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que

l'avoir fait d'être Roi d'Arragon fi Nicolas Bourbon auroit préféré d'être l'Auteur de la Paraphrafe des Pleaumes par Buchanan, à l'honneur d'être Archevêque de Paris; fi Pafferat eftimoit l'Ode que Ronfard a faite pour le Chancelier de L'Hopital, plus que le Duché de Milan; & fi Menage auroit voulu donner le meilleur de fes Bénéfices pour être l'Auteur de ce beau Vers de M. Remi contre les Hibernois Logiciens,

Gens ratione furens & mentem pasta chimaris;

j'avoue que j'aimerois mieux avoir fait

ce Vers

Le Galant y fut habile;

que d'avoir fait

I. L'Anti-Rouffean.

II. Examen de deux Traitez nouvellement mis au jour par M. de la Placette, dont le premier a pour titre, Réponse à une Óbjection qu'on applique à divers fujets, &c. Et le fecond, Eclairciffement fur quelques difficultez, &c. par Ph. Naudé.

III. Voyage

III. Voyage du Tour de la France par feu M. de Rouviere, Confeiller du Roi, &c. & Apoticaire de Sa Majesté. IV. Dialogues des Grands-Hommes aux Champs Elifées, appliquez aux mœurs de ce Siècle, &c.

V. Réflexions fur les Grands-Hommes qui font morts en plaisantant, &c. VI. Lajufte Balance de la crainte & de l'affurance Chrétienne, &c.. VII. Idée générale des Etudes, choix qu'on en doit faire, &c.

VIII. L'Etat de l'Homme dans le péché originet.

IX. Difcours fur l'origine de la Poëfie Sur fon ufage, & fur le bon goût, par le Sieur Frain du Tremblay.

X. Traité fur l'homme, en quatre Propofitions importantes, avec leurs dépendances.

XI. Les tours de Maître Gonin. XII. Hiftoire mythologique des Dieux des Héros de l'Antiquité, où l'on a ajouté diverfes Hiftoires anciennes & véritables, enrichies de Figures. XIII. Pfeaumes paraphrafez en Vers, par M. D***

XIV. Le Critique, on l'Apologifte

Sans fard.

XV. Le Gazetier menteur.

XVI. Le

XVI. Le Nouveau Secretaire de la Cour, ou Lettres familieres fur toutes fortes de fujets, &c.

XVII. Des Caufes de la corruption du Goût, &c.

XVIII. Les Pfeaumes de Pénitence

raphrafez en Sonnets.

pas

XIX. Les Tablettes de l'Homme du

monde.

XX. L'Homere vangé.

Peut-être même les Remarques fur le Chef-d'Oeuvre d'un Inconnu, fans parler de quelques Livres tels que l'Hiftoire amoureufe & badine du Congrès d'Utrecht, de l'Heroine incomparable, ou de la Belle Hollandoife; ni d'une certaine Feuille nommé le Cenfeur, ou d'un in folio appellé l'Atlas Hiftorique.

XXII. Il fe leva, à la porte de fa Belle, trois fois frappa. ] Difficile eft proprie communia dicere, dit Horace dans l'Art Poëtique: Il eft difficile de dire des chofes communes, d'une maniére qui n'ait rien de bas. Notre Poëte nous en va dire; mais remarquez le choix de ses expreffions. Il fe leva. Par ce feul mot il nous donne l'idée d'un homme qui fort du lit, & qui fe met en état d'aller en quelque part. Cette action eft une fuite des réflexions que

COLIN avoit faites, & le commencement de ce qu'il va faire, pour foulager le mal que fon amour lui cause. Il favoit fans doute ces Vers d'Alcée.

Οὐ γὰρ κακοῖσιν θυμὸν ἐπιτρέπειν
Προκόψομεν γὰρ οὐδὲν ἀσάμενοι,
Ω ΒΑΚΧΙ, φάρμακον δι' άρισον,
Οἶνον ενεικαμέναις μεθυπῆναι.

Il ne faut point s'abandonner au mal, car nous n'avançons rien lorfque nous nous laiffons accabler de trifteffe; mais, ô Bacchus ! il y a un remede fûr, c'est d'apporter du vin & de s'enyorer. Ce n'étoit pas le vin qui convenoit à COLIN, puifque cette liqueur eft véritablement le Lait de Venus, Lac Veneris; mais il lui fut aifé d'appliquer le fens de ces Vers à l'état où il fe trouvoit, & d'en conclure qu'il devoit fuivre cette maxime que Madame du Noyer rapporte de la Préfidente Drouillet, pour vaincre la tentation, il faut y fuccomber.

Que l'Amour eft une chofe charmante, l'attente même de fes faveurs eft un très-grand bien. De quelles idées agréables COLIN ne fe flatoit-il pas, forf qu'il fe levoit, & qu'il n'étoit pas en

core

core à la porte de fa Maîtreffe Avec ? quelle joye ne fe répétoit-il pas à luimême jufques au fond du cœur ce Vers d'Ovide!

Collaque & os oculófque illius ore promam.

» que je baiserai vivement & fa gorge »& fa bouche, & ses beaux yeux.

Mais après avoir confidéré dans les deux précédentes Remarques l'art & la force des expreffions, examinons un peu quel raifonnement se trouve renfermé dans ces paroles,

Le Galant y fut habile,

Il fe leva

Ceci, qu'on y prenne bien garde, renferme plufieurs fyllogifmes. Car premiérement, c'est comme fi l'on difoit par un Argument en Datifi.

i

DA. Tout kabile homme doit prendre un parti conforme à fes inclinations, & le fuivre.

TI. COLIN eft habile.

S1. Donc il prendra un parti conforme fes inclinations,& le suivra.

Plus, par un fyllogifme complexe & disjonctif, qui réduit, fe trouve en

Cameftres.

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