Histoire de la littérature grecque: Periode attique. Tragédie. Comédie. Genres secondaires. Par Maurice Croiset. 1891

Przednia ok³adka
E. Thorin, 1891
 

Kluczowe wyrazy i wyra¿enia

Popularne fragmenty

Strona 159 - ... plus de force et d'autorité qu'ils étaient plus solennels et plus rares. Une grande pompe, un immense rassemblement d'hommes, une sorte de communion spontanée des âmes dans un même sentiment religieux, la joie de la fête, la piété, l'enthousiasme, la curiosité, tout contribuait à donner aux choses de la scène une puissance extraordinaire. Dans ces grands jours de la poésie et de la religion, les âmes étaient plus vibrantes et plus impressionnables, les esprits étaient plus dociles,...
Strona 414 - L'histoire de la comédie en Grèce est plus intimement liée que nulle part ailleurs à celle de la tragédie. Non seulement, comme partout, ces deux genres ont cohabité sur les mêmes scènes et ont exercé l'un sur l'autre une influence constante, mais de plus, issus du même culte, animés de la même inspiration religieuse, ils ont jusqu'à la fin servi et honoré le môme dieu.
Strona 260 - ... mettre, toi mortel, au-dessus d'eux. Ah ! elles ne sont pas d'aujourd'hui ni d'hier ces lois-là! Elles ont été et elles seront toujours, et personne ne peut dire quand elles ont commencé.
Strona 65 - Namque primum Agatharchus Athenis, Aeschylo docente tragoediam, (ad) scaenam fecit et de ea commentarium reliquit. Ex eo moniti Democritus et Anaxagoras de eadem re scripserunt, quemadmodum oporteat ad aciem oculorum radiorumque...
Strona 343 - ... illud quidem nemo non fateatur necesse est, iis, qui se ad agendum comparant, utiliorem longe fore Euripidem : namque is et in sermone (quod ipsum reprehendunt , quibus gravitas et cothurnus et sonus Sophoclis videtur esse sublimior) magis accedit oratorio generi; et sententiis densus, et in iis, quae a sapientibus tradita sunt, paene ipsis par, et dicendo ac respondendo cuilibet eorum , qui fueruntin foro diserti, comparandus; in affectibus vero quum omnibus mirus, tum in iis, qui miseratione...
Strona 160 - Les grands esprits eux-mêmes étaient frappés de cette « sagesse » de la tragédie, qui produisait de si ingénieuses combinaisons, qui révélait si bien la nature humaine, qui exprimait en si belles sentences tant de pensées utiles et instructives. Et en fait, chacun, en sortant du spectacle, emportait avec lui toute une provision de souvenirs utiles. On venait de vivre pendant quelques heures d'une vie plus haute, plus instructive et plus lumineuse, qui ne pouvait manquer de se refléter...
Strona 350 - C'est donc en vain que dans ton berceau mon sein t'a donné son lait : c'est à cela qu'ont abouti tant de peines, tant de soucis qui ont consumé ma jeunesse. Allons, une fois encore, une dernière fois, donne un baiser à ta mère, jette-toi dans les bras de celle qui t'a mis au monde, enlace tes bras autour de mes épaules et mets ta bouche contre ma bouche3.
Strona 2 - ... fait pensera celle dont se nourrissent les justes dans l'Elysée de Fénelon ; qui fait penser surtout à la lumineuse beauté des œuvres d'Athènes. «L'éclat de l'éloquence athénienne, c'est la lumière même du soleil d'Athènes aux heures si belles qu'éclairent ses premiers et ses derniers rayons : rien de plus resplendissant, mais rien de plus doux.1 » Enfin à ce tableau ajoutez la mer, une mer de saphir qui se fond harmonieusement avec l'azur du ciel et la teinte gris-perle des montagnes...
Strona 509 - Attici gratiam prope sola retinet, tum facundissimae libertatis, etsi est insectandis vitiis praecipua, plurimum tamen virium etiam in ceteris partibus habet. Nam et grandis et elegans et venusta, et nescio an ulla, post Homerum tamen, quem, ut Achillem, semper excipi par est, aut similior sit oratoribus aut ad oratores facien66 dos aptior. Flures eius auctores; Aristophanes tamen et Eupolis Cratinusque praecipui.

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