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supra, nobis oblatas fecimus singulatim diligenter e x a minari, eorumque suffragia tum voce tum scripto relata mature consideravimus, eosdemque magistros, variis coram nobis actis congregationibus, prolixe super eisdem ac super earum qualibet disserentes audivimus.

(§ 5.) Cum autem ab initio huiuscemodi discussionis ad divinum implorandum auxilium multorum Christi fidelium preces, tum privatim, tum publice indixissemus, postmodum iteratis eisdem ferventius, ac per nos sollicite implorata sancti Spiritus assistentia, tandem divino numine favente ad infra scriptam devenimus declarationem et definitionem: Primam praedictarum propositionum Aliqua Dei praecepta etc.: temera10 riam, impiam, blasphemam, anathemate damnatam et haereticam declaramus, et uti talem damnamus. Secundam Interiori gratiae etc.: haereticam declaramus, et uti talem damnamus. - Tertiam Ad merendum et demerendum etc. haereticam declaramus, et uti talem damnamus. Quartam Semipelagiani admittebant etc. falsam et haereticam declaramus, et uti talem damnamus. - Quintam Semipelagianum est dicere 15 etc. falsam, temerariam, scandalosam, et intellectam eo sensu, ut Christus pro salute duntaxat praedestinatorum mortuus sit, impiam, blasphemam, contumeliosam, divinae pietati derogantem et haereticam declaramus, et uti talem damnamus.

(§ 5.) Mandamus igitur omnibus Christi fidelibus utriusque sexus, ne de dictis propositionibus sentire, docere, praedicare aliter praesumant, quam in hac praesenti 20 nostra declaratione et definitione continetur, sub censuris et poenis contra haereticos et eorum fautores in iure expressis. (§ 6.) Praecipimus pariter omnibus patriarchis, archiepiscopis, episcopis aliisque locorum ordinariis, nec non haereticae pravitatis inquisitoribus, ut contradictores et rebelles quoscunque per censuras et poenas praedictas caeteraque iuris et facti remedia opportuna, invocato etiam ad hoc, si opus fuerit, auxilio 25 brachii saecularis, omnino coerceant et compescant. (§ 7.) Non intendentes tamen per hanc declarationem et definitionem super praedictis quinque propositionibus factam approbare ullatenus alias opiniones, quae continentur in praedicto libro Cornelii Iansenii.

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531. Pascal, Provinzialbriefe (1656): Methode der Absichtslenkung. Septieme Lettre escrite a un provincial par un de ses amis: Les Provinciales de Blaise Pascal 30 par Aug. Molinier 1, P 1891, 115 ff. REUSCH II 484 ff.; KBORNHAUSEN, Ethik Ps., Gi 1907; RGG 4, 1913, 1235 ff.; Pascal, Basel 1920; AMAIRE, Pascal Pamphlétaire, 2 vols; FSTROWSKI, P. et son temps, 3 vols, P 1907. 1908; LACHENMANN, RE 14, 1904, 706 ff.; JCHEVALIER, Pascal, P 1922; JLAPORTE, La doctrine de Port Royal I. II, P 1923. De Paris, ce 25. Auril 1656.

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Monsieur, Apres auoir appaisé le bon Pere, dont i'auois vn peu troublé le discours par le histoire de Iean d'Alba; il le reprit sur l'assurance que ie luy donnay de ne luy en plus faire de semblables, & il me parla des maximes de ses Casuistes touchant les Gentilshommes, à peu prez en ces termes.

