et seulement depuis 1855, sur onze membres, un Catholique. La proportion en tout est généralement de un sur douze. Les écoles, EXCLUSIVEMENT sous la direction des pasteurs. Les Catholiques n'ont pu encore obtenir la séparation des deux sexes dans ces écoles. On y voit pèle-mêle des garçons et des filles de douze à quinze ans ! Et saint Alphonse de Lignori ne voudrait pas qu'une fille apprit à écrire, mème de son jeune frère, s'il n'y pas de mattresse pour l'enseigner. Il n'est sorte d'entraves qu'on n'apporte dans les campagnes aux mariages entre Catholiques. Enfin, il semble qu'on veuille, par tous les moyens imaginables et au mépris de toutes les lois, pervertir la population catholique, ne pouvant la protestantiser, mais elle a pour se maintenir des ressources que la Vénérable Compagnie ne détruira pas la prière, la vigilance des curés, les secours d'en-haut. La Providence a assez montré les Genevois aux Catholiques; il faut maintenant qu'elle montre les Catholiques aux Gènevois. FIN DE LA NOTE. |