fidèles observateurs de la loi, y assujettissent le divin enfant, et l'évangéliste nous apprend qu'aux termes qu'elle prescrivait, c'est-à-dire au huitième jour, il fut circoncis. S'il était une circonstance où l'on pût se mettre au-dessus de la loi, c'était assurément celle où se trouvaient les parcns de Jésus. Marie ni même Joseph n'étaient point étrangers au mystère de l'Incarnation. L'un et l'autre savaient parfaitement qui était Jésus. Le Verbe incarné sous une forme, et avec la nature humaine, devait être traité comme un homme, et il fallait que Jésus accomplît la loi de Moïse avant qu'une autre loi lui succédât. Dieu d'ailleurs nous ménageait dans l'exemple de cette sainte famille un modèle que nous puissions suivre. Toute privilégiée qu'elle fût, elle ne manque à aucun de ses devoirs religieux ou civils, et Jésus lui-même s'y conforme. Nous venons de voir Marie et Joseph soumettre l'enfant à la circoncision au jour prèscrit par la loi de Moïse. Cette même loi voulait qu'au quarantième jour, après avoir mis un enfant au monde, les femmes se présentassent au temple pour y être purifiées (1). Marie était loin d'avoir contracté aucune souillure par son accouchement divin. Elle devait au contraire n'en avoir été que plus parfaitement sanctifiée; néanmoins elle obéit à laloi, et, comme naire, accomplit la purification fidèles observateurs de la loi, y assujettissent le divin enfant, et l'évangéliste nous apprend qu'aux termes qu'elle prescrivait, c'est-à-dire au huitième jour, il fut circoncis. S'il était une circonstance où l'on pût se mettre au-dessus de la loi, c'était assurément celle où se trouvaient les parcns de Jésus. Marie ni même Joseph n'étaient point étrangers au mystère de l'Incarnation. L'un et l'autre savaient parfaitement qui était Jésus. Le Verbe incarné sous une forme, et avec la nature humaine, devait être traité comme un homme, et il fallait que Jésus accomplît la loi de Moïse avant qu'une autre loi lui succédât. Dieu d'ailleurs nous ménageait dans l'exemple de cette sainte famille un modèle que nous puissions suivre. Toute privilégiée qu'elle fût, elle ne manque à aucun de ses devoirs religieux ou civils, et Jésus lui-même s'y conforme. Nous venons de voir Marie et Joseph soumettre l'enfant à la circoncision au jour prèscrit par la loi de Moïse. Cette même loi voulait qu'au quarantième jour, après avoir mis un enfant au monde, les femmes se présentassent au temple pour y être purifiées (1). Marie était loin d'avoir contracté aucune souillure par son accouchement divin. Elle devait au contraire n'en avoir été que plus parfaitement sanctifiée; néanmoins elle obéit à la loi, et, comme une femme ordinaire, accomplit la purification légale au temps fixé. Elle et Joseph obéissent à (1) Levit., XII. 6. c. à mort à l'Évangile; ils nous ont inondés de livres empoisonnés de leurs principes corrompus. Suivons le conseil de l'Apôtre, ne nous laissons pas séduire par leurs vains discours (1); n'ayons rien de commun avec eux; armons-nous contre eux du bouclier de la foi. Plus ils font d'efforts pour nous l'arracher, plus nous devons en faire pour nous enraciner à cette doctrine de vie que nous tenons du Sauveur, et échapper à la doctrine de perdition et de mort ; dont " sous l'appas d'une fausse raison, ils cherchent à nous infecter. ÉVANGILE. Saint Luc, ch. II, v. 21. Ex ce temps-là, le huitième jour que l'enfant devait être circoncis étant arrivé, il fut nommé Jésus, qui était le nom que l'ange lui avait donné avant qu'il fût conçu dans le sein de sa mère, La circoncision était un signe glorieux qui distinguait les enfans d'Abraham de tous les autres peuples. Dieu l'établit lorsque, ayant appelé ce patriarche à devenir le chef d'un peuple choisi, qu'il dévouait particulièrement à son service, et d'où devait sortir le Messie, il daigna contracter avec lui un traité d'alliance. Une des conditions de ce traité fut que tous les descendans d'Abraham, et lui-même, seraient circoncis (2). Le patriarche, quoiqu'il fût alors déjà âgé de près de cent ans, se soumit à cette loi, et exécuta les ordres de Dieu sur tous ceux de sa maison. Les parens de Jésus, (1) Ep, aux Ephés.. V. 6, 7. (2) Gen. XVII. 10, |