Vous scauez, me dit-il, que la passion dominante des personnes de cette condition, 40 est ce point d'honneur, qui les engage à toute heure à des violences qui paroissent bien contraires a la pieté Chrestienne de sorte qu'il faudroit les exclure presque tous de nos confessionnaux, si nos Peres n'eussent vn peu relasché de la seuerité de la religion, pour s'accomoder à la foiblesse des hommes. Mais comme ils vouloient demeurer attachez a l'Euangile par leur deuoir enuers Dieu, & aux gens du monde, par leur charité pour le 45 prochain, ils ont eu besoin de toute leur lumiere, pour trouuer des expediens qui temperassent les choses auec tant de justesse, qu'on pust maintenir & reparer son honneur par les moyens dont on se sert ordinairement dans le monde, sans blesser neantmoins sa con

science, afin de conseruer tout ensemble, deux choses aussi opposées en apparence, que la pieté & l'honneur.

Mais autant que ce dessein estoit utile, autant l'execution en estoit penible. Car ie croy que vous voyez assez la grandeur & la difficulté de cette entreprise. Elle m'estonne, luy dis-ie. Elle vous estonne, me dit-il? Ie le croy. Elle en estonnerait bien d'autres. Ig- 5 norez-vous que d'vne part la loy de l'Euangile ordonne de ne point rendre le mal pour le mal, & d'en laisser la vengeance a Dieu ? Et que de l'autre les loix du monde defendent de souffrir les iniures, sans en tirer raison soy mesme, & souuent par la mort de ses ennemis? Auez-vous iamais rien veu qui paroisse plus contraire? Et cependant quand ie vous dis que nos Peres ont accordé ces choses, vous me dites simplement que cela vous 10 estonne, le ne m'expliquois pas assez, mon Pere. Ie tiendrois la chose impossible, si apres ce que j'ay veu de vos Peres, ie ne scauois qu'ils peuuent faire facilement, ce qui est impossible aux autres hommes. C'est ce qui me fait croire qu'ils en ont bien trouué quelque moyen, que i'admire sans le connoistre, & que ie vous prie de me declarer.

Puisque vous le prenez ainsi, me dit-il, ie ne puis vous le refuser. Scachez donc que 15 ce principe merueilleux, est nostre grande methode de diriger l'intention dont l'importance est telle dans nostre morale que j'oserois quasi la comparer à la doctrine de la probabilité. Vous en auez veu quelques traits en passant dans de certaines maximes que ie vous ay dites. Car lors que ie vous ay fait entendre, comment les valets peuuent faire en conscience de certains messages fascheux, n'auez-vous pas pris garde, que c'estoit 20 seulement en détournant leur intention du mal dont ils sont les entremetteurs, pour la porter au gain qui leur en reuient? Voila ce que c'est que diriger l'intention. Et vous auez veu de mesme, que ceux qui donnent de l'argent pour des benefices seroient de veriitables simoniaques, sans vne pareille diuersion. Mais ie veux maintenant vous faire voir cette grande methode dans tout son lustre, sur le sujet de l'homicide, qu'elle iustifie en 25 mille rencontres, afin que vous iugiez par vn tel effet, tout ce qu'elle est capable de produire. Ie voy desia, luy dis-ie, que par là tout sera permis, rien n'en eschapera. Vous allez tousiours d'vne extremité a l'autre, répondit le Pere, corrigez-vous de cela. Car pour vous tesmoigner que nous ne permettons pas tout, scachez que, par exemple, nous ne souffrons iamais d'auoir l'intention formelle de pecher, pour le seul dessein de pecher; & que qui- 30 conque s'obstine à borner son desir dans le mal pour le mal mesme, nous rompons auec luy; cela est diabolique: voila qui est sans exception d'àge, de sexe, de qualité. Mais quand on n'est pas dans cette malheureuse disposition, alors nous essayons de mettre en pratique nostre methode de diriger l'intention, qui consiste à se proposer pour fin de ses actions vn objet permis. Ce n'est pas qu'autant qu'il est en nostre pou- 35 uoir, nous ne détournions les hommes des choses defenduës; mais quand nous ne pouuons pas empescher l'action, nous purifions au moins l'intention; & ainsi nous corrigeons le wice du moyen, par la purete le la fin.

