Obrazy na stronie
PDF
ePub

Avènement prochain par cette Hymne antique et vénérable.

HYMNE POUR LE TEMPS DE L'AVENT.

(Bréviaire Mozarabe, dans l'Hymnaire.)

[blocks in formation]

Prænuntiatrix gloriam.

Tantæ salutis gaudium,

[blocks in formation]

Que la joie d'une si grande délivrance, qui doit

Quo est redemptum sæ-être la rédemption du

culum,

Exceptionis inclytum Abhinc ciamus canti

cum.

Adventus hic primus fuit, Punire quo non sæculi Venit, sed ulcus tergere, Salvando quod perierat.

At hunc secundus præmonet,

monde, nous inspire le cantique solennel de la venue du Rédempteur.

Au premier Avent, Jésus vient, non point punir le siècle de ses misères, mais le guérir en sauvant ce qui était perdu.

Le second Avent nous montre le Christ déjà à la

[blocks in formation]

C'est vous seul, ô Christ! que nous cherchons, vous, ô Dieu ! que nous voulons voir comme vous êtes; et cette ravissante vision nous arrachera aux terreurs de l'Enfer ;

Afin qu'au jour où vous viendrez, ô Rédempteur ! escorté des blanches légions des Martyrs, Vous nous

[blocks in formation]

réunissiez à cette troupe | Globo, adunes cœlibi pure et triomphante.

A Dieu le Père soit la gloire, et à son Fils unique, avec l'Esprit Paraclet, et maintenant et à jamais.

Nos tunc beato cœtui.

Deo Patri sit gloria, Ejusque soli Filio, Cum Spiritu Paraclito, Et nunc et in perpetuum.

PREMIER DÉCEMBRE.

EGLISE Romaine ne célèbre en ce jour la fête particulière d'aucun Saint; elle y fait simplement l'Office de la Férie, à moins que le premier Dimanche de l'Avent ne vienne à tomber précisément aujour d'hui. Dans ce cas, on devra recourir au Propre du Temps, où se trouve tout au long l'Office de ce Dimanche.

Mais si le 1er Décembre est une simple Férie de l'Avent, on pourra commencer dès ce jour à considérer, dans un esprit de foi, les préludes de l'Avènement miséricordieux du Sauveur des hommes.

Quatre mille ans d'attente ont précédé cet Avènement, et ils sont figurés dans les quatre Semaines qu'il nous faut traverser avant d'arriver à la glorieuse Nativité de notre Sauveur. Considérons la religieuse impatience dans laquelle ont vécu tous les Saints de l'ancienne Alliance, qui se transmirent de génération en génération une espérance dont ils ne pouvaient que saluer de loin le divin objet. Traversons par la pensée cette longue suite des témoins de la promesse: Adam et les premiers Patriarches antérieurs au déluge; Noé, Abraham, Isaac, Jacob, et les douze Patriarches du peuple hébreu; Moïse, Samuel, David et Salomon; puis les Prophètes et les Machabées; et arrivons à Jean-Baptiste et à ses disciples. Ce sont

là ces aïeux sacrés desquels le livre de l'Ecclésiastique nous dit: Louons nos pères, ces hommes pleins de gloire dont nous sommes les descendants (Eccli. XLIV, 1); et dont l'Apôtre dit aux Hébreux: Ce sont là ceux dont la foi a été éprouvée, mais qui n'ont cependant pas reçu l'objet des promesses; Dieu ayant réservé pour nous son don excellent, et n'ayant pas voulu qu'ils arrivassent sans nous à l'objet de leurs désirs. (Hebr. x1, 39, 40.)

Rendons hommage à leur foi, glorifions-les comme nos Pères véritables dans cette foi même par laquelle ils ont mérité que le Seigneur qui les a éprouvés se souvînt enfin de ses promesses; honorons-les aussi comme les ancêtres du Messie selon la chair. Entendons leur dernier cri sur la couche funèbre, cet appel si solennel qu'ils faisaient à Celui qui seul pouvait détruire la mort : O Seigneur, je vais attendre votre Salut! Salutare tuum exspectabo, Domine ! C'est Jacob luimême, à sa dernière heure, qui suspend un moment les Bénédictions prophétiques qu'il répand sur ses enfants, pour jeter vers Dieu cette exclamation: « Et ayant fini son discours, il rapprocha « ses pieds sur sa couche et mourut, et il fut « réuni à son peuple », dit Moïse. (Genes. XLIX, 32.)

Et tous ces saints hommes, en sortant de cette vie, allaient attendre, loin de la Lumière éternelle, Celui qui devait paraître en son temps et rouvrir la porte du ciel. Contemplons-les dans ce lieu d'attente, et rendons gloire et amour au Dieu qui nous a conduits à son admirable lumière, sans nous faire passer par ces ombres; mais prions ardemment pour la venue du Libérateur qui enfoncera, avec sa croix, les portes de la prison, et l'illuminera des rayons de sa gloire ; et puisque, dans ce saint temps, l'Eglise, par notre bouche,

emprunte si souvent les expressions enflammées de ces Pères du peuple Chrétien pour appeler le Messie, adressons-nous aussi à eux pour être aidés de leur intercession dans le grand œuvre de la préparation de nos cœurs à Celui qui doit venir.

Nous emprunterons pour cet effet à l'Eglise grecque le beau chant par lequel elle célèbre la mémoire de tous les Saints de l'ancienne Loi, au Dimanche qui précède immédiatement la fête de Noël.

HYMNE POUR LA FÊTE DES SAINTS AÏEUX.

(Tirée des Ménées des Grecs.)

VORUM hodie, Fideles, A perficientes memorias, rehymnificemus Christum Redemptorem, qui illos magnificavit in omnibus gentibus, et qui incredibilia in eis per fidem operatus est: Dominum, utpote fortem et potentem; et ex illis manifestavit virgam potentiæ nobis, unicam virum nescientem et Deiparam, Mariam castam, ex qua flos prodiit, Christus germinans omnibus vitam, et salutem æternam.

CFidèles, la mémoire des ÉLÉBRONS, en ce jour, ô Aïeux, chantons un nouveau cantique au Christ Rédempteur qui les a glorifiés parmi tous les peuples, et qui a opéré par leur foi d'incroyables prodiges, le Seigneur fort et puissant. Il nous a manifesté par eux le sceptre de sa puissance, la Femme unique, celle qui ne connut point d'homme, la Mère de Dieu, la chaste Marie, de laquelle est sortie la divine fleur, le Christ qui donne à tous la vie et le salut éternel.

Tu es qui sanctos pue- C'est vous qui avez déliros ex igne liberasti, Do-vré les saints Enfants de la mine, et ex ore leonum Daniel; qui Abraham benedixisti, et Isaac servum tuum, et filium ejus Jacob, qui dignatus es ex illorum semine nasci apud nos, ut prius lapsos salvares proavos nos

fournaise, ô Seigneur, et Daniel de la gueule des lions; qui avez béni Abraham, Isaac votre serviteur, et son fils Jacob; qui avez daigné naître parmi nous de leur sang pour sauver nos aïeux déchus aux pre

« PoprzedniaDalej »