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Höfod-lausn, par Egil Skallagrimsson, sous Eirik Blodex, roi de Norvège (1).

Höfud-lausn, par Thorarin Loftunga, sous Knut God, roi de Danemark, mort en 1202.

Höstlaungr, par Thiodolf Hvinverski, sous Thorleif Spake, jarl de Danemark.

Hrafns-mal, par Sturli Thordson, sous Hakon Hakonarson, roi de Norvége.

Hrafns-mal, par Thormod Treffilsson (2).

Hund, par Erpur Lutandi, sous Biörn ad Hauge, roi de Suède (3).

Hus-drapa, par Ulf Uggason, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvège.

Jarls-nid, par Thorleif Jarlaskald, sous Hakon Hardrad, roi de Norvége.

Jamsvikinga-drapa, par Biarn, évêque des Orcades,

en 1222.

Kalfs-flockr, par Biarn Gullbrarskald (4).

mort.

Knuts Rika Drapa, par Ottar Svarti, sous Knut Rik, roi de
Danemark, mort en 1036.

Knuts Rika Drapa, par Sighvath Skald, sous Knut Rik (5).
Konar-visur, par Thorleif Jarlaskald, sous Hakon Hardrad,
roi de Norvége.
Kraku-mal (6).

Lilia-lag, par Eystein Arngrimsson, mort en 1361 (7). Lioda-lykill, par Lopt Guttormsson, qui vivait au commencement du 15e siècle.

(1) Nous suivons l'orthographe de l'Egilssaga, p. 427.

(2) Son temps est inconnu; il est probablement plus récent.

(3) Sa descendance d'un personnage aussi mythique que Lodbrok ne permet pas de déterminer son âge d'une manière précise. Voyez le Langfedgatal, ap. Langebek, t. 1, et le Hervararsaga, c. 20, éd. de Verelius. Il est probable qu'il vivait dans les premières années du 10° siècle.

(4) Probablement le Biarn Skald que le Skaldatal place sous Olaf Tryggvason.

(5) C'est sans doute le poëme que Stephanius appelle Hernadar-drapa, et attribue à un Sigvald dont le nom ne se trouve pas dans le Skaldatal.

(6) L'âge et l'auteur sont incertains; nous en parlerons ailleurs.

(7) Son poëme (les Lys), est un hymne à la Sainte Vierge. Un proverbe islan

Magnus-drapa, 'par Arnor Jarlaskald, sous Magnus God,

roi de Norvége.

Magnus-drapa, par Biörn Krepphendi, sous Magnus God, roi de Norvège.

Magnus-drapa, par Thorkel Hamarskald, sous Magnus Barfod, roi de Norvège, tué en 1103.

Magnus-flockr, par Thiodolf Arnason, sous Magnus God, roi de Norvège.

Merlins-spa, par Gunlaug Leifson, mort en 1219.

Nizar-visur, par Stein Herdisarson, sous Harald Hardrad, roi de Norvége.

Olaf-drapa, par Hallfred Vandrædaskald, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvége.

Olaf-drapa, par Stein Herdisarson, sous Olaf Kyr, roi de Norvége, mort en 1093.

Olaf-drapa Tviskælda, par Hallarstein, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvége.

Rekstefia, par Hallarstein, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvége (1).

Ropa-drapa, par Thord Siareksson, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvége.

Sendibit, par Jorunna Skaldmær (2), sous Harald Harfag, roi de Norvège, qui abdiqua en 931.

Sigurþar-balkur, par Ivar Ingemundarson, sous Eystein Magnusson, roi de Norvége, mort en 1122.

Sigurþar-drapa, par Kormak Ögmundarson, sous Harald Grafeld, roi de Norvége.

Sonar Torrek, par Egil Skallagrimsson, sous Eirik Blodex, roi de Norvége.

Stuttfeldar-drapa, par Thorarin Loftunga, sous Olaf Helg, roi de Norvége, chassé en 1028.

dais dit que tous les poëtes voudraient avoir chanté les lis.

(1) C'est probablement le même poë

me que l'on a attribué par erreur à Markus Skeggiason.

(2) Le Krisinisaga, p. 60 et 62, cite

Sveins-flöckr, par Thorleik Fag, sous Harald Hardrad, roi de Norvége.

Tug-drapa, par Thorarin Loftunga, sous Olaf Helg, roi de Norvége.

Uppreistar-drapa, par Hallfred Vandrædaskald, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvège.

Vellekla, par Einar Skalaglam, sous Hakon, jarl de Hladnes. Vestur-farar Visur, par Sighvath Skald, sous Svein Tiuskeg, roi de Danemark, mort en 1014 (1).

Vikars-balkur, par Starkath (2).

Ynglingatal, par Thiodolf Hvinverski, sous Thorleif Spake, jarl de Danemark (3).

Þoralfs-drapa, par Thord Siareksson, sous Olaf Tryggvason, roi de Norvége.

pors-drapa, par Eilif Gudrunarson, sous Hakon, jarl de Hladnes (4).

