Essais de Montaigne, Tom 5Rapilly, 1827 |
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Strona 18
... iamais rire 18. La vertu est qualité plaisante et gaye . le sçais bien que fort peu de gents rechigneront à la licence de mes escripts , qui n'ayent plus à rechigner à la licence de leur pensee : ie me conforme bien à leur courage * 26 ...
... iamais rire 18. La vertu est qualité plaisante et gaye . le sçais bien que fort peu de gents rechigneront à la licence de mes escripts , qui n'ayent plus à rechigner à la licence de leur pensee : ie me conforme bien à leur courage * 26 ...
Strona 79
... iamais qu'en emportant la piece , et qui n'a aultre composition qui vaille , que la fuyte ou la souf- france , quoyque toutes les deux tresdifficiles . Celuy là s'y entendoit , ce me semble , qui dict « < qu'un bon mariage se dressoit d ...
... iamais qu'en emportant la piece , et qui n'a aultre composition qui vaille , que la fuyte ou la souf- france , quoyque toutes les deux tresdifficiles . Celuy là s'y entendoit , ce me semble , qui dict « < qu'un bon mariage se dressoit d ...
Strona 89
... ie me meslois de faire des vers , et n'en feis * 14 Ce qui ne peut guère être autrement , puisque j'écris à la hâte et sans attention . iamais que des latins , ils accusoient evidemment le poëte LIVRE III , CHAPITRE V. 89.
... ie me meslois de faire des vers , et n'en feis * 14 Ce qui ne peut guère être autrement , puisque j'écris à la hâte et sans attention . iamais que des latins , ils accusoient evidemment le poëte LIVRE III , CHAPITRE V. 89.
Strona 90
Michel de Montaigne. iamais que des latins , ils accusoient evidemment le poëte que ie venois dernierement de lire ; et de mes premiers Essays , aulcuns puent un peu à l'estrangier : à Paris ie parle un langage aulcunement aultre qu'à ...
Michel de Montaigne. iamais que des latins , ils accusoient evidemment le poëte que ie venois dernierement de lire ; et de mes premiers Essays , aulcuns puent un peu à l'estrangier : à Paris ie parle un langage aulcunement aultre qu'à ...
Strona 98
... iamais veoir quand ils font leur repas ; qui n'en font qu'un la sepmaine ; qui se deschiquettent et descoupent la face et les membres ; qui ne parlent ia- mais à personne : sottes gents , qui pensent honnorer leur nature en se ...
... iamais veoir quand ils font leur repas ; qui n'en font qu'un la sepmaine ; qui se deschiquettent et descoupent la face et les membres ; qui ne parlent ia- mais à personne : sottes gents , qui pensent honnorer leur nature en se ...
Kluczowe wyrazy i wyrażenia
accous Antisthènes aprez aspre assez aulcunement aultre aultruy aureilles avecques avoit ayse besoing bransle C'est-à-dire cecy celuy ceulx chascun choses cognoissance conduicte Cotgrave d'estre debvoir desirer dict Diogène Diogène Laërce dire disoit doibt droict Énéide epist estat esté estoit estonne estrangiere estre eulx eust faict fantasie fault feit femme feust feut fortune gents grace homme i'ay i'en iamais ie n'ay ie veois ieune ieunesse iouïssance iours iugement iusques iuste iustice l'adventure l'amour l'aultre l'ay l'édition de 1588 Laërce laisse laschement latin loing loix m'en malè matiere ment mesle mesme mieulx monde Montaigne oultre Ovid peult philosophe plaisir Platon plustost Plutarque poinct pourveu premiere present publicque quàm quoy raison rien s'il sage sçais segm semble Senec seroit seulement Socrates soing soubs souvent subiect suyvant suyvre taigne tantost tion tousiours traict treuve Valère-Maxime veoid veoir verité veult veulx vice Virg volontiers vray Xénophon yeulx
Popularne fragmenty
Strona 17 - C'est une humeur bien ordonnée, de pincer" les escripts de Platon, et couler ses négociations prétendues avecques Phedon, Dion, Stella, Archeanassa ! Non pudeat dicere. qund non pudet sentire '. Je hais un esprit hargneux et triste, qui glisse par dessus les plaisirs de sa vie, et s'empoigne et paist aux malheurs ; comme les mouches qui ne peuvent tenir contre un corps bien poly et bien lissé, et s'attachent et reposent aux lieux scabreux et raboteux ; et comme les ventouses qui ne hument et...
Strona 87 - ... cours inadvertemment ; mais les imperfections qui sont en moy ordinaires et constantes, ce seroit trahison de les oster.
Strona 370 - C'estoit un commandement paradoxe que nous faisoit anciennement ce Dieu à Delphes : « Regardez dans vous, reconnoissez vous, tenez vous à vous ; vostre esprit et vostre volonté, qui se consomme ailleurs, ramenez la en soy...
Strona 269 - En fin je vois par nos"tre exemple que la société des hommes se tient et se coust, à quelque pris que ce soit. En quelque assiete qu'on les couche, ils s'appilent et se rengent en se remuant et s'entassant, comme des corps mal unis qu'on empoche sans ordre trouvent d'eux mesme la façon de se joindre et s'emplacer les uns parmy les autres, souvant mieux que l'art ne les euSt sçeu disposer.
Strona 81 - Ce n'est pas une éloquence molle, et seulement sans offense : elle est nerveuse et solide, qui ne plaist pas tant, comme elle remplit et ravit; et ravit le plus les plus forts esprits.
Strona 441 - Certes je ne m'en croirois pas moy mesme. Combien trouve-je plus naturel et plus vray-semblable que deux hommes mentent, que je ne fay qu'un homme en douze heures passe, quand et les vents, d'orient en occident? Combien plus naturel que nostre entendement soit emporté de sa place par la volubilité de nostre esprit détraqué, que cela, qu'un de nous soit envolé sur un balay, au long du tuiau de sa cheminée, en chair et en os, par un esprit estrangier?
Strona 245 - ... et fainéants ; on banniroit des mains de nostre peuple et moy et cent autres.
Strona 272 - Le monde est inepte à se guarir ; il est si impatient de ce qui le presse, qu'il ne vise qu'à s'en desfaire, sans regarder à quel prix.
Strona 195 - A chasque opposition, on ne regarde pas si elle est iuste ; mais , à tort ou à droict, comment on s'en desfera : au lieu d'y tendre les bras , nous y tendons les griffes. le souffrirois estre rudement heurté par mes amis :
Strona 285 - ... des suivantes, par une petite subtilité ambitieuse : de là toutesfois il adviendra facilement qu'il s'y mesle quelque transposition de chronologie, mes contes prenants place selon leur opportunité, non tousiours selon leur aage. Secondement, à...