Revue de l'académie de Toulouse et des autres académies de l'Empire [afterw. Revue de Toulouse et du midi de la France] sous la direction de F. Lacointa

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Félix Lacointa
1856

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Strona 217 - C'était un monde en miniature : on y voyait, dans un espace circonscrit, des savanes et des rochers, la terre des forêts vierges et le sable du désert, des bancs de marne et d'argile, des lacs, des cascades et des grèves inondées : on y passait des chaleurs du tropique aux impressions rafraîchissantes des zones les plus tempérées. Là , toutes ces races différentes croissaient et se développaient côte à côte, séparées seulement par une légère muraille de verdure ou par des frontières...
Strona 2 - Tout ce que je vois jette les semences d'une révolution qui arrivera immanquablement, et dont je n'aurai pas le plaisir d'être témoin. Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent; la lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion et alors ce sera un beau tapage; les jeunes gens sont bien heureux, ils verront de belles choses.
Strona 95 - Il est un heureux choix de mots harmonieux. Fuyez des mauvais sons le concours odieux : Le vers le mieux rempli, la plus noble pensée Ne peut plaire à l'esprit, quand l'oreille est blessée.
Strona 62 - J'ai des jambes , et vous des yeux. Moi , je vais vous porter ; vous , vous serez mon guide : Vos yeux dirigeront mes pas mal assurés ; Mes jambes, à leur tour, iront où vous voudrez. Ainsi , sans que jamais notre amitié décide Qui de nous deux remplit le plus utile emploi , Je marcherai pour vous, vous y verrez pour moi.
Strona 272 - ... midi, possédait une langue assez cultivée pour se prêter à l'expression des nuances les plus délicates du sentiment; d'innombrables poèmes y avaient pris naissance, vastes épopées historiques, gracieuses fictions, ingénieux récits, qui, destinés à servir plus tard de modèles aux poêles de l'Italie, aux romanciers de l'Angleterre et de l'Allemagne, préludaient aux immortels chefs-d'œuvre que l'esprit français a marqués du signe le plus éclatant de sa grandeur.
Strona 366 - Eh bien! ce travail même, cette vertu forcée, mais enfin cette vertu de la nécessité, on m'e la reproche comme une vaniteuse soif de bruit qui obsède les oreilles de mon nom ? Hommes inconséquents dans vos...
Strona 10 - ... avec cela un homme qui ne voulait jamais avoir plus d'esprit que ceux à qui il parlait, qui se mettait à la portée de chacun sans le faire jamais sentir, qui les mettait à l'aise et qui semblait enchanter; de façon qu'on ne pouvait le quitter, ni s'en défendre, ni ne pas chercher à le retrouver.
Strona 217 - JUGEZ si l'impératrice-reine a dû être saisie d'un vif sentiment de pitié à la lecture de cette supplique. Chaque mot ne devait-il pas éveiller toute sa sympathie? Joséphine aussi faisait son culte d'une fleur ; c'était sa science, sa passion, et plus d'une fois elle/ avait oublié l'éclat et les ennuis du pouvoir en guettant Un bouton qui s'entr'ouvrait, en étudiant la structure d'une corolle dans ses belles «erres de la Malmaison.
Strona 367 - Quant à moi, je serais mort déjà mille fois de la mort de Caton si j'étais de la religion de Caton; mais je n'en suis pas. J'adore Dieu dans ses desseins; je crois que la mort patiente du dernier des mendiants sur la paille est plus sublime que la mort de Caton sur le tronçon de son épée. Mourir, c'est fuir! On ne fuit pas...
Strona 167 - La vie même perdait pour lui son prix en approchant de son terme. Peu de temps avant de mourir, il écrivait à l'un de ses plus anciens disciples qui se plaignait à lui du déclin de l'âge : « Si votre corps « commence à vieillir, votre esprit est toujours jeune. « Pour moi, corps et âme, tout s'en va. Souvenez-vous « qu'il ya cinquante-cinq ans , je faisais le petit Aristote, « sur ma chaire de professeur à Tarbes , dans un collège « que les gens du pays soutiennent être de marbre....

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