Outre ces vieux poëmes, perdus en grande partie, il y a une foule de poésies, tant sacrées que profanes, qui sont plus récentes et pour la plupart anonymes; nous citerons les plus importantes (5): Hugsvinns-mal et Liuflings-liod, deux poëmes moraux; Gimstein, Blomaros, Krists-balkur, trois poëmes sur la vie du Christ; Leydar-visan, un abrégé de la Bible; Heilags Anda Visur, Adams Odur, Seps-qvædi, trois poëmes bibliques; Bodordo Dictur, Catechismus-visur, Hugraun, Solbra, Dæglur, Fridarbon, Nadarbon, Skaldhelga-rimur, Skida-rima, Rimur af Carl og Grim (6), Rimur af

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Sigurde Snarfare (1), Rimur af Hervoru Angantirs dottur (2), et de nombreux drapá sur la Sainte Vierge, et une foule de saints. Les deux scaldes religieux les plus célèbres depuis la réforme sont Jon Thorsteinson et Gudmund Erlendson; nous citerons encore, parmi les poëtes plus modernes, Jon Arason, Steffan Olafson, Sigurth Peturson, et Jon Thorlakson, dont la traduction du Paradise lost est remarquable.

DE LA VERSIFICATION SCANDINAVE (3).

Les langues qui ont de nombreuses flexions accordent à leurs radicaux une importance que ne leur reconnaissent point les autres. Ce sont eux qui expriment l'idée, et la prononciation les distingue des désinences et des augments, qui n'indiquent que ses modifications. L'esprit humain ne se crée pas des difficultés pour le plaisir de les vaincre (4). A défaut de la linguistique comparée, la philosophie nous eût appris que les plus vieux idiomes étaient les plus simples, et

(1) Hrappsey, 1779. (2) Hrappsey, 1777.

(3) Une prosodie complète où seraient énumérées toutes les spécialités techniques de la poésie scandinave ne pouvait convenir au point de vue historique sous lequel nous l'envisageons; nous nous sommes borné à une exposition succincte de ses principes généraux, et à leur application dans les rhythmes qui nous semblent résumer tous les autres. Des savants en avaient distingué jusqu'à 136 (Worm, Literatura Runica, p. 165); mais leur nombre, leur ressemblance et la faculté d'improvisation que l'histoire attribue à presque tous les scaldes, nous ont fait penser, ainsi qu'à Olafsen (Om Nordens gamle Digtekonst) et à Rask (Anvisning till Isländskan eller Nordiska Fornspråket, p. 249 275), qu'ils n'étaient que des variétés d'un pe

tit nombre de mètres différents. Olafsen en reconnaissait quatre espèces, et, après avoir adopté cette opinion dans l'édition danoise de sa grammaire islandaise, Rask n'en distingue plus que trois dans la traduction suédoise. Les scaldes appliquaient quelques principes invariables suivant les besoins de leur pensée ou leur fantaisie du moment, et plus tard des théoriciens et des imitateurs érigeaient en un genre à part, dé terminé par des règles positives, un produit du hasard. Ces classifications sans intelligence et sans base se retrouvent dans presque toutes les littératures atteintes de décrépitude, et tombées dans la recherche du bel esprit.

(4) Nous ne parlons pas de l'esprit des individus, qui souvent joue avec lui-même, et se complaît au spectacle de sa force.

commençaient leurs vocabulaires par des monosyllabes (1). Lorsqu'ils étaient forcés d'en réunir plusieurs pour rendre une pensée ou un sentiment plus complexes, le premier dominait le sens du mot; les autres lui donnaient une acception spéciale; ils étendaient ou resserraient sa signification propre; ils n'étaient que les accessoires d'une idée principale. La grammaire ne faisait qu'obéir à une demande de la raison, en appelant plus particulièrement l'attention sur le radical, en le marquant d'un accent. Il lui fallait en donner un à tous les mots qui avaient un sens indépendant, et ne servaient pas seulement à établir une liaison entre deux idées, et à désigner leur rapport (2). Chaque mot n'en devait avoir qu'un seul, et il portait toujours sur la première syllabe, quand un augment ou une préfixe ne reculaient pas son radical à la seconde.

Il n'est aucun idiome où ces règles primitives soient plus générales et plus frappantes que dans l'islandais (3); elles obligeaient sa versification de se baser sur l'accent, si elle ne voulait pas être une jouissance de l'oreille, étrangère à l'esprit de la langue. Son but, le seul du moins que l'esthétique avoue, est de resserrer en un tout, par la forme, les mille parties d'une œuvre que l'imagination avait déjà liée par les idées (4), et il n'y a que deux moyens d'y parvenir : lui

(1) Ce caractère primitif est resté tellement marqué dans le chinois, que des philologues distingués ont regardé les polysyllabes assez étrangers au fond de la langue pour n'en avoir tenu aucun compte, entre autres le P. Basile de Glemona dans son dictionnaire. Cependant, dans les langues sémitiques, et plus particulièrement encore dans le malais, les racines ont fört souvent deux syllabes.

(2) Aussi, dans les langues fortement accentuées, de pareilles particules, n'ayant d'importance ni pour l'essence de l'idée, ni pour la prononciation, pouvaient se supprimer les pronoms, les prépositions, les conjonctions), ou se réunir indifféremment au commen

cement ou à la fin des mots dont elles dépendaient ( les articles, et les préposi tions qui entrent dans la composition des verbes).

(3) Elles sont aussi invariablement observées dans la langue lettonne. La prononciation chantante de nos provinces; leur accent, celui de la Normandie surtout, n'est certainement qu'un accent prosodique, qui a sa raison dans l'histoire.

(4). Comme il ne s'agit ici que du rhythme prosodique, on peut se contenter de la définition d'Aristides Quintilianus:Rhythmus est qui constat ex temporibus aliquo ordine conjunctis. Peutêtre le définirait-on plus heureusement: L'harmonie dans le temps des parties au tout. Il résulte de cette définition qu'il

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