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qu'à ce que dessus, et suivant les ordres qui vous en seront donnés par le révérendissime Claude de Granier, évêque de Genève, révérend messire François de Sales, prévôt de l'église cathédrale de S. Pierre de Genève, et révérend messire Claude d'Angeville, primicier de l'église collégiale de Saint-Jean-Baptiste de la Roche; auxquels, en tant qu'il nous concerne et peut nous appartenir, leur en avons donné et attribué tout pouvoir et autorité; et à vous de contraindre et faire contraindre tous ceux qui devront l'être, par toutes les voies de la justice dues et raisonnables,

d'y obéir et obtempérer, nonobstant appellations et oppositions quelconques, attendu le cas dont il s'agit; ne voulant ni ne pouvant et ne devant en retarder l'exécution; commandant à tous nos magistrats, ministres, justiciers, officiers et sujets, auxquels il appartiendra, d'observer les présentes, et pour l'exécution d'icelles prêter toute aide, faveur et assistance nécessaire, en tant que chacun d'eux n'aime de nous déplaire. De ce faire vous donnons pouvoir, autorité, commission, mandement; car telle est notre volonté.

EXTRAIT DES LETTRES-PATENTES
DONNÉES PAR LE DUC DE SAVOIE,

Du 12 octobre 1598. (Auguste de Sales, pag. 184.)

Par lesquelles il déclare, statue et or- | soit; de leur faire des reproches, ou dire donne :

1. Que désormais il ne sera plus permis aux personnes qui ont charge, à cause des biens et revenus ecclésiastiques, tant des chevaliers des ordres de S. Maurice et de S. Lazare que des autres quelconques, dans les bailliages de Chablais et Ternier, de les donner directement ou indirectement à loyer, ferme, exaction ou recette, à d'autres personnes qu'à celles qui font profession de la vraie religion catholique, apostolique et romaine, à peine de confiscation.

2. Qu'il soit défendu à toutes personnes, de quelque qualité et condition qu'elies soient, de menacer les catholiques, ou ceux qui désirent de rentrer dans la religion romaine, par des paroles ou des actions, ou de les maltraiter en quelque façon que ce

des invectives, ou de leur faire peur, à peine de mille livres d'amende, ou autre peine arbitraire.

3. Que les personnes de la religion prétendue réformée ne puissent plus dorénavant exercer aucune charge publique, ni être promues, reçues et admises à aucuns offices ou dignités; de sorte qu'elles ne puissent point être juges, ni avocats, ni châtelains, ni curiaux, ni procureurs, ni notaires, ni commissaires; et que l'exercice de ces dignités, charges et offices soit entièrement défendu à tous ceux qui en ont eu de semblables jusqu'à présent, avec abrogation, abolition et révocation des lettres-patentes ou constitutions qu'ils ont, comme contrats et autres actes, sous peine de faux, etc.

ENQUÊTE

DES BÉNÉFICES DU CHABLAIS,

FAITE PAR LE seigneur prÉVOT DE SALEs, le primiciER DE S. JEAN-BAPTISTE DE LA ROCHE, MESSIRE CLAUDE D'ANGEVILLE, ET LE SIEUR MARIN, PROCUREur-fiscal, Avec le grefFIER, SUIVANT les ordres DE SON ALTESSE SÉRÉNISSIME LE DUC DE SAVOIE. (Vie du Saint, par Auguste de Sales, pag. 187.)

(Avant le 12 novembre 1598.)

