( 58 ) servait par elle une apparence de liberté la vorable à ses vues. S'il était fondé à les écarter comme ayan outrepassé les limites de leurs pouvoirs nous devions penser que toute espèce d'op position allait devenir criminelle; et nous de vions en conclure qu'on ne prendrait plus dé sormais la peine de nous tromper par les for mes accoutumées de la constitution. Chaque jour nous en fournissait d'ailleurs une preuve nouvelle; chaque jour il arrachait un feuillet de cette charte qui, suivant les expressions de Buonaparte lui-même, était fondée sur les principes immuables du gouvernement représentatif, sur les droits sacrés de la propriété, de l'égalité et de la liberté. ( Ar rêté des consuls, 21 frimaire an 8.) C'était sans doute pour se moquer de nous qu'il parlait encore des droits sacrés de la pro priété, quand il perpétuait en même temps le séquestre des forêts qui appartenaient à des Français déclarés non émigrés. C'était pour se moquer de nous qu'il parlait de propriétés, quand il autorisait la caisse d'amortissement à s'emparer du produit de bois des communes. C'était pour se moquer de nous, qu'il s'em parait lui-même du château de Saint-Cloud après l'avoir refusé de la main des tribuns, qui, à la vérité, n'avaient pas plus le droit de le lui offrir qu'il n'avait celui de le prendre. C'était enfin pour se moquer de nous, férait à son conseil d'état le pouvoir de casqu'il Iâte du tribunal de cassation etc En vertu de la Loi du 19 Juillet 1793, deux exemplaires de cet Ouvrage sont déposés à la bibliothèque nationale. Tous les exemplaires sont signés par l'Auteur. SUR L'HISTOIRE D'AVIGNON, Suivi d'un apperçu sur l'état ancien et Par J. GUERIN, Ancien professeur d'Histoire naturelle; Pro- A AVIGNON, Chez la veuve GUICHAR D., Imp. Lib. 1807. 20485. |