Voila par où nos Peres ont trouué moyen de permettre les violences qu on prattique en deffendant son honneur. Car il n'y a qu'à détourner son intention du desir de ven- 40 geance qui est criminel, pour la porter au desir de deffendre son honneur, qui est permis selon nos peres. Et c'est ainsi qu'ils accomplissent tous leurs deuoirs enuers Dieu & enuers les hommes. Car ils contentent le monde, en permettant les actions; & ils satisfont a l'Euangile, en purifiant les intentions. Voila ce que les anciens n'ont point connu; voila ce qu'on doit à nos Peres. Le comprenez vous maintenant? Fort bien, luy dis-ie. Vous 45 accordez aux hommes la substance grossiere des choses, & vous donnez a Dieu ce mouuement spirituel de l'intention; & par cet equitable partage, vous alliez les loix humaines

Mirbt, Quellen. 4. Auflage.

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auec les diuines. Mais, mon Pere, pour vous dire la verité, ie me défie vn peu de vos promesses & ie doute que vos Auteurs en disent autant que vous. Vous me faites tort, dit le Pere, ie n'auance rien que ie ne prouue; & par tant de passages, que leur nombre, leur autorité, & leurs raisons vous rempliront d'admiration.

5 532. Papst Alexander VII. (1655-1667) Konstitution,,Super cathedram principis vom 9. September 1659: Unkenntnis der lateinischen Kirchensprache kein Hindernis der Priesterweihe.

Ad Franciscum Pallu episc. Heliopolitanum Vic. Apost. Tonkini: Jus Pontificium de Propaganda fide Rom 1888, I 313. Das Privileg bestätigt von Alexander VII., 13. März 1665; von 10 Klemens X., 23. Okt. 1673, 23. Dez. 1673, ebend. 355. 417. 447; erneuert durch Benedikt XIV., 12. Febr. 1756, ebend. II 214. AHUONDER SJ, Einheim. Klerus i. d. Heidenländern, Fr 1909, 136. 183. Ueber die Versuche der Jesuiten, in China die lateinische Kirchensprache durch die chinesische zu ersetzen: ebend. 158 ff.

(3) Ut autem in partibus praedictis (sc. in regno Tunkini et provinciis adiacentibus) 15 sacerdotum indigenorum ordinatio facilius peragi, atque ita fides catholica ibidem firmius, benedicente Domino, radicari valeat, tibi cum christi fidelibus earumdem partium indigenis, tibi uti Vicario Apostolico vigore praesentium pro tempore subditis, ut ipsi, licet idioma latinum non intelligant, nihilominus dummodo illud legere norint, eisque canon missae ac formulae sacramentorum ecclesiae declarentur, 20 ad omnes etiam sacros et presbyteratus ordines, servatis alias servandis, pro moveri et promoti in illis, etiam in altaris ministerio, ministrare libere et licite possint et valeant dispensandi; nec non recitationem officii divini, horarum scilicet canonicarum eisdem christi fidelibus in recitationem aliarum precum in eorum lingua arbitrio tuo commutandi facultatem pariter auctoritate et tenore praesentes ad sep25 tennium dumtaxat concedimus et impertimur.

533. Testakte v. 12. März 1672: Jeder öffentliche Beamte in England hat den Schwur zu leisten und zu unterzeichnen, daß er nicht an die röm.kath. Transsubstantionslehre glaubt.

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An Act for preventing dangers which may happen from popish recusants: The Statutes of the 30 Realm V, Lo 1819, 782 ff. JLINGARD, Hist. of England XII4, P 1829, 294 ff.; THVSHORT, Hist. of the Church of England 2, Lo 1838; LRANKE, Engl. G. IV, B 1863, 411 ff. - Aufhebung d. Testakte durch die Roman Catholic Belief Bill, 13. April 1829; RPAULI, G. Englands I, L 1864, 434 ff.; ABELLESHEIM, KL 11, 1899, 1427 ff.; BLÖTZER, Katholikenemanzipation in Großbritannien und Irland, Fr 1905; CSCHÖLL, RE 19, 1907, 555 ff.; Encyclopaedia Britannica XXVI", Cambridge 1911, 665 f.

