Obrazy na stronie
PDF
ePub
[blocks in formation]

et de l'électromagnétisme »; mcrcredis, 14 heures. rogations et problèmes; vendredis, 14 heures. Compléments; lundis, jeudis, 14 h.

Physique théorique et Physique céleste M. Sagnac. Projection de la lumière des étoiles doubles » ; lundis 15 h. 3/4. Réalité de l'éther mécanique et Théorie d'Einstein; vendredis, 15 h. 1 (2.

Electrotechnique: M. P. Janet. « Courant alternatif et applications »; mardis, jeudis, 9 h. 3/4, à l'Institut Pasteur (Cours réservé aux immatriculés).

Optique appliquée : M. Fabry. Photométrie. noyer Instruments; lundis, jeudis, 9 h. 1 /2. l'Institut d'optique, 140, bd Montparnasse.

M. DuCours de

Physique du globe: M. Maurain, dirigera des visites et des exercices pratiques. M. Dongier. Phénomènes optiques et mouvements de l'atmosphère; lundis, 10 h. 1 /2. Climatologie; samedis, 10 h. 1 /2.

Physique générale et radioactivité : M. Debierne. Propriétés des électrolytes. Rayons X; jeudis, 14 heures.

Áviation : M. Marchis; mardis, jeudis, 17 h. 1 /2. M. Toussaint : « Méthodes de mesure en aréodynamique » ; samedis, 17 h. 1 /2.

Chimie minérale M. Guichard; mercredis, vendredis, 10 h. 1 /2. —- M. Auger : Analyse ; lundis, jeudis, 9 heures. Chimie organique Mme Ramart-Lucas. Série acyclique; mardis, samedis, 9 h. 1/2.

Chimie physique (fondée par l'Université): M. J. Perrin dirigeant des Conférences sur les travaux en cours au laboratoire; lundis, 16 h. - M. Mouton : « Sur les substances à l'état colloïdal (Sols et gels) au point de vue biologique »; lundis, 17 h.

Chimie biologique : M. G. Bertrand. «Composition de la matière vivante, phénomènes synthétiques biologiques ; mardis, vendredis, 14 h. M. Javillier: « Fonctions chimiques des organismes » ; lundis, 14 h., samedis, 17 h. (Inst. Pasteur). Chimic appliquée M. Chabrié. Industrie de la soude Sucrerie Savons et graisses; mardis, samedis, 11 h. Minéralogie: M. Mauguin. Espèces minérales; mercredis samedis, 8 h. 3/4. M. Wallerant. Propriétés optiques, polymorphisme et isomorphisme; lundis, jeudis, 10 h.

:

Anatomie et Histologie, comparées M. Wintrebert, | Vertébrés. Appareil vasculaire et ses annexes fatales »; mardis, jeudis, vendredis à 14 h. Visites des collections; vcndredis, à 9 h. M. Herouard : « Echinodermes et Procordés »; mardis, jeudis, 14 h. 1 (2. Biologie expérimentale : M. Rabaud; mardis, mercredis, 9 h. 1 2. Principaux phéncmènes vitaux.

- Physiologie générale M. Lapicque dirigera des Conférences sur les Recherches en Cours au laboratoire; mercredis, 14 h. M. Laugier Conférences du certificat, samedis, 15 h.

-- Physiologie comparée M. Portier: « Etude du métabolisme et du milieu intérieur dans les sérics animales »; mardis, vendredis, 17 h.

Physiologie végétale M. Molliard. Action de milieu sur les végétaux; lundis, jeudis, 10 h. 1 2. M. Combes : Dialypétales; lundis, 17 h.; vendredis, 10 h. 1 2.

[blocks in formation]

Lespieau (Chimie); B rtrand (Géologic); Blaringhem (Botanique); Robert Lévy (Zoologie).

La Faculté délivre 27 ccrtificats d'études supérieures correspondant aux divers enseignements.

