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cieuses. Elle fait encore aujourd'hui ornement dans les cabinets.

On trouve des Nautiles Fossiles dans les sables de Grignon, dans un banc de coquilles, auprès de Beauvais, et dans plusieurs autres endroits de France et d'Angleterre.

9) PAGE 93, VERS 22.

L'abeille offre à tes yeux un état monarchique.

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On a voulu nous faire regarder les sociétés des abeilles comme l'exemple du parfait gouvernement monarchique comme si, toutes conduites par un chef, par un roi, elles ne travaillaient aux différents ouvrages dont elles s'occupent, que pour exécuter ses ordres. On a vanté leur admirable subordination. Tout ce que nous savons pourtant, c'est qu'elles travaillent en commun avec beaucoup d'industrie à différents ouvrages. Leur roi est devenu une reine, et ensuite plusieurs reines ou femelles, que nous savons être prodigieusement fécondes; mais assurément nous ignorons si elles donnent des ordres à tant d'ouvriers, et rien ne conduit à le penser, malgré tout ce que nous en a rapporté le plus grand des poètes latins. Réaumur, premier Mémoire pour servir à l'histoire des insectes, vol. 1er.

10) PAGE 107, VERS 11.

Es-tu bien gouverné? n'es-tu point vicieux?
Va, ta religion, tes lois viennent des Cieux.

On pourrait croire, d'après ce passage, que Pope était également indifférent sur la croyance religieuse et sur la forme du gouvernement. Quant à la première, nous avons assez fait connaître combien il était attaché à la religion catholique, dans laquelle il était né ; quant à la forme du gouvernement,

u despotisme; mais qu'aucune forme de gouvernement, uelque excellente qu'elle soit en elle-même, ne suffit pour endre un peuple heureux, à moins que l'autorité ne soit dministrée avec intégrité. Au contraire, la meilleure forme le gouvernement devient très-dangereuse, si l'administraion en est corrompue. »

NOTES

SUR

LA QUATRIÈME ÉPITRE.

1) PAGE 115, VERS 19.

L'un me dit sois actif, deviens utile au monde ;
L'autre vis pour toi seul dans une paix profonde.

Pope débute dans cette quatrième épître par réfuter les fausses notions qu'on a sur le bonheur. Elles sont, selon lui, de deux espèces, populaires et philosophiques. Il a récapitulé les premières dans son invocation. Quant aux fausses notions des philosophes, elles diffèrent dans leurs moyens, comme dans la nature de leur fin; les uns faisaient consister le bonheur dans l'action, et l'appelaient plaisir ; d'autres plaçaient le bonheur dans la contemplation, et l'appelaient repos (ease), contentement, plaisir. Les premiers entraient dans une route qui les menait d'abord aux plaisirs sensuels, et ensuite à la douleur; ou bien ils s'engageaient dans la recherche de quelques perfections imaginaires, peu convenables à leur nature et à leur état, et n'acquéraient que de la vanité. L'état contemplatif de ceux qui plaçaient le bonheur

Ceux qui ont le plus approché de la félicité, ont consiré qu'il est nécessaire que le bien universel que tous les mmes désirent, et où tous doivent avoir part, ne soit ns aucune des choses particulières qui ne peuvent être posdées que par un seul, et qui étant partagées affligent plus ur possesseur par le manque de la partie qu'il n'a pas, 'elles ne le contentent par la jouissance de celle qui lui partient. Ils ont compris que le vrai bien devait être tel, ue tous pussent le posséder à-la-fois sans diminution et sans vie, et que personne ne le pût perdre contre son gré. Pens. Pascal, ch. 21.

3) PAGE 121, VERS 7.

Mon sort ne dépend pas des biens, des maux présents,
Mais des biens que j'espère et des maux que j'attends.

Nous ne tenons jamais au présent. Nous anticipons 'avenir comme trop lent et comme pour le hâter, ou nous appelons le passé pour l'arrêter comme trop prompt; si im

mes jamais heureux, nous nous disposons toujours à l'être. Pens. de Pascal, ch. 24.

4) PAGE 123, VERS 19.

Et toi, brave Cossé, jeune et brillante fleur,
Que du sort des combats moissonne la fureur, etc.

Le poète français a substitué au nom de Falkland celui de Bayard, et à celui du jeune Digby celui du duc de CosséBrissac, qui avait été tué en 1757 à la bataille de Rosback, où il commandait un régiment. L'honorable mention que Pope a faite de Falkland, de cette victime de sa vertu et de sa fidélité à son roi, est certainement aussi juste que méritée, et l'hommage qu'il rend au jeune Digby et à Sidney, l'un des plus grands hommes d'état des Anglais, ne l'est pas moins sans doute ; mais on ne peut se dissimuler qu'une grande partie de l'intérêt que ces différents noms excitent en Angleterre, est perdue pour nous. Lorsque Delille fit cette traduction, a mort du jeune duc de Brissac était encore récente; il était 'ami particulier de sa famille, et ce n'est pas le seul passage He ses poèmes qui soit consacré à cet illustre nom.

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