Oeuvres choisies de Marmontel ...E. Ledoux, 1825 |
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... lettres dans la Grèce , au temps d'Eschyle et de Sophocle , le goût se trou- va - t - il formé : il n'y eut que Thespis de barbare . Il n'en a pas été de même pour l'Europe mo- derne , où la philosophie n'est venue que très long - temps ...
... lettres dans la Grèce , au temps d'Eschyle et de Sophocle , le goût se trou- va - t - il formé : il n'y eut que Thespis de barbare . Il n'en a pas été de même pour l'Europe mo- derne , où la philosophie n'est venue que très long - temps ...
Strona 29
... lettres en général . L'affaire du goût dans les petites choses , c'est la parure ; dans les grandes , c'est la décence et une noble simplicité . Dans les arts intellectuels , comme dans les arts mécaniques , tout n'est pas riche par le ...
... lettres en général . L'affaire du goût dans les petites choses , c'est la parure ; dans les grandes , c'est la décence et une noble simplicité . Dans les arts intellectuels , comme dans les arts mécaniques , tout n'est pas riche par le ...
Strona 40
... lettres , l'Italie moderne eut le même bonheur qu'avait eu l'Italie an- cienne , d'être voisine de la Grèce , et d'en tirer immédiatement ses lumières et ses exemples . L'orient , sous les empereurs jusqu'à l'invasion des Turcs , n ...
... lettres , l'Italie moderne eut le même bonheur qu'avait eu l'Italie an- cienne , d'être voisine de la Grèce , et d'en tirer immédiatement ses lumières et ses exemples . L'orient , sous les empereurs jusqu'à l'invasion des Turcs , n ...
Strona 41
... lettres n'eut jamais d'é- clipse totale . Le commerce avec l'Orient , les relations des deux églises , leur rivalité , leurs querelles , le mouvement que donnaient aux esprits les héré- sies et les conciles , la lecture habituelle des ...
... lettres n'eut jamais d'é- clipse totale . Le commerce avec l'Orient , les relations des deux églises , leur rivalité , leurs querelles , le mouvement que donnaient aux esprits les héré- sies et les conciles , la lecture habituelle des ...
Strona 44
... lettres et des arts , était pour nous à peine le faible cré- puscule d'un siècle de lumières . Ce n'est pas qu'il n'y eût en France des hommes très instruits et très judicieux : dans aucun temps on n'en a vu à côté desquels on ne pût ...
... lettres et des arts , était pour nous à peine le faible cré- puscule d'un siècle de lumières . Ce n'est pas qu'il n'y eût en France des hommes très instruits et très judicieux : dans aucun temps on n'en a vu à côté desquels on ne pût ...
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Kluczowe wyrazy i wyrażenia
Aristophane Aristote arts arts libéraux assez barreau beau beauté bienséances Boileau Bossuet Britannicus carac caractère cause chaleur chant charme chœur choses Cicéron Cinna cœur comédie comique Corneille couleurs critique Démosthène dessein Dieu dire doit donne Élém éloquence Eschine espèce esprits Euripide eût exemple fable force génie genre goût Grecs Henriade Homère homme idées imitation jamais juge juste l'action l'ame l'amplification l'Arioste l'art l'autre l'éloquence l'Énéide l'épopée l'esprit l'expression l'homme l'Iliade l'imagination l'orateur l'oreille l'un laisse langue Littér Longin lui-même Ménandre ment Mérope mieux modèle mœurs Molière morale mouvements moyens musique nature naturel objet Orat orateurs parler parole passions pathétique peindre peint peinture pensée personnage peuple Phèdre plaisir Plaute Plutarque poème poésie poète qu'un quelquefois Quintilien raison ressemble ridicule rien s'il scène sens sensible sentiment serait seul siècle simple Sophocle souvent style sublime talent Térence théâtre tion tragédie vérité veut vice Virgile Voilà Voltaire vrai yeux
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Strona 200 - Un mal qui répand la terreur, Mal que le ciel en sa fureur Inventa pour punir les crimes de la terre, La peste (puisqu'il faut l'appeler par son nom), Capable d'enrichir en un jour l'Achéron, Faisait aux animaux la guerre.
Strona 214 - Ils suivaient sans remords leur penchant amoureux ; Tous les jours se levaient clairs et sereins pour eux. Et moi, triste rebut de la nature entière, Je me cachais au jour, je fuyais la lumière : La mort est le seul Dieu que j'osais implorer.
Strona 208 - C'est peu de t'avoir fui, cruel, je t'ai chassé; J'ai voulu te paraître odieuse, inhumaine; Pour mieux te résister, j'ai recherché ta haine. De quoi m'ont profité mes inutiles soins? Tu me haïssais plus, je ne t'aimais pas moins.
Strona 433 - Misérable! et je vis! et je soutiens la vue De ce sacré Soleil dont je suis descendue ! J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux ; Le ciel , tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher?
Strona 189 - Dieux ! que ne suis-je assise à l'ombre des forêts ! Quand pourrai-je, au travers d'une noble poussière. Suivre de l'œil un char fuyant dans la carrière?
Strona 569 - Toutes ces critiques sont le partage de quatre ou cinq petits auteurs infortunés qui n'ont jamais pu par eux-mêmes exciter la curiosité du public. Ils attendent toujours l'occasion de quelque ouvrage qui réussisse, pour l'attaquer : non point par jalousie , car sur quel fondement seraient-ils jaloux?
Strona 434 - Que diras-tu, mon père, à ce spectacle horrible? Je crois voir de ta main tomber l'urne terrible; Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même de ton sang devenir le bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta famille; Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta fille.
Strona 366 - Oiseau jaloux, et qui devrais te taire, Est-ce à toi d'envier la voix du Rossignol, Toi que l'on voit porter à l'entour de ton col Un arc-en-ciel nue...
Strona 505 - Celui qui met un frein à la fureur des flots Sait aussi des méchants arrêter les complots. Soumis avec respect à sa volonté sainte, Je crains Dieu, cher Abner, et n'ai point d'autre crainte Cependant je rends grâce au zèle officieux Qui sur tous mes périls vous fait ouvrir les yeux.
Strona 224 - Comme il disait ces mots , Du bout de l'horizon accourt avec furie Le plus terrible des enfants Que le nord eût portés jusque-là dans ses flancs. L'arbre tient bon ; le roseau plie. Le vent redouble ses efforts , Et fait si bien qu'il déracine Celui de qui la tête au ciel était voisine , Et dont les pieds touchaient à l'empire des morts.