M. Cyrille Popoff, professeur à la Faculté des Sciences de Sofia, a commencé le 16 janvier son cours libre sur la Balistique extérieure, en présence de M. Appell, recteur, et du ministre de Bulgarie. Les leçons ont lieu les mardis et vendredis, à 9 h. 1 /2. Amph. Le Verrier.

MM. les professeurs Gabriel Bertrand et Marchis sont nommés membres du conseil de l'Office scientifique et technique des pêches.

M. le professeur Guichard organise des conférences sur les travaux de recherches de chimie en cours d'exécution au laboratoire en vue du doctorat.

M. le professeur Haller vient de publier les conférences faites à son laboratoire en 1923 par MM. Orekoff, Pascal, Swartz, Courtot, Dupont, Locquin sous le titre du tome III dés Actualités de la Chimie (Doin).

[blocks in formation]
[ocr errors]

Pour le Doctorat d'Université, le 23 janvier : M. Parker Recherches sur la forme post-embryonnaire des chalcidiens. »

Faculté de médecine. Le Conseil a présenté, en première ligne, pour la chaire de clinique ophtalmologique, M. Félix Terrien, par 26 voix contre 15 à M. Roux.

Tous les vendredis à 21 heures, des conférences publiques sont organisées par la Société des Amis de la Faculté. La série a été inaugurée le 16 janvier par le professeur Vaquer : Epidaure et les temples d'Esculape ».

Ecole des Hautes Etudes. Des manipulations de technique physiologique scront organisécs au laboratoire de physiologie de la Faculté de médecine toutes les après-midis ;, du 9 au 28 mars, sous la direction de M. Gautrelet, assisté de MM. Cardot et Chailley-Bert.

Muséum national d'histoire naturelle. M. le professeur Louis Mangin restera directeur pendant une nouvelle période de cinq ans.

Collège de France.

Comme les années précédentes, M. le professeur Moureu a organisé une série de Conférences sur un certain nombre de questions à l'ordre du jour, qui sont exposées par des savants spécialisés. Le 24 janvier : M. Chaudron, sous-directeur du laboratoire de Chimie minérale du Collège,a mis au point la question « des équilibres des systèmes gazeux ». Le 14 février, M. Kohn-Abrest : « Les progrès de la Chimie toxicologique ».

Ces conférences ont lieu le samedi à 17 h.

M. Mayer, professeur de Physiologie, a été promu officier de la Légion d'honneur.

École polytechnique. - M. Lecornu, membre de l'Institut, Professeur de Mécanique, vient d'être promu commandeur de la Légion d'honneur. Un concours sur

Institut des recherches agronomiques. titres pour la nomination de deux météorologistes agricoles qui seront affectés aux stations de physique de Versailles et de Rennes aura lieu à Paris, 43, rue de Bourgogne, le 9 mars prochain.

M. Leuillot, Institut national d'agronomie coloniale. ingénieur agronome, est nommé professeur en remplacement de M. Falletti, nommé professeur honoraire.

[blocks in formation]
[blocks in formation]

Sur les 2.093 étudiants de Strasbourg en 1913, on comptait 1.147 Alsaciens ou Lorrains, et 58 étudiantes. Parmi les 2.813 étudiants de 1924, il y a 413 étrangers, avec 533 étudiantes. On voit que l'Université française qui a une Faculté de plus, celle de pharmacie et deux Facultés (théologies) de moins compte 720 étudiants de plus, soit une augmentation de plus de 34 %: en particulier la Faculté des Sciences a dù agrandir ses laboratoires pour un effectif presque doublé. Université de Lyon. La chaire de chirurgie opératoire est déclarée vaccante (17 janvier).

[merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small]

sous-classes de la classification de M. Baire.

