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REFRAIN.

Vierge du Chêne, en ta sainte chapelle
Le pèlerin respire un vrai bonheur;

Dans ses transports, à la voix qui l'appelle,
Il te répond: Vierge, voilà mon cœur.

2.

Les doux concerts et les pieux cantiques
De cette foule humblement à genoux,

(bis.)

Comme un parfum montent aux saints portiques Pour implorer un Ciel propice et doux.

3.

Ici, tout près du béni sanctuaire,

Il est un lieu cher à tout cœur aimant.
La Vierge un jour, dans l'arbre solitaire,
Parut brillante aux regards d'une enfant.

4.

C'est à tes pieds, auguste protectrice,
Que nous jurons d'être à Dieu sans retour,
De notre cœur offre le sacrifice

Au Fils divin, objet de ton amour.

5.

De temps meilleurs tu donnes l'espérance,
A tes enfants prodigue tes faveurs,
Que le pardon descende sur la France,
De repentir pénètre tous les cœurs.

6.

A vous nos cœurs.

(L'Abbé Cuinet, curé d'Amondans.)

CHOEUR.

A vous nos cœurs, Notre-Dame du Chêne,
Après Jésus, nous n'aimerons que vous,
Rien ne pourra briser l'heureuse chaîne
Qui nous unit par des liens si doux.

1.

(bis.)

Vierge du Chêne, ô tout aimable Mère,
Vous nous offrez votre cœur plein d'amour.
Pour vous aimer, vous bénir et vous plaire,
Nous nous donnons tout à vous sans retour. (bis.)

2.

Heureux enfants, quelle pieuse ivresse
Nous éprouvons sur ce cœur maternel;

D'un trait d'amour ce tendre cœur nous blesse,
Et la blessure est le gage du Ciel.

7.

Le cantique de Longeville (1).

(Air Vers l'autel de Marie.)

1.

Ton image, ô Marie,

Fut placée en ces lieux,

Et la Comté bénie

T'adresse tous ses vœux.

(bis.)

(1) Ce cantique a été composé pour le pèlerinage du 27 mars 1871, accompli par la paroisse de Longeville en reconnaissance de la protection accordée aux

REFRAIN.

Veille, veille toujours sur nous,
Veille, veille toujours sur nous,
Veille, veille toujours sur nous.

2.

Ici, comme nos mères,
Au pied de ton autel,
T'adressaient leurs prières
Pour apaiser le Ciel!

3.

Céleste sentinelle,

Tes regards sont pour nous,
Et de ta citadelle

Tu as veillé sur nous.

4.

Nos enfants, ô Marie,
Tu nous les a rendus.
Fais que, dans la patrie,
Ils soient tous des élus.

5.

Au fort de la bataille

Tu les a conservés,

Le fer et la mitraille

Les ont tous respectés.

soldats de cette paroisse pendant la guerre francoprussienne; le souvenir de cette faveur signalée est consacré par une plaque de marbre.

6.

Notre reconnaissance,
Mère du bel amour,

Scelle notre alliance

Avec toi sans retour.

7.

De ta sainte chapelle
Regarde nos plateaux.
Vierge aimable et fidèle,
Mets fin à tous nos maux.

8.

Longeville te prie

Et t'invoque en ces jours.
Vierge à jamais bénie,

Protège-nous toujours.

9.

A regret, ô Marie,

Nous quittons ces saints lieux.

Vierge bonne et chérie,

Daigne exaucer nos vœux.

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8.

Le cantique de Dammartin (1).
(Soeur M.-L. Visit. d'Ornans.)

Re

1.

O chérubins, mêlez votre harmonie
A mes accords, à mes accents pieux;
Pour célébrer la gloire de Marie

Il me faudrait le cantique des cieux.

(1) Dédié à S. G. Mgr Foulon, en souvenir de la conservation miraculeuse d'un Titre de Bienfaiteur de Notre-Dame du Chene, dans l'incendie qui, le

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REFRAIN.

Louange à toi, Vierge du Chêne,
Dieu t'investit de son pouvoir,
Sois de mon cœur la souveraine,
En toi repose mon espoir.

2

Moïse a vu résister à la flamme
L'ardent buisson, signe mystérieux :
Ainsi, naguère, à nos yeux, Notre-Dame
Du feu vainquit l'effort impétueux.

ཉ་

Si le buisson me dit qu'Elle fut mère
Dans la splendeur de la virginitė,
De son pouvoir, Dammartin, à la terre
Dit l'étendue et la sublimité.

4.

En un instant s'embrase le village
Et rien n'échappe au terrible élément.
Seule, prodige! une fragile image
Reste appendue au mur encor fumant.

5.

(bis)

Vierge du Chêne, ô puissante Marie!
Gloire à ton nom tu triomphes du feu
Comme autrefois, dans son Eucharistie,
A Faverney, triompha notre Dieu.

26 mars 1884, consuma la maison de M. Chrysologue Clerget, avec une partie du village de Dammartin (près de Baume-les-Dames).

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