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par Chr. Schreiber, en vers iambiques; avec l'original à côté, selon l'édition de M. Geoffroy, in-8.9. Les Français qui se trouvent en Allemagne en grand nombre ont souvent manifesté le desir de voir représenter sur les théâtres allemands des pièces des auteurs français; c'est là, d'après le propre aveu de l'auteur, le motif qui l'a porté à composer cette pièce, qui d'ailleurs n'est pas inférieure au Tancrède et au Mahomet de GOETHE, ni à la Mérope de GOTTER. Epigrammes de E. A. G. de KYAW. Ce recueil comprendra, outre les épigrammes de cet auteur, qui sont déja connues très-avantageusement, et qu'il a retouchées, quantité de morceaux inédits.

Belisaire; sur l'Enseignement des Aveugles; par le D. Auguste ZEUNE, avec figures. L'auteur, chef du premier Institut public des aveugles qui ait été établi en Allemagne, ne se borne pas à exposer ses propres idées sur cette matière, il a aussi recueilli toutes celles des autres; son ouvrage renferme entre autres la Lettre de Diderot sur les Aveugles; les rapports des deux chirurgiens anglois Chesselden et Grant sur deux opérations remarquables de la cataracte; le rapport sur la méthode que Haüy et autres ont adoptée pour l'enseignement des aveugles, etc. On y a joint aussi la machine hachée à la plume, qui a servi à Samderson pour l'enseignement du calcul, une carte géographique gravée à l'eau forte servant à l'explication du globe que l'auteur a construit pour les aveugles.

Hydraulique pratique de J. A. EYTELWEIN; quatrième livraison sur la construction des écluses de navigation.

Essais dans la science hydraulique, de J. T. MiCHELETTI, traduits de l'italien en allemand, par C. G,

ZIMMERMANN, et accompagnés de notes de J. A. EYTELWEIN, avec 4 figures grand in-4.o.

Mélanges d'Economie politique, de Philosophie et d'autres sciences, de Chr. J. KRAUS, publiés après sa mort par M. d'AUERSWALD. Premier et deuxième vol. Tableaux de la Vie. Le premier volume contient l'Aveu d'une femme séduite; in-8.°.

Grammaire française à l'usage des demoiselles et en général des jeunes gens, qui ne savent pas le latin, avec un petit vocabulaire, par ordre des matières, mise à la portée des Allemands; grand in-8.o.

Description de la machine à laver de Schaefer, et de la manière de s'en servir; par J. V. SICKLER.

Mémoire servant à l'Histoire des pommes de terre; in-8.o.

Le Sac de Magdebourg par Tilly; tableau historique, par J. RESE. L'auteur a traité son sujet avec toute la dignité qu'il mérite.

Le Guide des Employés de l'état civil, des quartiersmaîtres, et des curés et ministres, qui les représentent, dans la tenue des registres de l'état civil, dans le royaume de Westphalie; par Ch. ROLOFF; grand in-8.°. Magdebourg et Tubingue.

par

On annonce un ouvrage sur l'économie politique; le D. BUCHHOLZ.

M. SCHMALZ va publier le premier Numéro de son journal intitulé: Annales de la politique, dont le but sera le même que celui de l'Indicateur politique, de SCHLOEZER. Il paroîtra de même incessamment Esprit et vie des femmes; par F. EHRENBERG.

Le Répertoire du théâtre de Berlin ne contient rien de nouveau, si ce n'est un nouveau ballet en un acte de M, LANCHERY père, intitulé: Der Blumen

strauss (le Bouquet): la musique est de FRAENZEL 'aîné; mais ni l'auteur, ni le compositeur n'ont fait merveille. On prépare une représentation du Colomb de KLINGEMANN.

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L'été dernier on a fait près du village de PHILIPPSTHAL, dans la Prusse orientale, un essai d'un genre tout nouveau; c'est de faire sauter une grande pierre en plusieurs morceaux par le moyen de la foudre, en y attachant une barre de fer en forme de paratonnerre. Cet essai a eu un succès complet; au premier orage la foudre glissa le long de la barre de fer, et partagea la pierre en plusieurs morceaux, sans la déplacer. Voilà donc un des phénomènes les plus terribles, que l'homme est parvenu à faire servir à son usage.