[ocr errors]

Sur la

V. Weniaminoff (prés. par M. Émile Borel). dérivée-limite d'une fonction analytique. HYDRODYNAMIQUE. Maurice Roy (prés. par M. L. Lecornu). Sur l'adhérence d'un liquide parfait à un solide qu'il baigne et le théorème de Lagrange. MÉCANIQUE APPLIQUÉE. Georges Patart (prés. par M. Vieille). Sur l'influence du refroidissement d'un. fluide gazeux préalablement à sa compression. PHYSIQUE MATHÉMATIQUE. H. Eyraud (prés. par M. Émile Borel). Sur le caractère riemannien projectif du champ gravifique électromagnétique. HYDRAULIQUE. - C. Camichel, L. Escande et M. Ricaud. Sur les barrages déversoirs.

Cette étude, effectuée à la demande de M. Godard, ingénieur en chef des Ponts et Chaussées, en vue de déterminer les effets des crues sur un barrage de 25 mètres de hauteur qui va être construit sur le Tarn, se rapporte à la forme de la surface libre du liquide, à la répartition des pressions à Ja surface du barrage et aux affouillements.

ASTRONOMIE COSMOGONIQUE. Emile Belot (prés. par M. Bigourdan). Sur le mouvement d'un tourbillon dans un milieu résistant application aux tourbillons planétaires.

Un corps tournant dans un milieu résistant engendre par sa rotation une composante de pression latérale qui le dévie de sa trajectoire (Magnus). M. Belot applique cette remarque à la Cosmogonie tourbillonnaire et explique les apparentes anomalies des distances des planètes rétrogrades par l'action des courants nébuleux sur les tubestourbillons, d'où sont issues les planètes. OCÉANOGRAPHIE. Rafael de Buen (prés. par M. Joubin).

Influence de la température superficielle sur les changements thermiques profonds dans la Méditerranée occidentale.

Les variations de température à la surface se transmettent dans les profondeurs avec un certain retard; en particulier, le maximum qui se produit à la surface en juillet-août atteint les profondeurs de plus de 500 mètres seulement en février. ÉLECTRICITÉ,

A. Perot (prés. par M. Henri Deslandres).

Enregistreur photographique et oscillographe. La pellicule photographique, placée à la périphérie d'un volant d'acier de un mètre de tour, est entraînée à une vitesse de 150 mètres par seconde. L'oscillographe sans inertie est réalisé par la rotation que subit une vibration lumineuse polarisée rectilignement, en traversant un tube rempli de sulfure de carbone, soumis à l'action du courant qui traverse une bobine enroulée sur le tube. Un compensateur, composé de deux biseaux de quartz droit et gauche, accolés et ayant leurs faces de sortie parallèles entre elles et perpendiculaires à l'axe du cristal, est disposé à la suite du sulfure de carbone. A travers le nicol analyseur on observe ainsi une frange dont les déplacements sous l'action des variations du courant sont inscrits sur le film qui se déroule. SPECTROSCOPIE. Léon et Eugène Bloch (prés. par M. Brillouin). Le spectre d'étincelle du tungstène dans la région de Schumann.

Les auteurs donnent la liste des raies relatives au tungstène entre 1.826 et 1.453 unités ängströms. PHYSIQUE MOLÉCULAIRE. Charles Chéneveau (prés. par M. G. Urbain). Sur la formation de milieux optiquement troubles par, pénétration d'un liquide transparent dans une résine transparente.

Cette pénétration du liquide est mise en évidence par l'expérience; en particulier, dans un petit fragment de copal tendre, chauffé dans de l'eau colorée bouillante, on observe une infinité de petites bulles colorées sur fond blanc. Les faits observés s'expliquent ainsi aisément. RADIOACTIVITÉ. Jean Thibaud (prés. par M. Maurice de Broglie). Recherche des spectres gamma caractéristiques par diffraction cristalline.

On peut obtenir les différentes fréquences monochromatiques d'un rayonnement y complexe en convertissant ces radiations en spectres ß, par effet photoélectrique et en mesurant les énergies des émissions électroniques ainsi obtenues. La diffraction cristalline permet en outre de mesurer les longueurs d'onde; l'expérience montre que, déjà, on peut opérer ainsi avec des rayons pénétrants dont le quantum atteint 236 kilowolts; il est sans doute possible d'aller plus loin. PHYSICO-CHIMIE. (prés. par M. Haller). pétroles.

