorisé dans l'Eglise, 328. Honneurs qu'on
lui rend comme à un martyr, 325, 327, 328.

Bonté. Différents degrés de bonté dans les créatures,
8. Leur bonté n'est point accidentelle, mais imbil ée
dans leur essence, 86. En quoi elle diffère de la bonté de
Dien, 86, 87.

Bourgogne. Etendue du royaume de Bourgogne, 56.
Habité par trois différents peuples de différentes religions;
leurs mœurs barbares, 55 et 56.

C

Cabaon défend Tripoli contre Trasamon 1, 217. Invoque
le Dieu des chrétiens, 218. Défait les Vandales, 19.

Cat, roi des Lassiens, 223. Il vient à Constantinople
recevoir de l'empereur Justin l'inv stiture de ses Etats,
ibid. Il y reçoit le baptême; il épouse Valérienne et est
renvoyé dans ses Etais avec de riches présents, 224, 225.
Celianus, sénateur romain, commissaire nommé contre
les magiciens, 96.

Césaire (saint), évêque d'Arles, accusé de félonie, par
ses ecclésiastiques Envoyé à Théodoric chargé de chaines,
129, 150, 137. Il arrive à Ravenne, fai: connaître à Boëce
Théodoric et
son innocence, 131, 152. Il est présenté
reçu avec beaucoup d'honneur. Théodoric tremble a son
entrée, 133. Il lui fait des présents, 134. Le saint les dis-
tribue aux pauvres, 135. Il guérit par sa prière un homme
près d'expirer, 155, 135. Il va à Rome a la sollicitation de
Boëce, 137. On lui rend de grands honneurs, 138. Il obtient
du pape plusieurs grâces et des règlements pour les Egli-
ses de sa dépendance, 159, 110.

Chalcédoine. Concile de Chalcédoine assemblé contre
Eutychès, 38. Il condamne cette proposition d'Eutychès :
Jésus-Christ est de deux natures, mais il ne subsiste pas
en deux natures, ibid. Il use de beaucoup de mo 'ération
envers les évêques prévaricateurs, mais dépose Dioscore,
patriarche d'Alexandrie, 144. L'empereur Marcien le fait
recevoir de toutes les Eglises, 145, 146.

Clotilde (sainte), nièce de Gondebaud, rése vée pour
être l'épouse de Clovis, 58.

Clovis, premier roi chrétien; ses liaisons avec Théodo-
ric; il demande un musicien à Théodoric, 50. Sa puissance
redoutable à Théodoric, ibid. Nom propre de la famille de
Clovis, 51. Mésintelligence de Clovis avec Alaric, 71. Il se
réconcilie avec lui par les soins de Théodoric, ibid. Nou-
velle rupture de Clovis avec Alaric, 72. Il lui déclare la
guerre, défait son armée et le tue de sa propre main, 73
et suiv.

Comète extraordinaire qui parut en 525, 2.7

Conférences publiques ordinaires à Rome, et à quelle
occasion, 40. Elles donnent lien à Boëce de compo er son
traité des deux natures et d'une personne en Jésus-
Christ, 42.

Conférences des évêques catholiques de Bourgogne avec
les évèques aliens, 61 et su.v. Les hérétiques y sont con
fondus, ibid.

Conig ste, favori de Théodo: ic, 123. Ses exactions, ibid.,
124. Est accusé par Boëce devant Th odoric, 124, 125.
devient accusateur de Boëce, 66 et suiv. Voyez Tri-
guille.

Consolation de la Philosophie, le lus excellent des ou-
vrages de Boëce, 290. En quel temps et où il a é é com-
José, 291.

Cymériens, nouvellement convertis à la foi, 112.
Cyprien, référendaire de Théodorie, 261 Son avarico
et ses mauvaises qualités; accusateur d'-.I. in, 262. Est le
principal persécuteur de Boëce, 262 et suiv.

Cyrille (saint) d'Alexandrie. Quelques-unes de ses

expressions dangereuses touchant le mystère de l incarna-
tion, 35, 36.


Decius, sénateur romain, commissaire contre les magi-
ciens, 96.

Decoratus, assesseur de Boëce. Ses mauvaises qualités,
237, 278.

Dioscore, patriarche d'Alexandrie, préside au faux con-
cile d'Ephèse. Ce qu'il y fait, 143. Est excommunié et exi'é
à Cangres 146.

