Obrazy na stronie
PDF
ePub

ca

avons toujours été dans les dimus quasi folium unipéchés, et néanmoins nous versi, et iniquitates nosserons sauvés. Et nous træ quasi ventus abstusommes tous devenus lerurt nos. Non est qui comme un homme impur, invocet Nomen tuum,qui et toutes nos justices sont consurgat, et teneat te: comme le linceul le plus abscondisti faciem tuam souillé; et nous sommes a nobis, et allisisti nos in tous tombés comme la manu iniquitatis nostræ. feuille, et, comme un vent Et nunc, Domine, pater impétueux, nos iniquités noster es tu, nos vero nous ont enlevés et disper- lutum : et fictor noster sés. Il n'est personne qui tu, et opera manuum tuainvoque votre Nom, qui se rum omnes nos. Ne iraslève et qui se tienne atta- caris, Domine, satis, et ché à vous. Vous avez ne ultra memineris iniché votre face à nos regards, quitatis nostræ : ecce et vous nous avez brisés respice, populus tuus par la main de notre ini- omnes nos. Civitas sancti quité. Et cependant, Sei- tui facta est deserta, Sion gneur, vous êtes notre Père, deserta facta est, Jerusaet nous ne sommes que de lem desolata est. Domus l'argile; c'est vous qui nous sanctificationis nostræ avez formés, et nous som- et gloriæ nostræ, ubi mes tous l'ouvrage de vos laudaverunt te patres mains. Ne vous irritez plus, nostri, facta est in exusSeigneur : c'est assez, et ne tionem ignis: et omnia vous souvenez plus de notre desiderabilia nostra veriniquité. Jetez les yeux sur sa sunt in ruinas. nous, et considérez que nous sommes tous votre peuple. La cité de votre Sanctuaire est devenue déserte Sion est changée en solitude, Jérusalem est désolée. La maison de notre culte et de notre gloire, où nos pères chantèrent vos louanges, est devenue la proie des flammes et tout ce que nous aimions a été converti en ruines.

DIEU de nos pères ! paraissez bientôt. La cité O que vous aimez est dans la désolation! Venez relever Jérusalem et venger la gloire de son temple. C'est le cri du Prophète et vous l'avez entendu, et vous êtes venu délivrer Sion de la captivité, et ouvrir pour elle une ère de gloire

et de sainteté. Vous êtes venu, non détruire la loi, mais l'accomplir; et, par votre visite, Sion transformée est maintenant l'Eglise votre Epouse. Mais, ô Sauveur! ô Epoux! pourquoi avez-vous détourné votre face? Pourquoi cette Eglise qui vous est chère est-elle assise au désert, pleurant comme Jérémie sur les ruines du Sanctuaire, comme Rachel sur ses enfants, parce qu'ils ne sont plus? Pourquoi son héritage a-t-il été livré aux nations? Mère devenue féconde par votre vertu, elle avait allaité d'innombrables enfants; elle leur avait enseigné en votre nom les choses de la vie présente et les choses de la vie future; et voilà que ces enfants ingrats l'ont délaissée. Chassée de pays en pays, elle s'est vue contrainte de transporter d'un lieu dans un autre le flambeau de la divine Foi; ses Mystères ont cessé d'être célébrés dans les lieux mêmes où autrefois ils étaient l'amour des peuples; et du haut du ciel, ô Verbe créateur de l'univers, vous apercevez par toute la terre des autels brisés, des temples profanés. Oh! venez donc ranimer la Foi qui s'éteint.

Souvenez-vous de vos Apôtres et de vos Martyrs; souvenez-vous de vos Saints qui ont fondé les Eglises, qui les ont honorées par leurs vertus et leurs miracles; souvenez-vous enfin de votre Epouse, et soutenez-la dans le pèlerinage qu'elle accomplit ici-bas, jusqu'à ce que le nombre de vos élus soit complet. Sans doute, elle aspire, cette Epouse, à vous voir à jamais dans la lumière du jour éternel; mais le cœur de mère que vous lui avez donné ne peut se résoudre à laisser ses enfants au milieu de tant de périls, tant que l'heure n'a pas sonné, après laquelle il n'y aura plus d'Eglise militante, mais la seule Eglise

triomphante, enivrée de votre présence, ô Jésus, et de vos caresses éternelles. Mais, ô Sauveur ! cette heure fatale n'est pas venue; pendant qu'il est temps encore, abaissez les cieux, descendez, venez à nous. Retenez aux rameaux de l'arbre ces feuilles que le vent de l'iniquité en avait détachées. Qu'il pousse de nouvelles branches, cet arbre que vous aimez; que celles qui sont tombées par leur faute, et qui étaient déjà préparées pour le feu, soient de nouveau, par votre puissance, rattachées à ce tronc maternel qui se sentit déchiré cruellement au jour de la scission. Venez pour votre Eglise, ô Jésus! Elle vous est plus chère encore que ne fut l'ancienne Jérusalem.

HYMNE TIRÉE DE L'ANTHOLOGIE DES GRECS.

(Au XXI Décembre.)