Fred Vlès et Mule Madeleine Ger
Absorption ultraviolette des

[blocks in formation]

et par une biréfringence notable; elle est caractéristique de la phase cholestérique, qui correspond à une diminution du pouvoir rotatoire, alors que le pouvoir rotatoire moléculaire des cristaux correspond à une augmentation. MÉTÉORITES. A. Lacroix. La météorite de Roda. Cette météorite, tombée à Roda (province de Huesca, Espagne), au printemps de 1871, est dépourvue de cendres et de fer métallique. Son étude conduit à la considérer comme constituant un type distinct d'achondrites, auquel il est naturel de maintenir le nom de rodite. GÉOPHYSIQUE. - Ch. Gorceix (prés. par M. M. Brillouin).

Constatation métrique de la forme ovoïde de la Terre. La forme du géoïde que l'auteur adopte parce qu'elle convient à l'ensemble de mesures géodésiques est comprise entre les ellipsoïdes de Clarke (1880) et celui de Bessel (1841); elle est très voisine de l'ellipsoïde adopté aux États-Unis ; mais il y a une différence : l'hémisphère nord est aplati et celui du sud, très voisin d'une demi-sphère, puisque b-a' est égal à 8.062 mètres, est cependant allongé.

R. DONGIER.

CHIMIE MINÉRALE. H. Pélabon (prés. par M. A. Haller). Sur la formation directe des oxychlorures de mercure. L'oxyde rouge de mercure et le chlorure mercurique au contact de l'eau, même dans des tubes de quartz, s'unissent pour former les trois oxychlorures HgO, 2 HgCl2 blanc, 2 HgO, HgCl2 marron et 4 HgO, HgCl2 noir. Le premier ne se forme pas au-dessus de 30°, mais une fois formé il ne se détruit pas à 100o.

CHIMIE ORGANIQUE. E. Luce (prés. par M. Béhal). Recherches sur les aptitudes migratrices du radical xnaphtyle.

[blocks in formation]

BIOLOGIE GÉNÉRALE.

Charles Richet, Eudoxie Bachrach et Henry Cardot. L'hérédité des caractères acquis constatée par le déplacement de l'optimum thermique. Une forte dose de chlorure de potassium n'a pas, au bout de quelques jours, d'effet appréciable sur l'activité d'un bacille lactique normal en fonction de la température; l'optimum thermique reste sur le milieu potassique le même que sur le milieu témoin.

Lorsque l'action du toxique se prolonge, au cours des générations successives, il se produit une lente et graduelle modification des réactions du bacille vis-à-vis de la température.

La température optimum pour les cultures potassiques se fixe, après une culture prolongée en présence du toxique, à 6o au-dessus de la température à laquelle les souches sont cultivées.

Une souche potassique ainsi modifiée, remise sur milieu témoin, y conserve son optimum thermique élevé. De même elle conserve sa résistance accrue vis-à-vis du toxique. Il s'agit donc d'acquisitions héréditaires qui subsistent dans les générations successives, après suppression du facteur causal.

MY COLOGIE. Paul Vuillemin. Classification normale, classement auxiliaire et groupement pratique des Champignons.

L'auteur divise l'ordre des Arthrosporées en deux familles : Mycodermacées, Nocardiacées. La première est divisée en deux tribus, Mycodermées, Aleurismées. La première qui n'a que des arthrospores de même structure que les hyphes

[blocks in formation]

Le poison phalloïdien agit non seulement sur les vertébrés homothermes, mais aussi sur les infusoires, les petits crustacés, les larves d'insectes, les écrevisses, les poissons. Il n'a aucune action sur le cœur isolé des grenouilles et selon toute probabilité n'exerce aucune action toxique sur les lézards, les tritons et les grenouilles.

Son action s'explique par l'introduction para-entérale d'une façon apparemment brusque après une longue période d'incubation.

