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IMPRIMERIE DE MARC DUCLOUX ET COMPAGNIE, rue Saint-Benoît, 7.

ÉPITRE DE SAINT JAQUES

EXPLICATION PRATIQUE

PAR

A. NEANDER.

TRADUIT PAR

JEAN MONOD

PASTEUR ADJOINT DE L'Église réformée de Marseille.

PARIS,
LIBRAIRIE DE MARC DUCLOUX,
RUE TRONCHET, 2.

1851.

1596

2785

.~414

PRÉFACE DU TRADUCTEUR.

Nous nous proposions de faire précéder cet ouvrage de quelques réflexions sur l'étude de l'Ecriture sainte, quand notre attention fut dirigée sur trois articles publiés par Neander dans le journal qu'il avait récemment fondé de concert avec Julius Müller et Nitzsch. Ce travail remarquable, rempli de vues saines et fécondes, en même temps que d'un profond respect pour les Ecritures et d'une solide édification, répondait si bien-nous n'osons dire à nos idées, mais du moins à nos désirs, que nous nous sommes bornés à le traduire sous forme d'introduction.

La traduction du texte de l'Epître et la division en chapitres sont les seules parties de ce commentaire qui nous appartiennent; le reste est de Neander. Cependant il a fallu faire subir à son exposition plusieurs modifi

cations de détail, afin de la mettre à la portée des lecteurs français. Nos habitudes de pensée et de style sont, en général, beaucoup plus rigoureuses, du moins quant à la forme, que celles de nos voisins d'outre-Rhin et Neander est, à cet égard, un fidèle représentant de sa nation, dans ses bons comme dans ses mauvais côtés. Personne ne donne moins de soin que lui à la forme de sa pensée; tantôt elle est d'une concision difficile à saisir, tantôt la répétition des mêmes idées, à de très courts intervalles, produit une sorte de monotonie; tantôt enfin de longues parenthèses viennent rompre le fil de son argumentation et nuisent à la netteté de l'ensemble.

Malgré nos efforts et les libertés que nous nous sommes permises, comme traducteur, pour atténuer cet inconvénient, nous ne pouvions le faire disparaître entiè– rement, sous peine de défigurer l'exposition du pieux docteur. Il ne faut donc chercher dans les pages qui suivent ni un grand mérite de style, ni une grande nouveauté d'aperçus; elles se distinguent plutôt par l'onction que par la force. Neander les écrivit, ou plutôt les dicta dans les derniers temps de sa vie, la faiblesse de sa vue lui interdisant alors tout autre travail.

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y a mis non-seulement sa science, mais son cœur ; il a même tellement dissimulé les aspérités de la première, qu'on oublie, en goûtant ces fruits savoureux, le labeur qu'ils ont coûté. C'est que Neander étudiait l'Ecriture, moins avec son intelligence qu'avec son âme. Ce n'est pas qu'il méprise, en exégèse, les travaux

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