Essai de rhythmique française: Introduction théorique, manuel lyrique et preĺudes

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M. Lévy frères, 1856 - 292
 

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Strona 26 - Les cieux instruisent la terre A révérer leur auteur : Tout ce que leur globe enserre Célèbre un Dieu créateur. Quel plus sublime cantique Que ce concert magnifique De tous les célestes corps ? Quelle grandeur infinie ! Quelle divine harmonie Résulte de leurs accords!
Strona 18 - J'ai vu mon père immolé à mes yeux, et on admet : J'ai vu ma mère immolée à mes yeux, quoique l'hiatus du second vers soit beaucoup plus rude...
Strona 14 - Ené' branla sa picque. Autant en est-il des vocables terminez en oue et ue, comme roue, joue, nue, venue, et mille autres qui doivent recevoir syncope au milieu de ton vers. Si tu veux que ton poëme soit ensemble doux et savoureux, pource tu mettras rou', jou, nu', contre l'opinion de tous nos maistres qui n'ont de si prés avisé à la perfection de ce mestier.
Strona 10 - Qu'on parle mal ou bien du fameux cardinal, Ma prose ni mes vers n'en diront jamais rien : II m'a fait trop de bien pour en dire du mal; II m'a fait trop de mal pour en dire du bien.
Strona 10 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Strona 10 - U m'a trop fait de bien pour en dire du mal , II m'a trop fait de mal pour en dire du bien.
Strona 16 - La plupart, emportés d'une fougue insensée, Toujours loin du droit sens vont chercher leur pensée : Ils croiraient s'abaisser, dans leurs vers monstrueux, S'ils pensaient ce qu'un autre a pu penser comme eux. 'Evitons ces excès : laissons à l'Italie De tous ces faux brillants l'éclatante folie. Tout doit tendre au bon sens : mais pour y parvenir Le chemin est glissant et pénible à tenir ; Pour peu qu'on s'en écarte, aussitôt on se noie.
Strona 52 - J'ai vécu ; j'ai passé ce désert de la vie, Où toujours sous mes pas chaque fleur s'est flétrie; Où toujours l'espérance, abusant ma raison, Me montrait le bonheur dans un vague horizon ; Où du vent de la mort les brûlantes haleines Sous mes lèvres toujours tarissaient les fontaines.
Strona 14 - Si mignonne et si belle, et d'un regard si doux, Que la beauté plus grande est laide auprès de vous. Mais tout ne respond pas au traict de ce visage Plus vermeil qu'une...
Strona 74 - Je ne saurais vous dire au juste le quantième. Dans ma tête, un beau jour, ce talent se trouva; Et j'avais cinquante ans quand cela m'arriva.

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