Il n'est pas possible de démontrer une localisation spécifique ou une action élective du poison. GÉOLOGIE. E. Fournier (prés. par M. Pierre Termier). Sur un mode de capture par érosion souterraine, spécial à certains bassins fermés de la chaîne du Jura. Dans la haute-chaîne, on peut distinguer deux catégories de bassins fermés d'origine structurale. Les uns occupent le noyau .de Brachysynclinaux formés par l'Infracrétacé (lacs des Rousses et de Joux, lacs de l'Abbaye de Grandvaux, etc.); les autres correspondent au noyau de Brachyanticlinaux dans lesquels les affleurements de marnes de l'Oxfordien forment les bords de la cuvette imperméable (le Mémont, les Seignes de Damprichard, de Charquemont, etc.). Ccs bassins fermés brachyanticlinaux présentent de très curieux phénomènes de capture dont l'auteur donne dans cette Note une idée générale en citant quelques exemples. PALÉONTOLOGIE. Jean Piveteau (prés. par M. H. Douvillé). Existence d'un Reptile à affinités lacertiliennes dans les formations permiennes de Madagascar. L'auteur conclut à l'existence, pendant les temps permiens, d'un groupe à affinités lacertiliennes. Ce groupe est composé par les genres Broomia et Tanganasaurus de l'Afrique du Sud et par une forme de Madagascar pour laquelle il propose le nom de Broomia madagascariensis. A ces formes il faut joindre encore Saurosternon de l'Afrique du Sud et peut-être Aphelosaurus de France, qui présentent dans leurs parties conservées une morphologie semblable. BOTANIQUE. G. Mangenot (prés. par M. L. Mangin).

Sur le mode de formation des grains d'amidon dans les laticifères des Euphorbiacées.

La première apparition de ces grains d'amidon a lieu, dans le cytoplasma des laticifères, à l'intérieur de chondriocontes souvent très allongés, orientés suivant le grand axe du tube. En règle générale, ces grains atteignent assez rapidement, dans chaque espèce, leur type caractéristique

moyen.

CYTOLOGIE VÉGÉTALE. Maurice Lenoir (prés. par M. M. Molliard). La télophase de la division I dans le sac embryonnaire du Fritillaria imperialis L.

Cette télophase comporte: 1o probablement des chromosomes moniliformes dont l'axe nucléolinien s'individualise en granules expulsés dans le cytoplasme ambiant ; 2o des chromosomes imprégnés de réticuline, réduits à l'état de chaînettes, procédant des premiers, dont les anneaux s'aplatissent peu à peu, jusqu'à former des cordons pleins; 3o la formation de nucléoles dont l'expulsion dans le cytoplasme de quelques-uns d'entre eux donne lieu à l'existence de nucléoles plasmatiques. ZOOLOGIE. Gilbert Rauson (prés. par M. Joubin). Le verdissement des Huftres.

Des huîtres ayant été placées dans une eau de mer contenant uniquement du pigment de Navicules en solution ont

[blocks in formation]

ÉLECTRICITÉ PHYSIOLOGIQUE.

Georges Bourguignon et Me Renée Déjean (prés. par M. d'Arsonval). Double chronaxie du système optique de l'homme. La fermeture et l'ouverture d'un courant continu traversant l'œil provoquent, lorsque l'intensité est suffisante, une sensation lumineuse très brève, un phosphène très semblable à celui que produisent une pression ou un choc sur le globe oculaire.

Le sujet peut nettement localiser le phosphène dans son cil et on peut classer les phosphènes en deux catégories suivant qu'ils sont centraux ou périphériques. La chrcnaxie étant exprimée en 1/1.000 de seconde qu'on désigne par la lettre, on peut dire que la chronaxie correspondant aux phosphènes périphériques est comprise entre 1,1 et 10,9 et que la chronaxie correspondant aux phosphènes centraux est comprise entre 20,1 et 20,8.

CHIMIE PHYSIOLOGIQUE. Jean Camus et J.-J. Gournay (prés. par M. Charles Richet). Recherches sur le diabète insipide et la diurèse.

