Oeuvres de Jean Racine ...Hector Bossange, 1829 |
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Strona 8
... regarde les passions , je me suis attaché à le suivre plus exactement . J'avoue que je lui dois un bon nombre des endroits qui ont été le plus ap prouvés dans ma tragédie ; et je l'avoue d'autant plus volontiers , que ces approbations m ...
... regarde les passions , je me suis attaché à le suivre plus exactement . J'avoue que je lui dois un bon nombre des endroits qui ont été le plus ap prouvés dans ma tragédie ; et je l'avoue d'autant plus volontiers , que ces approbations m ...
Strona 25
... regarde , et je vais y penser . SCENE V. AGAMEMNON , ULYSSE . AGAMEMNON . Juste ciel , c'est ainsi qu'assurant ta vengeance Tu romps tous les ressorts de ma vaine prudence ! Encor si je pouvois , libre dans mon malheur , Par des larmes ...
... regarde , et je vais y penser . SCENE V. AGAMEMNON , ULYSSE . AGAMEMNON . Juste ciel , c'est ainsi qu'assurant ta vengeance Tu romps tous les ressorts de ma vaine prudence ! Encor si je pouvois , libre dans mon malheur , Par des larmes ...
Strona 48
... alarmes , Pour attendrir mon cœur on a recours aux larmes ! Qui doit prendre à vos jours plus d'intérêt que moir Ah ! sans doute , on s'en peut reposer sur ma foi . . L'outrage me regarde ; et , quoi qu'on entreprenne 48 IPHIGENIE .
... alarmes , Pour attendrir mon cœur on a recours aux larmes ! Qui doit prendre à vos jours plus d'intérêt que moir Ah ! sans doute , on s'en peut reposer sur ma foi . . L'outrage me regarde ; et , quoi qu'on entreprenne 48 IPHIGENIE .
Strona 49
Jean Racine . L'outrage me regarde ; et , quoi qu'on entreprenne , Je réponds d'une vie où j'attache la mienne . Mais ma juste douleur va plus loin m'engager : C'est peu de vous défendre , et je cours vous venger , Et punir à - la ...
Jean Racine . L'outrage me regarde ; et , quoi qu'on entreprenne , Je réponds d'une vie où j'attache la mienne . Mais ma juste douleur va plus loin m'engager : C'est peu de vous défendre , et je cours vous venger , Et punir à - la ...
Strona 69
... Regarde quel orage est tout prêt à tomber ; Considere l'état où la reine est réduite ; Vois comme tout le camp s'oppose à notre fuite , Avec quelle insolence ils ont , de coutes parts , Fait briller à nos yeux la pointe de leurs dards ...
... Regarde quel orage est tout prêt à tomber ; Considere l'état où la reine est réduite ; Vois comme tout le camp s'oppose à notre fuite , Avec quelle insolence ils ont , de coutes parts , Fait briller à nos yeux la pointe de leurs dards ...
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ABNER Achille AEGINE affreux AGAMEMNON AMAN amour ARCAS Aricie ASSUÉRUS ATHALIE autels avoit bras cacher Calchas chante cher chercher CHOE U R CHOEUR ciel cieux CLYTEMNESTRE cœur courroux crainte crime cruel d'Athalie d'Esther David déja dessein Dieu dieux discours DORIS douleur Eliacin ÉLISE enfant ennemis époux ÉRIPHILE ESTHER étoit fatal fille fils foible foiblesse funeste fureur gloire grace Grecs Hélas heureux HIPPOLYTE HYDAS HYDASPE hymen innocent IPHIGÉNIE Ismene ISRA ISRAELITE J'ai Jéhu Jézabel JOAD Joas JOSABET jour Juifs l'autel l'innocence laisse larmes Lesbos lévites lieux long-temps lumiere madame mains malheureux Mardochée Mathan moi-même mort mortels Mycene Ochozias OEnone PANOPE par-tout pere perfide peuple PHEDRE pleurs prêtres prince princesse profane reine rois sacré saint SALOMITH sang SCENE VII secret seigneur seule Sion sœur soin songe sort superbe temple THÉRAMENE THÉSÉE tragédie tremble Trézene triste Troie trouble ULYSSE venger veux vœux vois voix vous-même yeux ZACHARIE zele
Popularne fragmenty
Strona 135 - J'ai pour aïeul le père et le maître des dieux; Le ciel, tout l'univers est plein de mes aïeux : Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je? mon père y tient l'urne fatale; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains : Minos juge aux enfers tous les pâles humains.
Strona 61 - Cette soif de régner, que rien ne peut éteindre, L'orgueil de voir vingt rois vous servir et vous craindre, Tous les droits de l'Empire en vos mains confiés, Cruel, c'est à ces Dieux que vous sacrifiez ; Et loin de repousser le coup qu'on vous prépare, Vous voulez vous en faire un mérite barbare.
Strona 168 - Et confonds tous ces dieux qui ne furent jamais. Pour moi, que tu retiens parmi ces infidèles, Tu sais combien je hais leurs fêtes criminelles, Et que je mets au rang des profanations Leur table, leurs festins et leurs...
Strona 234 - C'était pendant l'horreur d'une profonde nuit; Ma mère Jézabel devant moi s'est montrée , Comme au jour de sa mort pompeusement parée : Ses malheurs n'avaient point abattu sa fierté ; Même elle avait encor cet éclat emprunté Dont elle eut soin de peindre et d'orner son visage Pour réparer des ans l'irréparable outrage. Tremble...
Strona 110 - Oui, Prince, je languis, je brûle pour Thésée. Je l'aime, non point tel que l'ont vu les enfers, Volage adorateur de mille objets divers, Qui va du Dieu des morts déshonorer la couche ; Mais fidèle, mais fier, et même un peu farouche, Charmant, jeune, traînant tous les cœurs après soi, Tel qu'on dépeint nos Dieux, ou tel que je vous voi.
Strona 98 - Je voulais en mourant prendre soin de ma gloire, Et dérober au jour une flamme si noire : Je n'ai pu soutenir tes larmes, tes combats ; Je t'ai tout avoué ; je ne m'en repens pas, Pourvu que, de ma mort respectant les approches, Tu ne m'affliges plus par d'injustes reproches, Et que tes vains secours cessent de rappeler Un reste de chaleur tout prêt à s'exhaler.
Strona 271 - Loin du trône nourri, de ce fatal honneur, Hélas ! vous ignorez le charme empoisonneur ; De l'absolu pouvoir vous ignorez l'ivresse, Et des lâches flatteurs la voix enchanteresse. Bientôt ils vous diront que les plus saintes lois , Maîtresses du vil peuple , obéissent aux rois ; Qu'un roi n'a d'autre frein que sa volonté même...
Strona 144 - Excusez ma douleur : cette image cruelle Sera pour moi de pleurs une source éternelle. J'ai vu, seigneur, j'ai vu votre malheureux fils Traîné par les chevaux que sa main a nourris.
Strona 128 - Quelques crimes toujours précèdent les grands crimes : Quiconque a pu franchir les bornes légitimes Peut violer enfin les droits les plus sacrés : Ainsi que la vertu le crime a ses degrés; Et jamais on n'a vu la timide innocence Passer subitement à l'extrême licence.
Strona 134 - Moi jalouse! et Thésée est celui que j'implore! Mon époux est vivant, et moi je brûle encore ! Pour qui? Quel est le cœur où prétendent mes vœux? Chaque mot sur mon front fait dresser mes cheveux. Mes crimes désormais ont comblé la mesure. Je respire à la fois l'inceste et l'imposture.