Au bailliage de Chablais, en deçà de la rivière de la Durance, étoient anciennement les églises paroissiales ci-dessous mentionnées, qui avoient chacune un recteur particulier; et dans l'étendue de quelques unes il y avoit des monastères d'hommes et de femmes, et des prieurés réguliers quelques autres encore leur étoient perpétuellement unies (4); c'est à savoir :

L'église de Saint-Hippolyte (2), martyr, en la ville de Thonon, en laquelle étoit autrefois un prieuré de trois moines de l'ordre de S. Benoît, et plusieurs chapelles, avec son annexe de Saint-Marcel, martyr, du lieu de Marcla, qui est maintenant entièrement ruinée. Toutes deux n'ont point de maison curiale; car celle de la ville, avec toutes les dîmes et tous les autres biens immeubles, et ceux du prieuré et des chapelles, ont été aliénés par les Bernois ou leurs ayans-cause, et sont possédés par la communauté de la ville, qui a vendu et aliéné quelques dîmes et presque tous les biens-fonds. Toutefois l'église est demeurée en son entier, les autels en étant enlevés, comme c'est la coutume des hérétiques de le faire; et maintenant le grand autel est rétabli avec les deux autres.

En la même ville il y avoit autrefois une maison de frères ermites de S. Augustin, dotée de beaucoup de revenus consistans en biens fonds et en fondations (3); mais son église avec une partie de certains biens subsiste encore : tout le reste a été aliéné.

(1) C'est-à-dire annexes.

(2) C'est-à-dire la paroisse.

(3) On n'a pas cru devoir traduire autrement, pis egatis.

L'église de Saint-Étienne, martyr, du village de Tully, avec son annexe de S. Jean-Baptiste, du village de Concise. Fn colle-ci réanmoins il n'y avoit point de fonts baptismaux, et le Saint-Sacrement n'y étoit point gardé pour les malades. Les maisons de toutes les deux sont aliénées, et possédées par des laïques, avec leurs dimes et leurs biens fonds. Dans les limites de cette paroisse étoit autrefois le célèbre prieuré conventuel de Ripaille, maintenant brûlé.

L'église de Saint-Pierre, apôtre, du village d'Armoy, avec son annexe de SaintMaurice, martyr, du lieu de Reyvroz, et l'autre de Saint-Nicolas, confesseur, du lieu de Lyau, en laquelle il y avoit autrefois un cimetière; mais on n'y administroit point les sacremens, et on n'y conservoit point la sainte Eucharistie pour les malades. Ces trois églises paroissiales étoient annexées au chapitre de l'église cathédrale de SaintPierre de Genève, par le pape Alexandre VI, depuis le 17 janvier 4494, qui étoit la troisième année de son pontificat. Depuis l'invasion du Chablais jusqu'à l'an 1590, les Génevois les ont usurpées avec tous leurs biens, dont ils ont aliéné quelques fonds, qui ne sont pas d'une petite valeur. La première a une maison curiale, les deux autres n'en ont point. Il y a encore des dîmes, des cens, et quelques biens fonds suffisans pour l'entretien des vicaires spirituels.

L'église de Notre-Dame du village de Bellevaux, avec son ancienne annexe de Saint-Jean-Baptiste, du village de Lullin; toutes deux éloignées d'une lieue l'une de l'autre. Dans la première étoit fondé autrefois un prieuré de trois moines de l'or

dre de S. Benoît, uni perpétuellement au monastère d'Aisnay du même ordre, de la ville de Lyon. La maison, les dîmes, les rentes et les autres biens fonds sont encore en leur entier; les maisons curiales ruinées, et les biens fonds des paroisses en partie vendus par les Bernois, et en partie aliénés pour des cens annuels. En la paroisse de Bellevaux, et au lieu de Vallon, étoit autrefois un monastère de chartreux, qui est maintenant ruiné avec son église : les cens, la juridiction temporelle, et tous les biens fonds ont été vendus en partie par les Bernois, et en partie aliénés sous des rentes annuelles, et sont possédés tranquillement par des laïques.

L'église de Saint-George, martyr, du village de Wally, n'a point maintenant de revenu ni de maison presbytérale; car toutes les dîmes et tous les biens fonds ont été aliénés.

L'eglise de Saint-Jacques, apôtre, du village d'Orsier, sa maison, ses dîmes, et tous les biens fonds ont été aliénés à perpétuité à certains laïques pour un cens annuel de soixante florins, monnoie de Savoie, et maintenant sont possédés par Claude de Deprès, docteur ès droits, qui a promis de les rendre pourvu qu'on lui rembourse les deniers qu'il a payés aux Bernois.

