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Qui manducaverit Celui qui aura mangé mon Corpus meum, et biberit Corps et bu mon Sang, ceSanguinem meum, ipse lui-là demeure en moi, et in me manet, et ego in moi en lui, dit le Seigneur. eo: dicit Dominus.

Stant Angeli ad latus Altaris : et sanctificant Sacerdotes Corpus, et Sanguinem Christi, psallentes, et dicentes : Gloria in excelsis Deo.

Corpus Christi accepimus, et Sanguinem ejus potavimus: ab omni malo non timebimus; quia Dominus nobiscum est. Accepta Christi munera sumamus Dei gratia, non ad judicium, sed ad salvandas animas.

Les Anges sont debout au côté de l'Autel; les Prêtres consacrent le Corps et le Sang du Christ au milieu des psaumes, et ils disent : Gloire à Dieu dans les hauteurs !

Nous avons reçu le Corps du Christ, et nous avons bu son Sang; nous ne craindrons nul mal; car le Seigneur est avec nous.

Par la grâce de Dieu prenons les dons que le Christ nous offre, non pour le jugement, mais pour le salut de nos âmes.

Nous terminerons cette journée par la série des Hymnes composées sous la direction de la Bienheureuse Julienne, pour chacune des petites Heures de l'Office qui précéda celui de saint Thomas. C'était la coutume de l'Eglise de Liège d'avoir ainsi, à ces Heures, des Hymnes variables selon le Temps et les Fêtes.

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gnie des habitants du for- Vitam dare cum civibus. tuné séjour.

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Hujus cultu memoriæ,

Par les tortures de ta cruelle mort, nous qui en Diræ mortis supplicio célébrons la mémoire, déli- | Nos de lacu miseriæ

Educ, qui clamas: Sitio. vre-nous de cette prison

Præsta, Pater, per Filium,

Præsta, per almum

ritum :

malheureuse, ô toi qui cries: J'ai soif!

Daigne, ô Père, par ton Fils, par ton Esprit puisSpi-sant, conduire à la fin bienheureuse ceux auxquels ici

Quibus hoc das edulium bas tu donnes un tel ali

Prosperum serves exi- ment.

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HOMME a vu s ouvrir devant lui les hori. zons désolés de la terre d'exil. L'arbre de vie n'est plus qu'un douloureux sou

venir; fixé au sol fortuné qui l'a vu naître, il n'a point suivi l'homme pécheur dans sa migration vers la vallée des larmes. Il reste au Paradis; loin du séjour de la souffrance et du regard des hommes mortels, il demeure comme le témoin des premières intentions divines, toutes de paix, d'innocence et d'amour.

Nous le retrouverons plus tard il doit faire l'ornement de la terre nouvelle où le Seigneur introduira ses élus, au jour de la grande Pâque et du rétablissement de toutes choses '. Jour heureux auquel, dit l'Apôtre, aspire toute créature maintenant gémissante et soumise, pour une faute qui n'est point la sienne, à l'inconstance de changements sans fin ! Celui qui, contre le gré de la création, l'a soumise à cette servitude de corruption, lui conserve l'espoir qu'alors délivrée, ellemême en sa mesure participera de la glorieuse

1. Apoc. xxII, 2.

liberté des enfants de Dieu '. Car la gloire du nouveau Paradis sera plus grande que celle du premier. Ce n'est plus en effet sous l'ombre vide des symboles, ou dans un rapprochement fugitif, que doit s'y opérer l'union déifiante; mais la Sagesse s'y donnera substantiellement et sans voile à l'humanité dans un embrassement éternel.

C'est dans le temps toutefois, et sur la terre, que doit se contracter cette union dont la jouissance parfaite et stable est pour l'éternité. Car telle est l'économie du plan divin, qu'en toutes choses la vie future a ses racines dans la vie présente, et n'est que la révélation dans la lumière de gloire des ineffables réalités constituées ici-bas par la grâce. Quelles seront donc, après la chute, les conditions de l'alliance dont l'éternelle Sagesse ne s'est point départie ?

O profondeur des trésors de la Sagesse de Dieu 2! Fort comme la mort est son amour 3 mais non moins sublimes apparaîtront, à la suite du péché, les délicatesses infinies de cet amour même. Loin d'elle la mésalliance ! loin d'elle tout compromis avec la souillure d'une race coupable ! La miséricorde infinie suffisait à pardonner l'offense au seul désaveu du pécheur : en sa noblesse et dignité d'Epouse, elle ne veut point, pour l'homme, de ce pardon qui eût dissimulé sous le couvert de l'oubli divin sa faute inexpiée. Au défaut de son insuffisance, elle prétend solder ellemême intégralement la dette du coupable, et le réhabiliter dans la justice, avant de l'épouser dans l'amour Je t'épouserai dans la justice et le

1. Rom. vIII, 19-22. VIII, 6.

2. Ibid. x1, 33. 3. Cant.

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