- Le médailliste royal Abramson, a fait une médaille sur l'heureux retour de LL. MM. le roi et la reine de Prusse; elle se distingue autant par la simplicité de la composition que par le fini de l'exécution. La face présente les têtes du roi et de la reine dénués de tout ornement, et telles qu'on en voit sur les médailles antiques. Sur le revers on voit l'autel de la patrie, sur lequel on offre un sacrifice à la déesse protectrice, qui ramène les souverains; elle a le gouvernail à la main droite, et une corne d'abondance dans l'autre. Les légendes sont: FORTUNÆ REDUCI DESIDERATISSIMORUM FRIDERICI GUILELMI III, ET LOVISÆ. Dans l'exergue, on lit: VOTA SOLUTA CIDIOCCCVIII. L'invention est due au conseiller intime Wolf, grand connoisseur d'antiquités; et la ressemblance frappante des portraits fait honneur au médailliste, sur lequel nous ajoutons une courte notice.

M. ABRAMSON, membre de l'Académie royale des beaux-arts et des sciences mécaniques de Berlin, de celle delle scienze de Florence et de plusieurs autres, est né à Potsdam en 1754. Il apprit la partie mécanique de son art chez son père, Jacques Abraham, qui avoit rempli la charge de médailliste de la maison royale de Prusse, pendant plus de cinquante ans. Avant le voyage qu'il entreprit en 1788 pour se perfectionner dans son art, il n'avoit jamais travaillé que d'après les dessins des savans. Mais depuis 1792, époque de son retour, la plupart de ses médailles sont de sa propre invention, tant pour les figures que pour les légendes et inscriptions. Parmi celles-ci, il faut surtout distinguer: la grande médaille de prix de Législation, que Frédéric II fit frapper; la grande médaille pour le Jubilé du couronnement de la maison de Prusse; la grande médaille du prix de Vaccination; une médaille de la reine Louise de Prusse; une autre de l'Empereur de Russie, Paul I; une autre pour le Jubilé du conseiller intime Ermann; et une autre enfin sur l'arrivée de l'Empereur de Russie Alexandre I, à Berlin.

ROYAUME DE WURTEMBERG.

Critique du rapport fait par les commissaires de S. Ex. M. le Landammann, sur l'institution d'économie rurale de M. E. FELLENBERG à Hofwyl; 191 p. in-8.o. C'est le titre d'un écrit dans lequel M. L. SCHEFFOLD, sujet de S. M. le roi de Wurtemberg, vient de publier les résultats des observations qu'il a eu l'occasion de faire sur l'Institut d'économie rurale de M. FELLENBERG, pendant un séjour de six mois, Cette critique

est à peu près écrite dans le sens de celle que M. JMHOF a publiée contre le mémoire de M. ESCHER de Zurich, sur le même sujet. Sans s'arrêter aux personnalités qui regardent M. Fellenberg, comme avoient fait les commissaires du Landammann, il ne s'occupe que de son établissement.

-M. RESLER, vicaire du ministre d'Hohentwiel, employe la méthode de M. Pestalozzi avec le plus grand succès. Une de ses élèves, Mademoiselle Gnehm, âgée de 14 ans, mérite une mention particulière. Cette jeune personne indique, après avoir regardé fixement la table d'unité, qui sert de base d'enseignement à l'inventeur de cette méthode, tous les nombres inconnus de toutes les équations mathématiques, qu'on lui propose verbalement, et en démontre la solution d'après la même table avec la plus grande facilité. Ces dispositions heureuses ne se démentent pas dans le dessin, les exercices sur les langues et la logique. On lui avoit dicté la question: «Est-ce le devoir d'un écolier d'aimer son digne maître?» Et elle ajouta, sans faire la moindre pause, la réponse : « Oui! car l'amour mérite du retour. ›› Elle a si bien saisi cette méthode qu'elle est en état de l'appliquer elle-même à l'instruction des autres. M. Roesler enseigne cette méthode sans rétribution à plusieurs maîtres d'école du culte catholique des environs, et même à celui du culte mosaïque à Randegg. Ceci donna lieu à un entretien entre M. Roesler et M. Levi, chef de la commune juive audit endroit, au sujet de la méthode de Pestalozzi, dont le résultat a été, que M. Levi procure au maître d'école de sa commune toutes les facilités de suivre les leçons de M. Roesler, qu'outre cela il entretient à ses frais cinq

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