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divin Médiateur fait ensuite monter, avec la sienne propre, vers le trône de la Majesté de son Père.

Le Prêtre dit ensuite l'Introït. Cette Antienne solennelle est un chant d'ouverture dans lequel l'Eglise laisse s'échapper tout d'abord les sentiments qui l'animent.

Il est suivi de neuf cris plus expressifs encore, car ils demandent miséricorde. En les proférant, l'Eglise s'unit aux neuf choeurs des Anges réunis autour de l'autel du ciel, qui est le même que celui de la terre.

Au Père, qui nous a envoyé son Fils pour nous délivrer de la mort.

KYRIE, eleison.

Kyrie, eleison.

Kyrie, eleison.

S Seigneur, ayez pitié!

EIGNEUR, ayez pitié!

Seigneur, ayez pitié!

Au Fils qui, par зa Résurrection, a détruit la mort et nous a frayé le chemin de la vie éternelle.

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Au Saint-Esprit, qui est venu répandre ses dons sur l'Eglise tout entière.

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Puis, mêlant sa voix à celle de la milice céleste, le Prêtre entonne le sublime Cantique de Bethléhem, qui annonce à Dieu la gloire et à l'homme la paix. Instruite des divins secrets, l'Eglise continue de son propre fonds l'hymne des Anges. Elle célèbre avec enthousiasme l'Agneau divin qui efface les péchés du monde; et comme pour racheter les abaissements de la Passion, elle le proclame seul Saint, seul Seigneur, seul Très-Haut.

Entrez dans ces sentiments d'adoration profonde, de confiance et de tendresse envers le céleste Agneau pascal.

L'HYMNE ANGÉLIQUE.

LOIRE à Dieu au plus Ghaut des cieux, et sur la terre paix aux hommes de bonne volonté.

Nous vous louons, nous vous bénissons, nous vous adorons, nous vous glorifions; nous vous rendons grâces à cause de votre grande gloire.

Seigneur Dieu, Roi céleste, Dieu Père tout-puissant!

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Get in terra pax hominibus bonæ voluntatis.

LORIA in excelsis Deo,

Laudamus te benedicimus te: adoramus te: glorificamus te: gratias agimus tibi propter magnam gloriam tuam.

Domine Deus, Rex cœlestis, Deus Pater omnipotens.

Domine, Fili unigenite, Jesu Christe.

Domine Deus, Agnus Dei, Filius Patris. Quitollis peccata mundi, miserere nobis.

Qui tollis peccata mundi, suscipe deprecatio

nem nostram.

Qui sedes ad dexteram Patris, miserere nobis.

Quoniam tu solus sanctus, tu solus Dominus, tu solus Altissimus, Jesu Christe, cum Sancto Spiritu, in gloria Dei Patris. Amen.

Le Prêtre salue encore le peuple, comme pour s'assurer de sa persévérance dans l'attention religieuse que réclame l'Action sublime qui se prépare.

Vient ensuite la Collecte ou Oraison, dans la

quelle l'Eglise expose à Dieu, d'une manière expresse, ses intentions particulières dans la Messe qui se célèbre. On pourra s'unir à cette prière en récitant avec le Prêtre les Oraisons qui se trouvent ci-après au Propre du Temps ou au Propre des Saints, et surtout en répondant Amen, avec le ministre qui sert la Messe.

On lira ensuite l'Epître, qui est, pour l'ordinaire, un fragment des Lettres des Apôtres, ou quelquefois un passage des livres de l'Ancien Testament. En faisant cette lecture, on demandera à Dieu la grâce de profiter des enseignements qu'elle renferme.

Le Graduel est un intermède entre la lecture de l'Epître et celle de l'Evangile. Il remet sous nos yeux les sentiments qui ont déjà été exprimés dans I'Introit. On doit le lire avec dévotion, pour s'en bien pénétrer, et s'élever plus avant dans les hauteurs du mystère. Le Graduel n'est en usage au Temps pascal que les six premiers jours, pour une raison que nous avons expliquée en son lieu. Le reste du temps, l'intervalle entre l'Epître et l'Evangile est rempli par deux Versets accompagnés du chant de l'Alleluia, que la sainte Eglise multiplie sans cesse au Temps pascal. L'usage du Graduel ne reparaîtra qu'après l'expiration des cinquante jours donnés à la joie pascale.

La lecture du saint Evangile se prépare. C'est l'Esprit-Saint qui a dirigé la plume des Evangélistes; leur récit sacré, qui est notre lumière et notre vie, est un des fruits de la glorieuse Pentecôte. Disposons-nous à entendre la parole même de l'Agneau ressuscité; c'est lui-même qui va parler, comme il le faisait lorsqu'il daignait apparaitre à ses disciples dans les jours où nous

sommes.

