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IX. Siecle.

SERMENT PRONONCÉ PAR LOUIS (en langue Romane.)

Pródoamur & pœpian poblo &nrỡ cómun faluament dift di en anant in quaneďŕ faur & podir medmaz - fisaluaraico

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cut meonfradre Karlo.& madındha ·
& cad huna cosa hen om p
drae fon

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fradra faluar dift. Ino qund il meatro si faz&. zabludher nul plaid nuqua prmdrai quimeon uol erft-meonfradre karle in damnost ·

SERMENT DE L'ARMÉE GAULOISE

(en langue Romane.)

Silodhu

wgf fagrament que fonfradre karlo wraz conferuaz · Fe Karlus meoffendra demopartñlofanit 'fi wøretur nar non linepois neio nencals eut eo retur nar mrpor. in nulla auha contra lodhm ung nunli iuer.

N. le serment de louis est ici Lithographie en entier, tandis que dans l'ouvrage il n'est imprimé que jusqu'au mot faz&.

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jouter la traduction à chaque morceau, dont le texte, le style plus que suranné et la bizarre orthographe ne sont pas familiers à tout le monde. Cela regarde surtout la première pièce dont nous allons parler, et celles qui la suivront immediate

ment.

NEUVIÈME SIÈCLE.

SERMENS DE CHARLES-LE-CHAUVE, de Louis-le-Germanique et de leurs armées respectives; prêtés à Strasbourg le 16 des kalendes de mars (c'est-à-dire le mardi-gras, 14 février de) 842 (1).

Serment prononcé par Louis.

« Pro Deo amur et pro christian poblo et nostro commun saluament, d'ist di in auant, in quant Deus sauir et podir me dunat, si saluarai eo cist meon fradre Karlo, et in adiudha et in cadhuna cosa, si cum om per dreit son fradra saluar dist, in o quid

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Serment de l'armée gauloise.

« Si Lodhuuigs sagrament que son fradre Karlo

(1) Forcé, comme nous l'avons dit plus haut, de nous restreindre à des extraits, nous ne rapportons ici qu'un fragment du serment de Louis et celui de l'armée gauloise, l'un et l'autre prononcés en langue romane. Nous commençons par ce morceau, quoique très-connu, parce qu'on l'a toujours regardé comme le premier germe, l'embryon de la langue française. Nous croyons inutile de donner ici des extraits des deux sermens de Charles et de l'armée germanique en langue théotisque; nous les rapportons tous en grand détail dans notre recueil, avec l'historique et des traductions interlinéaires, accompagnées de notes.

iurat conseruat. Et Karlus meos sendra, de suo part non los tanit, si io returnar non lint pois, ne io ne neuls cui eo returnar int pois, in nulla adjudha contra Lodhuwig nun li iver (1) »

TRADUCTION. Pour l'amour de Dieu et pour le salut du peuple chrétien et le nôtre commun, de ce jour en avant, autant que Dieu me donnera savoir et pouvoir, je défendrai mon

frère Charles ici présent par aide et en toute chose, ainsi qu'on doit, selon l'équité, défendre son frère, pourvu qu'il agisse de même à mon égard.......

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«Si Louis tient le serment qu'il vient de jurer à son frère Charles; que de son côté Charles mon seigneur ne le tienne pas, et que je ne puisse, ni moi, ni autre, l'y ramener, je ne l'aiderai en rien contre Louis. »>

Nota. Nous ajoutons à notre travail le fac simile des deux seuls frag

(1) Nous donnons le texte pur de Nithard, tel qu'il est dans le manuscrit, à part cependant les mots abrégés, que le défaut de caractères abréviatifs nous oblige de rendre en toutes lettres. Nous observerons ici que le texte de Nithard a été corrigé par M. Thierry; ce savant très-versé dans les langues du moyen âge, ayant remarqué que Nithard, Franc de naissance, avait appliqué à la langue romane, l'orthographe de sa propre langue, qui était la théolisque, a crú devoir réparer cette faute involontaire en rétablissant, ainsi qu'il suit, le texte selon l'orthographe romane :

« Pro Deu amor et pro christian poble et nostre commun saluament, dest di en auant, en quant Deus sauer et poder me donet, si saluaraieu cest meon fadre Karle et en adjuda et en caduna cosa, si cum om, per dreit, son fradre saluar deit, en o qued il mi altresi faze....... »

« Si Lodewigs sagrament que son fradre Karle juret, conseruet, et Karles meos senher de soa part non lo tenet. Si ieu retornar non l'ent pois, ne ieu ne nuels que ieu retornar en pois, en nulla adjuda contre Lodewig non li ivrai.

mens en langue romane que nous rapportons ici, d'après le manuscrit de Nithard que l'on croit du Xe siècle; mais dans notre recueil, se trouvera le fac simile des quatre sermens, d'après le même manuscrit, savoir celui de Louis-le-Germanique, prononcé en langue romane, pour qu'il fût entendu de l'armée gauloise; celui de Charles en langue théotisque, pour qu'il le fût de l'armée des Germains; celui de l'armée des Germains en langue théotisque; et celui des Gaulois en langue romane.

DIXIÈME SIÈCLE.

EXTRAIT des ACTES du martyr de saint Etienne, tiré d'un manuscrit de Gatien de Tours.

« Por amor Deu, vos pri saignos barun,

Se ce vos tuit, escoter la legun

De saint Esteuue le glorieus Barrun,
Escotet la par bone entention,

Qui a ce ior reçu la passion.

Sains Esteuue fu pleins de grant bonteit,
Emmen tot celo qui creignent en Diex
Feseit miracle o nom de Dieu mendé

As cuntrat et au ces a tot dona santeit
Por ce haïerent autens li juvé......

TRADUCT. Pour l'amour de Dieu, je vous prie, seigneurs barons,
Si cela vous convient d'écouter la leçon

De saint Etienne le glorieux baron;
Ecoutez-là à bonne intention,

Il a aujourd'hui reçu la passion (la mort).
Saint Etienne fut plein de grande bonté,
Comme tous ceux qui croient en Dieu;

Il faisait miracles au nom de Dieu demandés;

Aux estropiés, aux aveugles, à tous il rendit la santé.
Pour cela si fort le haïrent les Juifs.....

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