Dounoas, juif, s'empare du royaume d'Emair, 226. Sa
cruauté contre les chrétiens, 227. Il surprend la ville de
Negra, fait mourir saint Arétas, qui en était gouverneur,
avec une infinité de chrétiens; est l'auteur des fosses,
227, 228. Est pris pour l'Antechrist, 229. Est défait par
Elesbaon et par les troupes de Justin, 230, 231.

E

Elpis, première femme de Boëce. Ses qualités, sa mort
et son épitaphe, 16, 17.

Elurus, faux patriarche d'Alexandrie, exilé par Léon,
rétabli par Basilisque, 149.

Empire romain. Etat où il était lors de la naissance de
Boëce, 3, 102, 103.

Ennode (saint), évêque de Pavie, écrit à Boëce sur son
Consulat, 111. Ce qui se passe entre lui et Boëce, son pa-
rent, au sujet d'une maison qui leur appartenait en com-
mun, 115 et suiv. Son apologie pour le pape Symmaque
111. Chef d'une célèbre légation du pape Hormisdas à
l'empereur Anastase, (63.

Enolique de Zénon, ce que c'est, 153. Soulève toute
l'Eglise catholique, 154 et suiv.

Ephèse. Brigandage d'Ephèse, 38. Ses sui'es facheuses,
143.

Epiphane, patr ́arche de Constantinople, son res¡ ect pur
le pape Jean, 260.

Equice (sa nt), abbé de grande réputation et d'un fameux
monastère, 98.

Euphémie (impératrice). Sa pieté et son zèle pour la foi
catholique, 248, 219.

Eularic, gendre de Théodoric: ses mauvaises qualités,
128.

Eutyches. Ses erreurs touchant l'incarnation du Verbe,
36. Troubles qu'elles excitent. 37. Est condamné dans le
concile de Chalcédoine, 58, 143.

Excommunication. Les Eglises d'Orient s'excommunient
T'une l'autre, 159. Quelques-unes excommunient le pape
saint Léon.

F

Félix, successeur du pape Simplice. 154. Il envoie des
légats à Zénon, 155. Ils sont traités indignement, 156. II
exc mmuuie le patriarche Acace, 158. Dresse des mé-
mires instructifs sur son affaire. Sa mort, 159.

Félix, prêtre envoyé par le pa e Félix à Constantino-
ple, 157. Il s'échappe de la prison, ibid.

Ferrand, diacre de l'église de Carthage, écrit pour la
défense des moines de Scythie, 197.

Festus, chef du sénat, 13. Ses excellentes qualités, ibid.
Père d'Elpis, première femme de Boëce, 16.

Foi (la) et la raison doivent concou ir à l'affermisse-
ment de la vérité, 80. Défendue par les écrits de Boëce,
et scellée de son sang. Voyez Boëce.

Fulgence (saint). Son origine, ses premiers emplois, 26,
27. Est présent à l'entrée de Théod ric dans Rome; ses
Bentiments en cette occasion, 28. Il renonce au monde,
ibid. Il écrit pour la défense de la proposition des moines
de Scythie: Un de la Trinité a sou lert, 16. 197. Ses trai-
tés de piété adressés à Proba, 20. Ses sentiments et ses
écrits touchant la grâce et la prédestination Ses réponses
au rêtre Joan. Voyez la seconde partie dans l'éclaircisse-
ment sur Fauste de Riez, 258, 261 et suiv.

G

Galle (sainte), fille aînée de Symmaque; sa pénitence,
18, 19.

Gaudence et Opilion, deux scélérats ennemis de Boëce.
Vov z Opilion, 271.

Gélase, pape, se plaint des désordres de Rome, 1^2. Son
décret sur les livres apocryphes. Voyez la seconde parti",
254 et suiv.

Gerbire, depu's pap', fait des ves à la louange de
Borce, 226 et su v.

Germain (saint) de Capoue, chef de la légation du pape
Hormis las en Orient, 177.

Gilbert de la Porrée. Ses différents commentaires sur les

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ouvrages de Boëce, 145, 144. Voyez aussi la seconde par-
tie, 28, 29, 30, 45, 44.

Gislic, ti s naturel d'Alaric, reconan roi après la défaite
de son père, 73. Théodoric le fait mourir, 77.

Gondebaud, roi de Bourgogue, arien, 57, 58. Sa cruanté,
ibid. I prie saint Avit de le réconcilier à l'Eglise. Saint
Avit le refuse, et pourquoi, 68, 69. Il meurt dans l'endur-
cissement, ibid. Dissertation sur la réconciliation des hé-
rétiques par l'onction du chrême, qu'il demandait à saint
Avit. Voyez la seconde partie, 78

Goths (les) se rendent maîtres de l'Italie, 4 et suiv. Leur
naturel féroce et barbare, 102, 103.