Si c'est une Messe solennelle que l'on célèbre, le Diacre se dispose à remplir son noble ministère, qui consiste à lire solennellement le saint Evangile. Il prie Dieu de purifier son cœur et ses lèvres; puis il demande à genoux la bénédiction du Prêtre, et l'ayant obtenue, il se rend bientôt au lieu d'où il doit chanter l'Evangile.

Pour préparation à le bien entendre, on peut dire en union avec le Prêtre et avec le Diacre:

EIGNEUR, purifiez mes UNDA cor meum ac

oreilles trop longtemps M labia mea, omnipo remplies des vaines paroles tens Deus, qui labia du siècle, afin que j'entende la Parole de la vie éternelle et que je la conserve dans mon cœur ; par JésusChrist, votre Fils, notre Seigneur. Amen.

Donnez à vos ministres la grâce d'être les fidèles interprètes de votre loi, afin que, pasteurs et troupeau, nous nous réunissions tous en vous à jamais.

Isaiæ prophetæ calculo mundasti ignito: ita me tua grata miseratione dignare mundare, ut sanctum Evangelium tuum digne valeam nuntiare. Per Christum Dominum nostrum. Amen.

Dominus sit in corde meo, et in labiis meis: ut digne et competenter annuntiem Evangelium suum: In nomine Patris, et Filii, et Spiritus Sancti. Amen.

On se tiendra debout, par respect, pendant la lecture de l'Evangile; on fera sur soi le signe de la Croix, et on suivra toutes les paroles du Prêtre ou du Diacre. Que le cœur donc soit prêt, et qu'il se montre docile. L'Epouse du Cantique dit: Mon áme s'est fondue en moi comme la cire, pendant que le Bien-Aimé me parlait. Mais tous n'ont pas cet amour. Disons-lui du moins avec l'humble soumission de Samuel: Parlez, Seigneur; votre serviteur vous écoute.

Après l'Evangile, si le Prêtre récite le Symbole de la Foi, on le dira avec lui. La Foi est le don

LE TEMPS PASCAL. - T. I.

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suprême de Dieu. C'est par elle que nous sommes initiés aux sublimes mystères de la Pâque, qui divinisent notre vie tout entière, et nous mettent en possession des biens de l'éternité. Croyons, comme les saintes femmes du sépulcre, d'une foi vive et simple. N'attendons pas l'épreuve comme Thomas; car le Seigneur a dit : Heureux ceux qui n'ont pas vu et qui ont cru. Disons donc avec l'Eglise Catholique :

LE SYMBOLE DE NICÉE.

REDO in unum Deum E crois en un seul Dieu, le

C Patrem omnipoten-J Père tout-puissant, qui

tem, factorem coeli et a fait le ciel et la terre, et terræ, visibilium om

nium et invisibilium.

Et in unum Dominum

toutes les choses visibles et invisibles.

Et en un seul Seigneur Jesum Christum, Filium Jésus-Christ, Fils unique Dei unigenitum. Et ex de Dieu; qui est né du Père Patre natum ante omnia avant tous les siècles; Dieu sæcula. Deum de Deo, de Dieu, lumière de lumière, lumen de lumine, Deum vrai Dieu de vrai Dieu; qui verum de Deo vero. Ge- n'a pas été fait, mais engennitum, non factum, con- dré: consubstantiel au Père: substantialem Patri: per par qui toutes choses ont quem omnia facta sunt. été faites. Qui est descendu Qui propter nos homi- des cieux pour nous autres mes et propter nostram hommes, et pour notre sasalutem, descendit de lut. Et qui a pris chair de cœlis. Et incarnatus est la Vierge Marie par l'opéde Spiritu Sancto ex Ma- ration du Saint-Esprit; et ria Virgine: Et homo qui s'est fait homme. Qui a factus est. Crucifixus été aussi crucifié pour nous etiam pro nobis sub Pon- sous Ponce-Pilate; qui a tio Pilato, passus, et se- souffert, qui a été mis dans pultus est. Et resurrexit le sépulcre: qui est ressustertia die, secundum cité le troisième jour, selon Scripturas. Et ascendit les Ecritures. Et qui est in cœlum sedet ad dex-monté au ciel, qui est assis teram Patris. Et iterum à la droite du Père, et qui venturus est cum gloria viendra encore avec gloire judicare vivos et mor- pour juger les vivants et les

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