La lésion du tuber cinereum, indépendamment de toute atteinte de l'hypophyse, détermine expérimentalement une polyurie considérable, parfois un diabète insipide permanent. Étudiant le métabolisme des nucléoprotéides chez les hommes atteints de diabète insipide ou de polyurie, les auteurs arrivent à cette conclusion que le tuber contient côte à côte d'une part des centres régulateurs du métabolisme des hydrates de carbone, d'autre part des centres régulateurs du métabolisme des nucléo-protéides.

[blocks in formation]

J. Dufay et A. Couder Étude photométrique de

de la fonction entière. ASTRONOMIE PHYSIQUE. (prés. par M. A. Cotton). l'éclipse totale de Lune du 14 août 1924. L'éclipse a été observée par ciel pur à Saint-Geniez (BassesAlpes). La Lune était quatre fois moins éclairée que lors de l'éclipse du 16-17 octobre 1921, observée par M. Danjon. PHYSIQUE MOLÉCULAIRE. J.-H. Shaxby (prés. par M. J. Perrin). — Sur la diffusion de particules en suspension. L'auteur a repris l'expérience de M. L. Brillouin en remplaçant les petites sphères de gomme-gutte par des coques de

staphylocoques pyogèncs, qui sont des sphères pratiquement parfaites. La vitesse de chute étant appréciable, on observe le nombre des particules qui viennent se coller contre la paroi dans un temps donné, celui-ci dépendant de la profondeur à laquelle on regarde au-dessous de la surface de niveau. On a obteņu, pour le nombre d'Avogadro, le chiffre de 59 × 1022. ÉLECTRICITÉ. Beaulard de Lenaizan et J. Garnier (prés. par M. Paul Janet). Sur le pouvoir inducteur spécifique de la glace.

On produit des oscillations entretenues avec des lampes triodes et on recherche les conditions de résonance, dans le champ hertzien d'un bloc de glace, puis dans l'air. On a obtenu ainsi 2,17 pour la valeur du pouvoir inducteur spécifique, nombre qui diffère peu de celui que M. Beaulard avait obtenu en 1907 par un autre procédé. THERMODYNAMIQUE. Marcus Brutzkus (prés. par M. L. Lecornu). Sur un nouveau mode de production des réactions chimiques.

Le principe chimico-technologique, que l'auteur a énoncé à la suite de son étude sur les moteurs à combustion interne. peut être généralisé et étendu à la technologie chimique. RADIOACTIVITÉ. D.-K. Yovanovitch et J. d'Espine (prés. par M. Jean Perrin). Sur le spectre magnétique

de rayons de grande vitesse du Th B + C. Les auteurs ont observé de nouvelles raies, correspondant à une bande de rayons rapides qui s'étend jusqu'à Họ égal à 6.800; ils obtiennent en outre des résultats en très hon accord avec ceux obtenus par L. Meitner. ÉLECTRO-OPTIQUE.

Maurice de Broglie et Jean Thibaud. Sur l'absorption exceptionnellement intense d'une radiation par l'atome qui vient de l'émettre. De cette étude, il résulte, comme Ellis l'avait déjà indiqué. que c'est l'atome émetteur du rayonnement 7 (ou son produit de désintégration) qui possède la possibilité la plus grande d'absorber ce rayonnement et de le convertir en photo-électrons.

MAGNÉTISME TERRESTRE. L. Eblé et J. Itié (prés. par M. Daniel Berthelot). Valeurs des éléments magné

tiques à la station du Val Joyeux (Seine-et-Oise), au 1er janvier 1925.

[merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][merged small][ocr errors][merged small][merged small][merged small]

Seule la déclinaison subit une variation séculaire notable; sa décroissance est du même ordre de grandeur que les années précédentes. R. DONGIER.

CHIMIE PHYSIQUE. bain).

H. de Laszlo (prés. par M. G. Ur

Absorption des rayons ultraviolets par les dérivés méthylés du naphtalène.

L'introduction de CH3 dans la molécule produit un déplacement du spectre vers le rouge plus grand pour le dérivé 3 que pour le dérivé a.