Н

Hebdomades. Traité des Hebdomades de Boëce, 82. Dif-
férente explication de ce terme, ibid.

Hérétiques. Leur caractère, 145. Contenus par la crainte,
se soulèvent dès qu'ils n'ont plus rien à appréhender, 148.
Excès qu'ils commirent contre Protérius, 147. Parti béré.
tique, toujours redoutable dans un Etat, doit être étouffé
dans sa naissance, ibid.

Hildéric, successeur de Trasamond, 220. Es! favorable
aux catholiques, ibid. et suiv. Rappelle les évêques exi-
lés, 221.

Hormisdas, pape. Son élection, 142. Son union avec
Boëce, qui le sollicite pour la réunion des Fglises d'Orient,
ibid. Ses difficul és sur la réunion, 172, 173 et suiv. Est
appelé à Ravenne par Théodoric, 176. Et déterminé d'en-
voyer à Constantinople une légation célèbre pour terminer
l'affaire de la réunion, 177. Instruction qu'il donne à ses
légats, ibid.

J

Jean, archidiacre de Rome, ami particulier de Boëce,
41. Boëce lui adresse plusieurs traités. Estime particu-
lière de Boëce pour lui, 80. H prie Boëce de répondre
à la difficulté proposée par un manichéen sur la bonté de
l'être, 81. Il succède au pape Hormisdas, 246. Son zèle
pour la gloire de Dieu, ibid. Résistance qu'il fait à Théo-
doric dans l'affaire d s ariens, 253. Sa conduite dans celle
occasion. Il est envoyé à Constantinople, ibid. Prodiges
extraordinaires arrivés au temps de son départ, ibid.
Honneurs extraordinaires qu'on lui rend à son entrée à
Constantinople, 259. Evénements miraculeux qui le ren-
dent recommandable, ibid. I célèbre l'office de Pâques
dans l'église de Constantinople, selon le rit latin, et y
couronne l'empereur Justin, 259. 260. Son retour en Ita-
lie. Voyez la secon le partie, 273 et suiv. Il est arrêté par
l'ordre de Théodoric, ibid. Sa mort, précieuse aux yeux
de Dieu, ibid., 283 et suiv.

Jean, patriarche de Constantinople, zélé catholique,
166, 167. Publie le concile de Chalcéd ine, 168. Tra-
vaille avec beaucoup de sagesse à la réunion de l'Eglise
d'Oriet avec celle d'Occident, 169, 170 et suiv. Conclut
la réunion, 179. Envoie des présents au pape Hormis-
das, 180.

Justin, empereur très-catholique, succède à Anastase.
Son zèle pour la pureté de la foi et des mœurs, 163. Il
travaille avec zèle à faire cesser le schisme d'Orient,
168, 170 et suiv. Envoie demander au pape Hormisdas la
réunion des Eglises, 172. Il reçoit avec beaucoup d'hos-
neur le roi des Lassiens et le tient sur les fonts de
baptême, 225 et suiv. Ses édits contre les hérétiques et
les magiciens, 247. Il en excepte les ariens en considé-
rat on de Théodoric, ibid. Il en fait de nouve ux contre
eux a la sollicitation du pape Jean et de Boëce, 248, 249.

Justinien (le comte) se déclare contre les moines de
Scyth e, 192. Ennemi secret du comte Vitallien, 190.
Accusé d'être l'auteur du meurtre du comte Vitallien.
Change de sentiment depuis la mort de Vitallien, et prend
la défense des moines de Scythie, 204, 205. Poursuit à
Rome la définition de la roposition: Un de la Trinité a
soutfert, 206. Succède à Justin dans l'empire, et fait dé-
clarer la proposition catholique.

1

L

Lessiens (les). Ils embrassent la foi de Jésus-Christ, ???.
Léon (empereur) succède à Marcien, 148. Chasse Elarus
d'Alexandrie, et protége la foi catholique, 149.

Lombards. Etablissement de leur royaume en Italie, 318
Ils embrassent la foi de Jésus-Christ, 319. Piété de leurs
rois, ibid. Ils fondent l'église de Saint-Pierre-au-Cie!-
d'Or daus Pavie, ibid.

Luitprand, roi des Lombards. Sa pisté, 319. Sa sépul-
tore, 522. Fait transférer le corps de saint Augustin à l'a-
vie, et lever de terre celui de Boë e, 324.

Lyon, capitale du royaume de Bourgogne, 5). Les évê-
ques s'y assemblent pour la fête de Saint-Just, ibid.

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