La maison de l'église de Saint-Pierre, apôtre, du village de Draillans, est détruite, et tous les biens fonds aliénés aux Génevois. Là étoit autrefois fondé un prieuré rural de l'ordre de Cluny, dont la maison subsiste avec les dîmes et rentes; mais quelques biens fonds ont été • liénés.

L'église de Notre-Dame du village des Allinges, où il y avoit autrefois un doyenné rural, avec son annexe de Saint-Maurice, martyr, du lieu de Mezinge. Toutes deux n'ont point de maisons. La première a quelques biens fonds, les autres ont été alienés pour des rentes annuelles. Les dimes sont possédées par le prévôt de l'hôpital des SS. Nicolas et Bernard de Montjou, du diocèse de Sion.

La maison presbytérale de l'église de Saint-Sylvestre, confesseur, du village de Perrigny, est détruite; les biens fonds ont été en partie vendus, et en partie aliénés par les Bernois. La sixième partie des di

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mes appartenoit autrefois au recteur, les cinq autres à l'abbé du monastère de Filly, des chanoines réguliers de l'ordre de S. Augustin maintenant toutes ces dîmes appartiennent aux chevaliers de S. Maurice et de S. Lazare, par concession du pape Grégoire XIII.

L'église de Saint-Nicolas, confesseur, du village de Bracorans. Avant l'invasion du pays, il y avoit un monastère de religieuses de l'ordre de Citeaux, que l'on appeloit du Lieu, dont l'église subsiste avec une partie du monastère : la maison presbytérale et quelques biens fonds ont été aliénés par les Bernois pour une certaine rente annuelle. Les dîmes étoient autrefois divisées en cinq parts, dont deux appartenoient aux curés (1), et les trois autres à l'abbé du monastère de Notre-Dame d'Aux, de l'orde de Citeaux, qui les possède encore maintenant; et les chevaliers de S. Maurice ont celle du recteur (2).

L'Église de Saint-Étienne, martyr, du village de Servens, a sa maison presbytérale avec quelques fonds, les autres ont été aliénés pour une rente annuelle les dimes sont possédées par les chevaliers de S. Maurice.

:

L'église de Saint-Jean-Baptiste, du village de Fessy, a sa maison curiale avec quelques fonds et quelques rentes; le reste est aliéné. Une certaine partie des dimes appartenoit autrefois au recteur, les autres sont encore possédées par l'abbé d'Aux, et les chevaliers de S. Maurice possèdent celle du curé.

L'église de Saint-Maurice, martyr, du village de Lully, a quelques cens et dîmes qui appartenoient autrefois au curé, et qui appartiennent maintenant aux chevaliers de S. Maurice. La maison et quelques biens fonds sont aliénés pour une rente annuelle.

L'église de Saint-Maurice, martyr, du village de Brentona, avec son annexe de Saint-Ours, martyr, du lieu de Vigny. Celle-ci est en partie détruite; celle-là a sa maison et quelques fonds; les autres sont vendus et aliénés pour une rente annuelle. D'icelles dépendent encore certains cens et dimes de froment possédés par in(1) Le mot curé est pris ici pour vicaire; (2) et celui de recteur pour celui de curé, selon notre manière de parler.

divis par le prévôt de Montjou et quelques laïques. Les chevaliers possèdent tout ce qui appartient à la paroisse.

L'église de Saint-Sylvestre, confesseur, du village d'Avully, est entièrement détruite, et n'a point de maison : les biens fonds sont en partie vendus pour une rente annuelle, et en partie autrement aliénés. L'abbé d'Aux perçoit, avec quelques laïques, les dimes et cens, par indivis et égales portions.

L'église de Saint-Pierre, apôtre, du vil lage de Bons, a sa maison avec quelques fonds; tout le reste est aliéné pour des rentes. Elle a, outre cela, quelques cens et la troisième partie des dîmes de tous les blés; et pour les deux restantes, elle les a par indivis avec le monastère des religieuses du Lieu et tout cela est encore possédé par les chevaliers,

L'église de Saint-Didier, martyr, du village du même nom, est de pareille condition que celle de Bons, comme aussi l'église de Sainte-Marie-Magdeleine, du village de Sassel.