RADIOCHIMIE. P. Vaillant (prés. par M. J. Perrin). Sur la loi de variation avec la température de la conductibilité des sels solides et ses relations possibles avec le spectre caractéristique du métal du sel.

On envisage avec M. Perrin une formation d'électrons. Il y a absorption d'énergie rayonnante; la loi de variation

devra être semblable à celle de l'intensité de la radiation. Des accords sont constatés avec CINa, CIK, SOaK2. CHIMIE ANALYTIQUE. Mme P. Curie. Dosage du radium dans les minéraux d'urane qui contiennent du tantale, du niobium et du titane.

Par fusion avec SO4 KH, en présence de SOa Ba et reprise par l'eau, Ra reste avec Ba à l'état de sulfate insoluble avec les acides rares. On élimine ceux-ci avec l'acide chlorhydrique. Le sulfate de baryum radifère est converti en carbonate par ébullition avec la solution de CO Naa. Le carbonate traité par CIH servira à doser le radium à la manière ordinaire. Comme il reste quelquefois un peu de Ra dans la solution fluorhydrique, on peut l'en extraire par addition de quelques gouttes de SO3H2 et de C12Ba. Cette méthode, avec emploi du baryum radifère, présente l'avantage de permettre le contrôle de l'inactivité des résidus inattaqués. Les analyses se font sur 1 à 2 gr. de minerais (euxenite, bétafite etc.). CHIMIE MINÉRALE.

[merged small][ocr errors]

Mile S. Weil (prés. par M. G. UrL'évolution de l'hydrate de sesquioxyde de Ni

au sein de l'eau.

Les coefficients d'aimantation observés à diverses températures ont une allure semblable à celle de l'hydroxyde nickeleux; le changement de valence paraît ne pas avoir d'influence.

CHIMIE ORGANIQUE. A. Charriou (prés, par M, H. Le Chatelier). Sur l'emploi en catalyse d'alumines ayant absorbé divers autres corps. Par catalyse, on décompose l'éther et il y a production d'éthylène; on suit la variation de pression au moyen de l'ingénieux manomètre de J. Joannis. Les courbes montrent que l'alumine pure est encore la plus active; seule l'alumine est activée par le Tu205 qui est lui-même un catalyseur; la chaux CaO détruit au contraire l'effet catalytique. La porosité semble être le facteur principal ; alors que l'alumine, desséchée dans le vide à 250o, est très active, la même chauffée au rouge l'est très peu. A. RIGAUT.

Sur

GÉOGRAPHIE PHYSIQUE. Maurice Lugeon. le surcreusement fluvial. Exemple du Rio Negro d' Uruguay. Le creusement du lit fluvial est le résultat de phénomènes complexes: par mouvements tourbillonnaires en palier; par filets linéaires sur le bord du lit majeur; par contraction transversale de la veine liquide déterminée par la résistance des rives et donnant lieu à des ombilics au passage et en uval du banc dur; par remontée de la veine liquide donnant lieu à des ombilics en amont des obstacles; par la chute verticale ou oblique au pied de cascades ou à l'aval de rapides. G. Dubar (transm. par M. Ch. Barrois). Sur les formations du Lias et du Jurassique supérieur dans les Asturies. Dans le bassin des Asturies, le long de la côte près de Gijon et de Rivadesella, le Jurassique supérieur se présente avec les caractères d'une formation de rivage, en transgression sur le Lias qu'elle recouvre directement. BIOLOGIE VÉGÉTALE. L. Blaringhem (prés. par M. Daniel Berthelot). Production de nouveaux hybrides entre les espèces sauvages de Triticum (monococcum L., dicoccoides Körn.) et les principaux blés cultivés. Analyse de leurs affinités.

L'auteur expose les résultats de 1.500 fécondations illégitimes dont 455 ont donné des grains. Triticum monococcum L. n'a pu être combiné à aucun Tr. vulgare; il est surtout sensible aux pollens du groupe durum, et les grains fournis par ses croisements sont très petits.

