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Que mon âme vous bénisse, ô mon Dieu, et qu'elle n'oublie jamais toutes les grâces qu'elle a reçues de vous. C'est vous qui lui pardonnez ses offenses, qui guérissez ses langueurs, qui l'avez délivrée de la mort, et qui la couronnez de miséricorde et de bienfaits. Vous ne m'avez pas traité selon mes péchés, et vous ne m'avez pas rendu ce que mes fautes méritaient. Mais parce que vous connaissez ma fragilité, vous avez eu pitié de moi, comme un père a compassion de ses enfants. Faites, Seigneur, que je vous aime beaucoup, parce que vous m'avez remis beaucoup de péchés.

Renouvellement des résolutions

PRIÈRE DE S. FRANÇOIS DE SALES

Hélas! Seigneur, à quoi pensais-je quand je ne pensais pas à vous? De quoi me ressou venais-je quand je vous avais oublié ? Qu'aimais-je quand je ne vous aimais pas ? N'étaisje pas misérable de servir la vanité au lieu de la vérité? Hélas! le monde, qui n'est fait que pour me servir, dominait et maîtrisait mon affection. Je vous renonce, pensées vaines, souvenirs inutiles, amitiés infidèles, services perdus et misérables. Ah! Seigneur, vous serez désormais l'unique lu

mière de mon entendement, vous serez l'objet de ma souvenance, qui ne s'occupera qu'à se représenter la grandeur de votre bonté si divinement exercée à mon endroit ; vous serez les seules délices de mon cœur et l'unique bien-aimé de mon âme.

O Dieu, soyez-moi en aide; que votre main secourable soit sur ce pauvre et faible courage. Voilà, Seigneur, ce pauvre et misérable cœur, qui a conçu par votre bonté plusieurs saintes affections; mais, hélas ! il est trop faible et trop chétif pour effectuer, sans votre aide, le bien qu'il désire. J'invoque la très sainte Vierge Marie, mon bon ange et fidèle gardien, et tous les saints du paradis ; que leur faveur me soit maintenant propice, s'il vous plaît.

10.

EXERCICE

POUR LA SAINTE COMMUNION

Tiré de l'Imitation de Jésus-Christ, liv. IV (1)

La communion est ce festin sacré, que Dieu, dans sa sagesse et dans l'excès de son amour infini envers les hommes, a préparé pour la nourriture et la sanctification de nos âmes. Jésus-Christ, caché sous les voiles

(1) Traduction de M. l'abbé Petetin.

ou apparences du pain et du vin, nous y offre son Corps à manger et son Sang à boire; en sorte que toutes les fois qu'on communie, on mange réellement ce Corps adorable, et on boit véritablement ce Sang précieux: celui qui communie s'unit étroitement à Jésus-Christ, et Jésus-Christ de même s'unit avec lui: c'est pourquoi cette action sainte est appelée communion.

C'est à la Messe, au temps de la Consécration et par la vertu des paroles toutes-puissantes de Jésus-Christ. prononcées par le prêtre sur les pains ou hosties, que se fait le changement miraculeux de ces hosties au Corps et au Sang de Jésus-Christ, après quoi il n'y a plus de pain ni de vin, mais Jésus-Christ est tout entier sous chacune de ces espèces; et c'est là le Sacrement de l'Eucharistie, le saint Sacrement de l'Autel.

Le Sacrement de l'Eucharistie est le plus auguste de tous les Sacrements et le plus propre à nous sanctifier. Nous y recevons Jésus-Christ lui-même en personne, l'auteur de toute sainteté. C'est le Pain vivant, descendu du Ciel, qui donne la bienheureuse immortalité à ceux qui le mangent en état de grâce; mais qui est une source de mort pour ceux qui, comme Judas, le reçoivent en état de péché mortel.

Pour participer infailliblement aux effets de la bonne Communion, apportez-y les dispositions nécessaires. Mais pour vous y préparer, n'attendez pas le jour qu'il vous faudra communier. Prévenez-le en vous présentant au Tribunal de la Pénitence, même dès la veille, ou quelques jours auparavant, s'il est besoin. afin d'avoir du temps pour vous mieux disposer.

Actes avant la Communion

ACTE DE FOI

Vous voici présent tout près de moi, sur l'autel, vous, mon Dieu, le saint des saints, le Créateur des hommes et le Seigneur des anges!

Dans le sacrement de l'autel, vous êtes présent tout entier, ô Jésus-Christ, Dieu et homme; et l'on y recueille avec abondance les fruits du salut éternel, toutes les fois que l'on vous reçoit dignement et avec dévotion.

C'est une chose merveilleuse, mais digne de foi, quoique supérieure à l'intelligence. humaine, que vous, Seigneur mon Dieu, vrai Dieu et vrai homme, soyez contenu tout entier sous l'apparence d'un peu de pain et de vin, et que sans être consumé, vous soyez mangé par celui qui vous reçoit.

Éclairez mes yeux pour contempler un si grand mystère, et fortifiez ma foi pour le croire d'une foi inébranlable.

Car c'est votre œuvre et non celle d'une puissance humaine; c'est votre institution sacrée, et non une invention de l'homme.

Aussi ne trouve-t-on personne qui soit, par lui-même, capable de saisir et de comprendre ces choses, qui passent même la pénétration des anges.

Que pourrai-je donc découvrir et comprendre d'un mystère si relevé el si profond, moi, indigne pécheur, cendre et poussière ?

Seigneur, dans la simplicité de mon cœur (1), animé d'une foi sincère et ferme,

(1) I. Paral., xxix, 17.

et sur votre ordre, je m'approche de vous avec espérance et respect, et je crois véritablement que vous êtes ici présent dans le sacrement, comme Dieu et comme homme.

ACTE D'ESPÉRANCE

Vous m'ordonnez, ô mon Dieu, d'approcher de vous avec confiance, si je veux avoir part avec vous (1), et de recevoir l'aliment de l'immortalité, si je désire obtenir la vie et la gloire éternelles.

Venez à moi, dites-vous, vous tous qui étes fatigués et accablés, et je vous soulagerai (2).

Oh! qu'elle est aimable et douce à l'oreille d'un pécheur, cette parole par laquelle vous invitez, vous, Seigneur mon Dieu, le pauvre et l'indigent à la communion de votre corps sacré !

Mais qui suis-je, Seigneur, pour oser m'approcher de vous?

Voilà que les cieux des cieux ne peuvent vous contenir (3), et vous dites: Venez tous à moi (4) !

Me confiant en votre bonté et en votre grande miséricorde, je viens à vous, Sei

(1) Jean, XIII, 8.

(2) Matth., x1, 28.
(3) III. Rois, vIII, 27.
(4) Matth., x1, 28.

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