L'église de Saint-Maurice, martyr, du village de Brens, a sa maison et presque tous ses biens fonds aliénés. Ses dîmes sont divisées en trois parties, dont elle a la troisième pour les deux autres, elle les a par indivis en partie avec la chapelle de Notre-Dame de Compassion, fondée autrefois en l'église de Bons, et en partie avec quelques gentils-hommes laïques. Elle a, outre cela, des cens, et le tout est possédé par les chevaliers.

La maison et les biens fonds de l'église de Saint-Pierre, apôtre, du village de Machilly, sont en partie vendus, et en partie aliénés, moyennant une rente. Elle perçoit toutes les dimes tant de blé que du vin. Les chevaliers possèdent cela maintenant.

La maison presbytérale de l'église de Saint-Sergue, du village du même nom, est ruinée; les biens en partie vendus, en partie aliénés. Elle a quelques cens. Le curé perçoit une partie des dimes tant de blé que de vin, par indivis avec l'abbé d'Aux : il y a un prètre qui en est légitimement pourvu.

L'église de Notre-Dame, du village de Genevry, avec son annexe de Saint-Eustache, martyr, du village de Buringe. Toutes

deux son, sans maison. Elles ont quelques biens fonds; les autres sont en partie vendus, en partie aliénés. Outre cela, elles possèdent quelques dimes par indivis avec l'abbé d'Aux.

L'église de Saint-George, martyr, du village de Vegi, a sa maison en partie ruinée, et quelques fonds; les autres sont en partie vendus, en partie aliénés : et de plus quelques cens et dîmes de tous les blés et vins, par indivis avec quelques gentilshommes laïques, lesquels cens et dimes sont maintenant possédés par les frères prêcheurs de l'ordre de S. Dominique de la ville de Chambéry et du diocèse de Grenoble, par la concession de son altesse.

L'église de Saint-Loup, confesseur, du village de Douaine, avec son annexe de Saint-Apre, aussi confesseur, du lieu de Loisin. Celle-ci n'a point de maison; l'autre, avec quelques biens, est aliénée; et en icelle étoit autrefois un prieuré rural de l'ordre de S. Benoît, d'où dépendent toutes les dimes tant de blé que de vin, avec quelques biens fonds. Ce prieuré a sa maison, qu'un certain gentilhomme laïque possède avec ses revenus, par la conces sion de son altesse.

L'église de Saint-Étienne, martyr, du village de Baleyson, a sa maison et les biens aliénés. Elle perçoit les dîmes de tous les blés par indivis avec quelques gentilshommes laïques, lesquelles dimes néanmoins son recteur possède, lequel en est légitimement pourvu.

Quelques biens de l'église de Saint-JeanBaptiste, du village de Massongy, ont été en partie vendus, et en partie aliénés. Elle a toutefois quelques cens, la maison presbytérale, et quelques biens fonds, que les curés légitimement pourvus ont possé dés jusqu'à présent par indivis avec cer tains gentilshommes laïques, aussi bien que les dimes du blé et du vin.

L'église de Notre-Dame du bourg de Filly, en laquelle étoit autrefois un monas tère de huit chanoines réguliers de l'ordre de S. Augustin, qui a été aliéné par les Bernois à un certain gentilhomme laïque, qui en a en partie vendu et en partie aliéné les biens fonds, aussi bien que ceux de la paroissiale. Les dîmes, cens, et autres biens sont possédés par les chevauers.

L'église de Saint-Maurice, martyr, du village de Sier, avec son annexe de NotreDame du lieu de Chavanay, a sa maison et quelques biens fonds; tout le reste est aliéné. Les dimes dépendent de l'abbaye de Filly, et sont possédées par les chevaliers.