A

CFRVUS areæ uterus tuus, Dei Mater, dignoscitur; spicam inexcultam, omnem sensum superantem, Verbum ferens ineffabiliter; quod in spelunca Bethlehem

OTRE sein, ô Mère de V Dieu est le monceau de froment qui, d'une manière ineffable, porte l'épi non semé, le Verbe de Dieu que vous enfanterez dans la grotte de Bethléhem; lequel, par sa divine appari-paries eum qui omnem tion, doit nourrir toute creaturam divina agnicréature en la charité, et tione aliturus est in chadélivrer le genre humain ritate, et a fame lethifera d'une mortelle famine. humanum genus libera

turus.

O Vierge intacte, d'où Innupta Virgo, unde venez-vous? Qui vous a venis? Quis te genuit? engendrée ? Quelle est votre Quæ mater tua? Quomère? Comment pouvez-modo Creatorem fers in vous porter le Créateur en | brachiis? Quomodo non vos bras? Comment votre corrupta fuisti utero ! sein n'a-t-il éprouvé aucune Magnas in te gratias, in souillure? Nous voyons terra stupenda adimpleta s'accomplir en Vous de cernimus mysteria,

LE VENDREDI

DE LA QUATRIÈME SEMAINE DE L'avent.

ROPE est jam Domi

Pnus: venite, adore

mus.

De Isaia Propheta.

CAP. LXVI.

UDITE verbum Domi

L'

A ni, qui tremitis a E

verbum ejus. Dixerunt fratres vestri odientes vos, et abjicientes propter Nomen meum: Glorificetur Dominus, et videbimus in lætitia vestra ipsi autem confundentur. Vox populi de civitate, vox de templo, vox Domini reddentis retributionem inimicis suis. Antequam parturiret, peperit antequam venerit partus ejus, peperit masculum. Quis audivit unquam tale? Et quis vidit huic simile? Numquid parturiet terra in die una? aut parietur gens simul, quia parturivit et peperit Son filios suos? Numquid ego qui alios parere facio, ipse non pariam, dicit Dominus? Si ego, qui generationem cæteris tribuo, sterilis ero, ait Dominus

E Seigneur est déjà pro-
che venez, adorons-le.

Du Prophète Isaïe.
CHAP. LXVI.

COUTEZ la parole du Sei

gneur, vous qui l'entendez avec tremblement. Vos frères qui vous haïssent et vous rejettent à cause de mon Nom, vous ont dit : Que le Seigneur fasse paraître sa gloire en vous, et nous le reconnaîtrons dans votre joie; mais eux-mêmes seront couverts de confusion. Voix du peuple dans la cité! Voix qui vient du temple! Voix du Seigneur qui rend à ses ennemis ce qu'ils méritent! Sion a enfanté avant d'être en travail; elle a mis au monde un enfant mâle avant le jour de l'enfantement. Qui jamais entendit chose semblable? Qui jamais vit rien de pareil? La terre produit-elle son fruit en un seul jour ? Tout un peuple est-il engendré en même temps? Et cependant Sion, dans un même instant, a été en travail, et a enfanté ses fils. Moi qui fais

[ocr errors]

Deus tuus? Lætamini cum Jerusalem, et exsultate in ea, omnes qui diligitis eam : gaudete cum

enfanter les autres, n'enfanterai-je point aussi moimême, dit le Seigneur? Moi qui donne aux autres la fécondité, demeurerai-je sté-ea gaudio universi, qui rile, dit le Seigneur, ton lugetis super eam : ut Dieu ? Réjouissez-vous avec sugatis et repleamini ab Jérusalem, soyez dans l'al- ubere consolationis ejus; légresse avec elle, vous tous ut mulgeatis, et deliciis qui l'aimez unissez votre affluatis ab omnimoda joie à la sienne, vous tous gloria ejus. Quia hæc diqui pleuriez sur elle; et cit Dominus: Ecce ego vous sucerez, et vous tire- declinabo super eam qua. rez de ses mamelles le lait si fluvium pacis, et quasi de ses consolations : vous torrentem inundantem trouverez une abondance gloriam Gentium, quam de délices dans la gloire qui sugetis ad ubera porl'environne de toutes parts. tabimini, et super genua Car le Seigneur a parlé et a blandientur vobis. Quodit: Voici que j'épancherai modo si cui mater blansur elle comme un fleuve de diatur, ita ego consolapaix; je répandrai sur elle bor vos, et in Jerusalem la gloire des nations comme consolabimini. Videbiun torrent qui se déborde. tis, et gaudebit cor vesVous sucerez son lait; on trum, et ossa vestra quasi vous portera à la mamelle, herba germinabunt': et et on Vous caressera sur cognoscetur manus Doles genoux, comme une mini servis ejus, et indimère caresse son enfant; gnabitur inimicis suis. ainsi je vous consolerai, et Quia ecce Dominus in vous trouverez votre conso- igne veniet, et quasi turlation dans Jérusalem. Vous bo quadrigæ ejus : redverrez ces choses, et votre dere in indignatione fucœur sera dans la joie, et rorem suum, et increpavos os reprendront une nou- tionem suam in flamma velle vigueur comme l'herbe ignis: quia in igne Doqui repousse; et le Seigneur minus dijudicabit: et in fera connaître sa main à ses gladio suo ad serviteurs, et il répandra sa colère sur ses ennemis; car voici que le Seigneur mino. va paraître dans les feux,

omnem

carnem, et multiplicabuntur interfecti a Do

et son char sera comme la tempête. Il vient répandre son indignation et sa fureur, et sa vengeance au milieu des flammes. Le Seigneur viendra environné de feux

« PoprzedniaDalej »