ANNÉE SCOLAIRE 1887-1888. ORGANISATION DE L'ENSEIGNEMENT A LA DATE DU 1er JUILLET 1888. I. ENSEIGNEMENt de la lecture Musicale (Solfège) ET DE LA THÉORIE ÉLÉMENTAIRE. Cours collectifs de solfège. Durée moyenne de l'étude de cette branche de connaissances musicales: quatre années, deux pour le degré inférieur, deux pour le degré supérieur. Degré inférieur. Enseignement de l'intonation par les formules Dessirier; pratique du solfège dans les tons majeurs et mineurs les plus usités et avec les combinaisons rythmiques les plus simples; dictée pour l'intonation et le rythme séparés. Professeur: M. SOUBRE (jeunes gens). Juillet 1887 119 élèves. » 1888 109 élèves. Professeur Mme FAIGNAERT (jeunes filles). Juillet 1887 47 élèves. 1888 70 élèves. Degré supérieur. Solfège dans toutes les clefs et dans toutes les mesures; chant à première vue avec texte; étude approfondie de la théorie élémentaire (modes, tons, intervalles, mesures simples et composées, etc.); dictée musicale pour l'intonation et le rythme réunis. Professeur M. VIENNE (jeunes gens). Juillet 1887 78 élèves. 1888 86 élèves. Professeur M. A. BAUVAIS (jeunes gens). Juillet 1887 22 élèves. 1888 67 élèves. Professeur Mlle MARIE TORDEUS (jeunes filles). 1888 66 élèves. Cours de solfège individuel. Destinés aux élèves qui entrent au Conservatoire à l'âge adulte. Juillet 1888 18 élèves. Monitrice Mlle M. GÉRARD. Classe du professeur : Juillet 1888 44 élèves. Professeur M. DESWERT (jeunes gens). Juillet 1887 33 élèves. » 1888 28 élèves. Professeur M. STENGERS (jeunes gens). Juillet 1887 22 élèves. 1888 67 élèves. II. ENSEIGNEMENT TECHNIQUE. A. CHANT ET INSTRUMENTS. Chant en langue française. RÉPERTOIRE CLASSIQUE1. Soprano et mezzo-soprano dramatiques. Les morceaux qui ne portent pas une indication spéciale conviennent aux deux genres de voix. 1. SACCHINI. L'astérisque indique les morceaux transposés. Edipe à Colone, cavatine: « Tout mon bonheur est de suivre vos pas. " Edipe à Colone, récitatif et air: « Dieu, ce n'est pas pour moi. » Trois petits morceaux d'Iphigénie en Aulide: (l'arrivée à Aulis, les adieux à Achille, les adieux à Clytemnestre). 5. *SACCHINI. 6. * ID. 7. SPONTINI. Armide, air: « Ah! si la liberté me doit être ravie. » (mezzo sopr.). Dardanus, récitatif et cavatine : « Arrachez de mon cœur un trait qui le déchire. » Chimène récitatif et cavatine: « C'est votre bonté que j'implore. » - Fernand Cortez, récitatif et cavatine : Hélas! si de ma faible vie. » Fernand Cortez, cavatine : « Arbitre de ma destinée. » La Vestale, cavatine : « O des infortunés, déesse tutélaire. » 12. ID. 14. PHILIDOR. 15. SPONTINI. 16. STEIBElt. 17. GLUCK. 18. CATEL. " Ernelinde, cavatine : « Cher objet d'une tendre flamme. Les Bayadères, scène : « Du doute où je vous vois» et air: « Cher Fernand Cortez, récitatif : « Du dieu du mal implacables Le Freyschütz, scène et air d'Agathe (trad. de Ch. Nuitter): Hélas! sans le revoir faut-il fermer les yeux. » (Sopr.). Obéron, (trad. de G. Antheunis), grande scène de Rézia: «Vaste mer, ô mer terrible. » (Sopr.). I Publié par la Maison Lemoine et fils, à Paris et Bruxelles. 23. PHILIDOR.-Monologue d'Ernelinde: «Où suis-je? quel épais nuage...(Sopr.). 24. SACCHINI. Monologue de Chimène : « Faibles et vains projets d'un esprit incertain.» (Sopr.). 25. GLUCK. 28. SPONTINI. 29. GLUCK. Alceste, récitatif et air (le Vou): « Non, ce n'est point un sacrifice.» (Sopr.). Id., (l'Imprécation): « Divinités du Styx. » (Sopr.). Id, monologue (l'Entrée des enfers) et cavatine : « Ah! divinités implacables. (Sopr.). La Vestale, grande scène et air: Toi que j'implore avec ferveur.» (Sopr.). Armide, monologue: « Enfin il est en ma puissance.» (Sopr.). 