Œuvres complètes, avec des examens sur chaque pièce, précédées de sa vie et de son éloge, par Laharpe, Tom 2

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Strona 418 - Fuyons dans la Nuit infernale. Mais que dis-je ? Mon Père y tient l'Urne fatale. Le Sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains Minos juge aux Enfers tous les pâles Humains. Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible...
Strona 8 - Je les conjure d'avoir assez bonne opinion d'eux-mêmes pour ne pas croire qu'une pièce qui les touche et qui leur donne / du plaisir puisse être absolument contre les règles. La principale règle est de plaire et de toucher. Toutes les autres ne sont faites que pour parvenir à cette première.
Strona 214 - Je sais tous les chemins par où je dois passer ; Et si la mort bientôt ne me vient traverser, Sans reculer plus loin l'effet de ma parole, Je vous rends dans trois mois au pied du Capitole. Doutez-vous que l'Euxin ne me porte en deux jours Aux lieux où le Danube y vient finir son cours?
Strona 88 - L'éloignement des pays répare en quelque sorte la trop grande proximité des temps : car le peuple ne met guère de différence entre ce qui est, si j'ose ainsi parler, à mille ans de lui, et ce qui en est à mille lieues.
Strona 373 - Athènes me montra mon superbe ennemi. Je le vis, je rougis, je pâlis à sa vue; Un trouble s'éleva dans mon âme éperdue; Mes yeux ne voyaient plus, je ne pouvais parler; Je sentis tout mon corps et transir et brûler.
Strona 215 - S'ils suivent au combat des brigands qui les vengent, De quelle noble ardeur pensez-vous qu'ils se rangent Sous les drapeaux d'un roi longtemps victorieux., Qui voit jusqu'à Cyrus remonter ses aïeux? Que dis-je? En quel état croyez-vous la surprendre? Vide de légions qui la puissent défendre, Tandis que tout s'occupe à me persécuter, Leurs femmes, leurs enfants pourront-ils m'arrêter?
Strona 399 - OEnone, et ne suis point de ces femmes hardies Qui, goûtant dans le crime une tranquille paix, Ont su se faire un front qui ne rougit jamais.
Strona 430 - Le ciel, dit-il , m'arrache une innocente vie. « Prends soin après ma mort de la triste Aricie. « Cher ami , si mon père un jour désabusé « Plaint le malheur d'un fils faussement accusé, « Pour apaiser mon sang et mon ombre plaintive, « Dis-lui qu'avec douceur il traite sa Captive;
Strona 372 - Ariane, ma sœur ! de quel amour blessée \ Vous mourûtes aux bords où vous fûtes laissée ! \ ŒNONE Que faites-vous, madame?
Strona 61 - M'ordonnât elle-même une absence éternelle. Moi-même j'ai voulu vous entendre en ce lieu. Jen'écoute plus rien:et, pour jamais, adieu... Pour jamais ! Ah, seigneur! songez-vous en vous-même Combien ce mot cruel est affreux quand on aime? Dans un mois, dans un an , comment souffrirons-nous, Seigneur , que tant de mers me séparent de .vous ; Que le jour recommence et que le jour finisse -Sans que jamais Titus puisse voir Bérénice, Sans que de tout le jour je puisse voir Titus...

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