APPROBATION DE SA GRANDEUR MONSEIGNEUR DE LA BOUILLERIE, ARCHEVÊQUE DE BERGA, COADJUTEUR DE BORDEAUX. Cher Monsieur le Comte, J'ai lu avec un vif intérêt votre beau livre sur le Mariage au point de vue des lois. Vous plaçant sur le terrain de la théologie catholique, vous approfondissez avec beaucoup d'érudition et de savoir la question capitale de l'institution divine du mariage; et, le principe de cette institution une fois établi, vous savez en tirer des conséquences d'une importance extrême, et que, pour mon compte, je ne puis qu'approuver. Alors même que quelques-uns de vos aperçus prêteraient matière à discussion, je ne puis douter que votre ouvrage ne jette une vive lumière sur l'un des points les plus fondamentaux de l'organisation divine de nos sociétés chrétiennes. Votre livre, Monsieur le Comte, sera certainement lu avec avidité, et je lui promets la sympathie de tous les esprits sérieux; mais j'ajoute qu'il sera de nature à redresser beaucoup d'idées fausses, à éclairer sur des doctrines qu'on a trop vite et trop facilement acceptées au commencement de ce siècle, et qu'il contribuera ainsi à entourer la sainte institution du mariage de ce religieux respect que, de nos jours, on a trop tenté d'ébranler. Agréez, cher Monsieur le Comte, avec mes félicitations sincères, l'expression de mes bien vrais et dévoués sentiments. FRANÇOIS, Arch. de Berga, Coadj. de Bordeaux. PARIS. IMPRIMERIE DE E. MARTINET, RUE MIGNON, 2 |