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(1) For preventing dangers which may happen from Popish Recusants and quieting the minds of his Majestyes good Subjects Bee it enacted. . . That all and every person or persons as well Peeres as Commoners that shall beare any Office or Offices Civil or Military or shall receive any Pay, Salary, Fee or Wages by reason of any Patent or Grant 40 from his Majestie... shall personally appeare... in his Majestyes High Court of Chancery or in his Majestyes Court of Kings Bench and there in publique and open Court. . . t a ke the severall Oathes of Supremacy and Allegiance... before the first day of August 1673... and shall alsoe receive the Sacrament of the Lords Supper according to the Usage of the Church of Eng45 land. . . in some Parish church upon some Lords day commonly called Sunday immediately after Divine Service and Sermon. - (2) Für die später Angestellten wird hinzugefügt: And every of the said persons in the respective Court, where he takes the said. Oathes shall first deliver a Certificate of such his receiving the said Sacrament as

aforesaid under the Hands of the respective Minister and Churchwarden and shall then make proofe of the truth thereof by two credible Witnesses at the least upon Oath, All which shall be inquired of and putt upon Record in the respective Courts. — (3) All and every the person or persons aforesaid that doe or shall neglect or refuse to take the said Oathes and Sacrament . . . shall be ipso facto adjudged unca peable 5 and disabled in Law to all intents and purposes whatsoever to have occupy or enjoy the said Office or Offices... (8) At the same time when the persons concerned in this Act shall take aforesaid Oathes of Supremacy and Allegiance, they shall likewise make and subscribe this Declaration following under the same Penalties and Forfeitures as by this Act is appointed. ,,I A. B. doe declare That I doe beleive that there 10 is not any Transsubstantiation in the Sacrament of the Lords Supper, or in the Elements of Bread and Wine, at, or after the Consecration thereof by any person whatsoever." Of which Subscription there shall be the like Register kept as of the takeing the Oathes aforesaid.

534. Papst Innocenz XI. (1676-1689): Verurteilung von Sätzen laxer 15 Moralisten (1679).

Innocenz XI. erklärt durch das Dekret des S. Officium, 4. März 1679, BR XIX 145 ff.: sequentes propositiones et unamquamque ipsarum, sicut iacent ut, minimum tamquam scandalosas et in praxi perniciosas esse damnandas et prohibendas. DÖLLINGER-REUSCH, Moralstreitigkeiten I 38 f., 126; REUSCH, Index II 515. 521; FR TER HAAR, Dekret Innoc. 20

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XI. üb. d. Probabilismus, Pad 1904.