30. ID. Alceste, air (les Adieux): « Ah! malgré moi mon faible cœur partage.. (Sopr.). Iphigénie en Tauride, monologue (le Songe) et cavatine: O toi qui prolongeas mes jours. » (Sopr.). Soprano ou mezzo-soprano de demi-caractère. Richard Caur-de-Lion, ariette: « Je crains de lui parler la nuit. Zémire et Azor: «Rose chérie. » Orphée, récitatif et (18) ariette de l'Amour : « Si les doux accents Id., récitatif et (2de) ariette de l'Amour : « Soumis au silence.. Les Pèlerins de la Mecque : « Je cherche à vous faire le sort le plus La Fausse Magie, ariette : « Je ne le dis qu'à vous. » A nacréon, air: « Jeunes filles aux regards doux.. Oberon (trad. de G. Antheunis), cavatine de Rézia: « Ah! que puis-je attendre.» Id., ariette de Fatime: Naïve enfant du désert. » Id., strophes de Puck: «Quel plaisir sur les vagues errantes. Montano et Stéphanie, air: « Oui, c'est demain que l'hyménée. » Céphale et Procris, récitatif et air: « Naissantes fleurs, cessez d'éclore. » Pierre-le-Grand, air: « Oui, mes amis, la bienfaisance. » Elisca, air: Viens Ziméo, viens, cher époux. » Aucassin et Nicolette, air: « Cher objet de ma pensée. » Le Huron, monologue de Mlle de Saint-Yves: « Ah! quel tourment! peut être est-il blessé ! » Sylvain, récitatif et air: « Il va venir, je vais l'attendre. » 51. PHILIDOR. Tom Jones, récitatif et air: « O toi qui ne peux m'entendre. » 52. NICOLO ISOUARD. - Jeannot et Colin, air: « Ah! pour moi quelle peine extrême. » 53. ID. - Michel-Ange, récitatif et air: « Dieu puissant, toi que j'implore. » 54. BOIELLibu. Beniowsky, récitatif: « Quel nouveau jour pour moi», et air: Il me semble qu'une autre aurore. » 55. PERGOLÈSE. -- La Servante maîtresse (trad. de Baurans), récitatif et air: La Servante maîtresse, ariette: Eh! mais, ne fait-il pas la mine? Soprano léger. Les numéros 57 à 63 sont des morceaux de diction; les numéros 68 à 74 L'Ami de la maison, ariette: « Je ne fais semblant de rien. » Le Tableau parlant, ariette : « Il est certains barbons. » Id., air: « Vous étiez ce que vous n'êtes plus. » La Fausse Magie, ariette : « En conscience, c'est bien à vous.» 61. MONSIGNY. 62. * ID. - Le Roi et le Fermier, ariette: « Il regardait mon bouquet. » 63. CHERUBINI. 64. *GRÉTRY. · Anacréon, ariette de l'Amour: « Mon père est vieux, jaloux, méchant. » L'Ami de la maison, ariette : Ah! si parfois tu sais ruser. » 65. ID. Les Deux Avares, ariette : « Plus de dépit, plus de tristesse.» 66. * ID. Le Huron, ariette: «Toi que j'aime plus que la vie. » 67. *MONSIGNY. La Belle Arsène, ariette : « L'art surpasse ici la nature. » 75. *GRÉTRV. Le Billet de Loterie, rondo: « Non, je ne veux pas chanter. » Jean de Paris, air de la Princesse de Navarre : « Quel plaisir d'être en voyage. » Les Voitures versées, réci atif: « Essayons, s'il se peut, de parler son દા langage, et air: « Prenez pitié, madame. » La Flûte enchantée, (trad. de L. de Casembroot), récitatif et rer air de la Reine de la nuit. Contralto. L'Amitié à l'épreuve, romance: « A quels maux tu me livres, 76. ID. Le Jugement de Midas, cavatine : « Du destin qui t'opprime. 77. *GLUCK. Alceste, cavatine : « Je n'ai jamais aimé la vie. » Orphée, air: « Objet de mon amour. » Id., récitatif et air: « J'ai perdu mon Eurydice. » - Iphigénie en Aulide, récitatif et (1er) air de Clytemnestre : « Armezvous d'un noble courage. » Iphigénie en Aulide, récitatif et (2me) air de Clytemnestre: «Par son père cruel à la mort condamnée. » 82. ROD. KReutzer. Ténor noble. Le Brigand, air: Vastes forêts, retraite sombre. » 83. *GLUCK. · Iphigénie en Tauride, récitatif et air de Pylade : « Unis dès la plus tendre enfance. » 84. SACCHINI. - Evelina, récitatif et cavatine : « Juge mieux un frère qui t'aime. » a 85. MÉHUL. Joseph, récitatif: «Vainement Pharaon dans sa reconnaissance", et air: «Champs paternels. Stratonice, air: « Versez tous vos chagrins dans le sein paternel.. |