Par contre, Triticum dicoccoides Kōrn, quoique plus grêle et à épis moins fournis, présente des affinités marquées avec tous les Blés cultivés, surtout avec l'hybride nouveau monodurum; il donne par son croisement avec ceux-ci de beaux grains bien formés dont le poids moyen dépasse dans

presque tous les cas le poids moyen des grains du type sauvage cultivé parallèlement. CYTOLOGIE VÉGÉTALE. A. Guilliermond (prés. par

M. Molliard). Sur l'instabilité de formes et la permanence des mitochondries.

Les mitochondries se déplacent plus ou moins lentement sous l'influence des courants cytoplasmiques, Lorsqu'elles sont granuleuses, leur forme est assez stable; au contraire, à l'état de chondriocontes, elles modifient constamment leurs formes. Ces déformations purement transitoires sont dues, en grande partie, à l'action des courants cytoplasmiques sur ces éléments qui paraissent à l'état semi-fluide. Par contre l'allure générale du chondriome d'une même cellule ne se modifie pas au cours de l'observation et les mitochondries conservent leur individualité.

CHIMIE BIOLOGIQUE. P. Delauney (prés. par M. L. Guignard). Sur les glucosides de plusieurs espèces d'Orchidées indigènes.

L'auteur signale la présence du loroglossoside (loroglossive, dans quatre Orchidées; Goodyera repens R. Br., Limodorum abortivum Sw., Spiranthes autumnalis Rich., Orchis ustulata L. Le produit de dédoublement de ce glucoside, le loroglossigénol, corps cristallisé, facilement soluble dans l'éther, donnant une coloration rouge framboise par l'acide sulfurique concentré et froid, a été isolé.

PHYSIOLOGIE. Emile F.-Terroine et Jean Roche (prés. par M. Henneguy). Production calorique et respiration des tissus in vitro chez les Homéothermes.

Pour un même organisme, les différents tissus présentent des activités respiratoires variées, l'activité la plus intense étant toujours celle du cerveau.

Un même tissu présente toujours la même intensité respiratoire quel que soit l'homéotherme dont il provient. Ainsi, lorsque la production calorique passe de 4 calories par kg-heure, chez une espèce, à 40 chez une autre, la respiration in vitro du muscle, du foie, du cerveau, du rein, ne change pas.

PHYSIQUE BIOLOGIQUE.

A.-F. Roffo (prés. par M. Jean Perrin). Action des rayons Röntgen sur la cholestérine. Les recherches de l'auteur sont relatives à l'action des rayons de Röntgen sur des solutions chloroformiques de cholestérine. Ces solutions à 0,02 %, étaient soumises à l'action des rayons sans filtre, durant une heure. Après ce temps d'épreuve, la réaction de Grigaut ne donnait plus que des traces de cholestérine impossibles à doser. L'action directe des rayons sur la cholestérine cristallisée (durée d'exposition de 6 heures) s'est en revanche montrée sans effet.

PROTISTOLOGIE.

Edouard Chatton et André Lwoff (prés. par M. F. Mesnil). L'éthologie et la structure des Spirophrya. Leur parenté avec les Fœttingeria. L'origine et l'évolution du parasitisme de ces Infusoires.

Les auteurs ont pu, cette année, réaliser expérimentalement la réinfestation des Idya furcata par les petits Ciliés issus du kyste palintomique. Chacun d'eux reproduit sur le Copépode un kyste phorétique. Ainsi se trouve fermé le cycle évolutif de la Spirophrya subparasitica.

La Fættingeria actiniarum (Clap.) est étroitement apparentée à la Spirophrya, mais alors que la Spirophrya ne s'établit jamais à demeure dans les Colentérés,la Fættingeria, qui se rencontre et demeure dans les Actinies en l'absence de toute proie, est un endoparasite yrai.

MM. Chatton et Lwoff pensent que ces deux Ciliés tirent leur origine d'une même souche libre, d'un Holotriche prédateur ou bacteriophage. P. GUÉRIN.

« PoprzedniaDalej »