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1. Non est illicitum, in sacramentis conferendis sequi opinionem probabilem de valore sacramenti, relicta tutiore, nisi id vetet lex, conventio aut periculum gravis damni incurrendi. Hinc sententia probabili tantum utendum non est in collatione baptismi, ordinis sacerdotalis aut episcopalis. 2. Probabiliter existimo, iudicem posse iudicare iuxta opinionem etiam 25 minus probabilem. 3. Generatim dum probabilitate, sive intrinseca sive extrinseca, quantumvis tenui, modo a probabilitatis finibus non exeatur, confisi aliquid agimus, semper prudenter agimus. 4. Ab infidelitate excusabitur infidelis non credens. ductus opinione minus probabili. 5. An peccet mortaliter qui actum dilectionis Dei semel tantum in vita eliceret, condemnare non audemus. 6. Probabile est, ne singulis quidem rigorose quinquenniis per se obligare 30 praeceptum caritatis erga Deum. 7. Tunc solum obligat, quando tenemur iustificari, et non habemus aliam viam, qua iustificari possimus. 8. Comedere et bibere usque ad satietatem ob solam voluptatem non est peccatum, modo non obsit valetudini; quia licite potest appetitus naturalis suis actibus frui. 9. Opus coniugii ob solam voluptatem exercitum omni penitus caret culpa ac defectu veniali. — 10. Non tenemur proximum diligere actu interno et formali. 35 11. Praecepto proximum diligendi satisfacere possumus per solos actus externos. 12. Vix in saecularibus invenies etiam in regibus superfluum statui; et ita vix aliquis tenetur ad eleemosynam, quando tenetur tantum ex superfluo statui. 13. Si cum debita moderatione facias, potes absque peccato mortali de vita alicuius tristari, et de illius morte naturali gaudere, illam inefficaci affectu petere et desiderare, non quidem ex displicentia personae, sed ob aliquod tem- 40 porale emolumentum. 14. Licitum est, absoluto desiderio cupere mortem patris, non quidem ut malum patris, sed ut bonum cupientis; quia nimirum ei obventura est pinguis hereditas. 15. Licitum est filio, gaudere de parricidio parentis a se in ebrietate perpetrato, propter ingentes divitias inde ex hereditate consecutas. 16. Fides non censetur cadere sub praeceptum speciale et secundum se. - 17. Satis est actum fidei semel in vita elicere. 18. Si a 45 potestate publica quis interrogetur, fidem ingenue confiteri ut Deo et fidei gloriosum consulo, tacere ut peccaminosum per se non damno. — 19. Voluntas non potest efficere, ut assensus fidei in seipso sit magis firmus, quam mereatur pondus rationum ad assensum impellentium. — 20. Hinc potest quis prudenter repudiare assensum, quem habebat, - 21. Assensus fidei supernaturalem. supernaturalis et utilis ad salutem stat cum notitia solum probabili revelationis; imo cum formidine, 50 qua quis formidet, ne non sit locutus Deus. 22. Nonnisi fides unius Dei necessaria videtur necessitate medii, non autem explicita remuneratoris. - 23. Fides late dicta ex testimonio creaturarum similive motivo ad iustificationem sufficit. 24. Vocare Deum in testem mendacii levis non est

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tanta irreverentia, propter quam velit aut possit damnare hominem. - 25. Cum causa licitum est iurare sine animo iurandi, sive res sit levis sive gravis. - 26. Si quis vel solus vel coram aliis, sive interrogatus sive propria sponte, sive recreationis causa sive quocumque alio fine iuret, se non fecisse aliquid, quod revera fecit, intelligendo intra se aliquid aliud, quod non fecit, vel 5 aliam viam ab ea, in qua fecit, vel quodvis additum verum, revera non mentitur nec est periurus.

