Le nouveau Paris,

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Chez les principaux libraires., 1800
 

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Strona 126 - D'abandonner la France au fils de l'étranger. Je vois que de l'Anglais la race est peu chérie , Que leur joug est pesant, qu'on aime la patrie, Que le sang des Capets est toujours adoré. Tôt ou tard il faudra que de ce tronc sacré Les rameaux divisés et courbés par l'orage, Plus unis et plus beaux, soient notre unique ombrage.
Strona 145 - ... de régler leurs représentations sur le calendrier républicain , et de représenter exactement tous les décadis et jours de fêtes nationales , sans pouvoir le faire les dimanches ou fêtes de l'ancien calendrier , lorsque ces jours ne se rencontreront pas soit avec un jour ordinaire de spectacle , soit avec un jour de fête nationale , soit avec un décadi. — Tout théâtre dans lequel il sera contrevenu au présent article sera fermé.
Strona 86 - Ton supplice m'enivre de joie , descends aux enfers avec les malédictions de toutes les épouses et de toutes les mères de familles.
Strona 144 - En cas de négligence de leur part , elles seront dénoncées au ministre de la police générale. 16. Tout journal et ouvrage périodique dans lequel l'ère ancienne . qui n'existe plus pour les citoyens français , se trouvera désormais accolée à l'ère nouvelle , même avec l'addition des mots vieux style , ainsi qu'il a été indécemment pratiqué jusqu'à ce jour, sera prohibé en vertu de l'article 35 de la loi du 19 fructidor an 5.
Strona 180 - Pas une petite-maîtresse , pas une grisette qui ne se décore le dimanche d'une robe athénienne de linon, et qui n'en ramène sur le bras droit les plis pendants, pour se dessiner à l'antique, ou du moins égaler Vénus aux belles fesses. Les hommes portent l'habit carré dont la taille est d'une longueur démesurée ; les basques reviennent sur les genoux, les culottes descendent jusqu'aux...
Strona 154 - C'est le paradis terrestre, ou, pour parler plus juste, le jardin d'amour des Parisiens. A peine aux premiers beaux jours du printemps le zéphir at-il épanoui les lilas de sa douce haleine, mille essaims de voltigeantes beautés s'y réunissent à l'envi. On les voit circuler en chantant, dans les sentiers étroits dont ces jolis arbustes couronnent les bords. Plus promptes que les Argus qui veillent à leur garde, toutes à la'fois choisissent et détachent d'un doigt mignon leurs branches fleuries....
Strona 168 - ... croirait créés par la baguette des fées, se remplissent de nouveaux enrichis. Dans la première de ces deux cohues, on conserve le ton, le langage comme le costume de la sans-culotterie, dans toute sa pureté. Dans les autres au contraire, on écarte avec soin tout ce qui rappelle la forme républicaine : on s'efforce de singer l'ancienne cour, l'ancienne bonne compagnie; et on les imite à peu près aussi heureusement que Jodelet et Mascarille imitent leurs maîtres dont ils ont volé les...
Strona 181 - ... comme une feuille de carton : la tête repose sur une cravate comme sur un coussin en forme de lavoir; à d'autres elle leur ensevelit le menton. Les cheveux sont ou hérissés ou séparés sur le front : les faces pendantes voltigent derrière les oreilles ; par derrière ils sont nattés. Plus de manchettes, ni de jabots : la manie du linge fin comme la batiste est universelle. Une aiguille d'or en forme d'étoile ou de papillon indique la finesse et la blancheur de la chemise. L'individu costumé...
Strona 64 - ... les restaurateurs méritent donc , ainsi que les fripiers , qu'on les appelle des juifs. Ils s'enrichissent assez promptement ; ce qui le prouve , c'est que l'on voit en gros caractère tel qui s'annonce pour successeur d'un tel. Déjà Léda le dispute au fameux Méot. La goinfrerie est la base fondamentale de la société actuelle : on ne songe sérieusement qu'à manger , qu'à bien dîner, et tous ces miroirs qui décorent ces salles de restaurateurs réfléchissent l'égoïsme qui seul dévore...
Strona 157 - ... des carrés de fraises parfumées ; pour cascades, des ruisseaux qui roulent à petit bruit, sur un lit de cailloux, leur onde limpide. Et quand l'automne montre sa tête chargée de fruits, quand la vigne laisse pendre ses grappes empourprées du haut des ormes qu'elle embrasse de ses rameaux, l'on y retourne encore pour jouir de ces dons, les uns pour toucher à la pomme défendue, les autres pour ravir de plus douces faveurs. Ah ! que dans ces lieux enchantés la fin d'un beau jour a de charmes...

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