L'Église des SS. Ferréol et Ferruce, martyrs, du village de Margencel, a sa maison et quelques biens fonds; le reste est en partie vendu, en partie aliéné. Mais outre cela elle a quelques cens et dîmes, que les chevaliers possèdent par indivis avec le doyen des Allinges.

L'église de Saint-Barthélemy, apôtre, du village d'Anthy. Sa maison, tous ses biens fonds, toutes les dimes tant de blé que de vin, appartenans autrefois au doyen des Allinges, ont été en partie ven dus, en partie aliénés par les Bernois; et pour cette raison elle n'a point de revenu. L'église de Saint-Symphorien, martyr, du village d'Eschevenay, a sa maison et quelques biens aliénés par les Bernois (il y en a toutefois quelques-uns en fonds), et une partie des dîmes : les autres dépendent de l'abbaye de Filly, et sont possédés par les chevaliers.

L'église de Saint-Pancrace, martyr, de la ville d'Yvoire, avec son annexe de SaintMartin, confesseur, du village de Narny. Toutes deux sont sans maison. Celle d'Yvoire est presque détruite. L'église a quelques biens fonds; les autres sont en partie vendus, en partie aliénés. Les dimes dépendent en partie de l'abbaye de Filly, et sont entre les mains des chevaliers, et en partie sont perçues par les gentilshommes laïques.

L'église de Saint-Pierre, apôtre, du village de Messery, a sa maison avec quelques biens fonds, le reste est aliéné. Une certaine partie des dimes appartient au prieuré de Douaine, et une autre au chapitre de l'église cathédrale de Saint-Pierre de Genève, laquelle partie a été usurpée par les hérétiques Génevois; et une troisième partie est possédée par quelques gentilshommes enfin il y a une quatrième partie, qui dépend de l'abbaye de Filly.

L'église de Notre-Dame, du village de Cusy, a sa maison, qui menace ruine : ses biens fonds sont aliénés. Les dimes appartiennent à l'abbé du monastère de Notre

Dame d'Abondance, des chanoines réguliers de l'ordre de S. Augustin, lequel abbé a payé jusqu'à présent une pension annuelle au curé. Ce sont les dominicains de Chambéry qui jouissent actuellement de cette pension, par la concession du duc.

L'église de Saint-George, martyr, de la ville d'Hermance, a sa maison presque ruinée, et quelques biens fonds, les autres étant ou vendus ou aliénés : outre cela quelques cens. Les dîmes sont possédées par l'abbé d'Abondance et par quelques laïques.

L'église de Notre-Dame, du village d'Asnières, et l'église de Saint-Jean-Baptiste, du village de Corsier, sont d'une même condition l'une et l'autre leurs maisons sont détruites; leurs biens fonds ou vendus ou aliénés Le recteur légitimement pourvu possède des dîmes.

L'église de Notre-Dame, au village de Marsilly, au-delà de la Durance, est tout aliénée à des gentilshommes, maisons, biens fonds et dimes.

L'église de Saint-Jacques, apôtre du village de Martigny, autrefois filleule et annexe de l'église de S. Pierre, apôtre, du village de Lugrin, au-delà de la Durance, n'a ni maisons, ni biens fonds, ni dîmes, ni cens; tout est aliéné à des gentilshommes laïques.

Tel est l'état des églises de Chablais, en deçà de la Durance : voici maintenant celui des églises du bailliage de Ternier.

BAILLIAGE DE TERNIER.

L'église de Saint-Maurice, martyr, du village de Very, sous la montagne de Salève, a sa maison et quelques biens fonds, quelques cens et quelques dimes; le reste est aliéné. Elle perçoit une pension annuelle des dimes de la paroisse de Troines, appartenantes au chapitre de l'église cathédrale, et usurpées par les hérétiques de Genève. Les autres revenus sont possédés par les chevaliers de S. Lazare.

L'église de Saint-Martin, confesseur, du village de Collonges sous le mont Salève, avec son annexe de Saint-Mammert, du village d'Erchant. Celle-ci n'a point de maison; celle-là en a une, mais presque ruinée, avec quelques biens fonds: les autres biens de l'une et de l'autre ont été

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