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27. Causa iusta utendi his amphibologiis est, quoties id necessarium aut utile est ad salutem corporis, honorem, res familiares tuendas, vel ad quemlibet alium virtutis actum, ita ut veritatis occultatio censeatur tunc expediens et studiosa. 28. Qui mediante commendatione vel munere ad magistratum vel officium publicum promotus est, poterit cum restric10 tione mentali praestare iuramentum, quod de mandato regis a similibus solet exigi, non habito respectu ad intentionem exigentis; quia non tenetur fateri crimen occultum. — 29. Urgens metus gravis est causa iusta sacramentorum administrationem simulandi.-30. Fas est viro honorato occidere invasorem, qui nititur calumniam inferre, si aliter haec ignominia vitari nequit; idem quoque dicendum, si quis impingat alapam vel fuste percutiat, et post impactam alapam 15 vel ictum fustis fugiat. 31. Regulariter occidere possum furem pro conservatione unius aurei. 32. Non solum licitum est defendere defensione occisiva quae actu possidemus, sed etiam, ad quae ius inchoatum habemus et quae nos possessuros speramus. 33. Licitum est tam heredi quam legatario, contra iniuste impedientem ne vel hereditas adeatur, vel legata solvantur, se taliter defendere, sicut et ius habenti in cathedram vel praebendam contra earum possessionem 20 iniuste impedientem. 34. Licet procurare abortum ante animationem foetus, ne puella deprehensa gravida occidatur aut infametur. — 35. Videtur probabile, omnem foetum, quamdiu in utero est, carere anima rationali et tunc primum incipere eandem habere, cum paritur; ac consequenter dicendum erit, in nullo aborto homicidium committi. -36. Permissum est furari, non solum in extrema necessitate, sed etiam in gravi. — 37. Famuli et famulae domesticae possunt 25 occulte heris suis surripere ad compensandam operam suam, quam maiorem iudicant salario, quod recipiunt. - 38. Non tenetur quis sub poena peccati mortalis restituere, quod ablatum est per pauca furta, quantumque sit magna summa totalis. — 39. Qui alium movet aut inducit ad inferendum grave damnum tertio, non tenetur ad restitutionem istius damni illati. - 40. Contractus mohatra1licitus est, etiam respectu eiusdem personae, et cum contractu retrovenditionis praevie 30 inito cum intentione lucri. 41. Cum numerata pecunia pretiosior sit numeranda, et nullus sit, qui non maioris faciat pecuniam praesentem quam futuram, potest creditor aliquid ultra sortem a mutuatario exigere, et eo titulo ab usura excusari. — 42. Usura non est dum ultra sortem aliquid exigitur tanquam ex benevolentia et gratitudine debitum, sed solum si exigatur tamquam ex iustitia debitum. 43. Quidni nonnisi veniale sit, detrahentis auctoritatem magnam sibi 35 noxiam falso crimine elidere? - 44. Probabile est, non peccare mortaliter qui imponit falsum crimen alicui, ut suam iustitiam et honorem defendat; et si hoc non sit probabile, vix ulla erit opinio probabilis in theologia. — 45. Dare temporale pro spirituali non est simonia, quando temporale non datur tamquam pretium, sed dumtaxat tamquam motivum conferendi vel efficiendi spirituale, vel etiam quando temporale sit solum gratuita compensatio pro spirituali, aut 40 e contra. 46. Et id quoque locum habet, etiamsi temporale sit principale motivum dandi spirituale, imo etiamsi sit finis.ipsius rei spiritualis, sic ut illud pluris aestimetur quam res spiritualis. 47. Cum dixit concilium Tridentinum 2, eos alienis peccatis communicantes mortaliter peccare, qui nisi quos digniores et ecclesiae magis utiles ipsi iudicaverint, ad ecclesias promovent, concilium vel primo videtur per hoc,,digniores" non aliud significare velle nisi dignitatem eligen45 dorum, sumpto comparativo pro positivo; vel secundo locutione minus propria ponit,,digniores“, ut excludat indignos, non vero dignos; vel tandem loquitur tertio, quando fit consursus. — 48. Tam clarum videtur, fornicationem secundum se nullam involvere malitiam et solum esse malam, quia interdicta, ut contrarium omnino rationi dissonum videatur. 49. Molities iure naturae prohibita non est; unde, si Deus eam non interdixisset, saepe esset bona et aliquando 50 obligatoria sub mortali. 50. Copula cum coniugata, consentiente marito, non est adulterium; adeoque sufficit in confessione dicere, se esse fornicatum. 51. Famulus, qui submissis humeris scienter adiuvat herum suum ascendere per fenestras ad stuprandam virginem, et multoties eidem

1 Baratra et mohatra war die in Spanien übliche Bezeichnung eines Vertrages, auf Grund dessen Waren teurer verkauft und gleichzeitig von dem Käufer billiger wieder angekauft wurden. cf. WENDEMANN, Studien i. d. roman.-kanonist. Wirtschafts- u. R.lehre II, B 1883, 61 f. Tridentinum, Sessio XXIV, decretum de ref. c. 1.

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