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igitur esse volumus omnibus tam presentibus quam nobis succedentibus quod quidam inclytus princeps nomine Ado, favente sibi in hoc fratre suo Hylione, Lugdunensi canonicho, dedit et reddidit predicto antistiti et successoribus ejus, ac beato protomartyri Stephano cum omni integritate quicquid in prephato portu Rodani tam ipse quam antecessores ejus vel quilibet pro eis visi fuerant habuisse. Promisit eciam quod uxorem suam, que tunc aberat, hoc donum seu reddicionem laudare faceret. Juravit quoque quod pro viribus illum expugnare juvabit qui huic reddicioni quamlibet calumpniam inferre presumpserit. Dedit autem illi sepe phatus archiepiscopus pro hoc dono sive redditione quatuor milia solidorum Viennensis monete. Cupiens autem idem pontifex Lugdunensem ecclesiam sibi commissam modis omnibus amplificare ac ditare, dedit prephatis canonicis medietatem jam dicti portus spontanea voluntate, tali videlicet conditione ut prenominati precii hujus reddicionis sive redemptionis medietatem sepefato Adoni persolverent. Quod et fecerunt cum exultacione et gratiarum actione.

VIII

3

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1

Notum sit omnibus sancte Lugdunensis ecclesie filiis Othertum Calvum ecclesias de Fornellis et de la Pendua 2 in manu domni Petri 3, Lugdunensis archiepiscopi, apostolice sedis legati, pontificali domui Lugdunensi, de cujus jure esse videbantur et cognoscebantur, reliquisse et virpivisse; hasque ecclesias postea idem domnus Petrus archiepiscopus eidem Otberto concessit, ita videlicet ut singulis annis pontificali domui Lugdunensi pro eis censum daret tres eminas fabarum ad Lugdunensem mensuram; pro quibus solvendis obsides dedit Iterium, capellanum de Fornellis, et Savinum, presbiterum de Sancto Justo, ut Lugduni obsidium teneant, si singulis annis in capite jejuniorum fabe ille reddite non fuerint.

1. Fourneaux, canton de Saint-Symphorien-de-Lay (Rhône).

2. Saint-Just-la-Pendue, canton de Saint-Symphorien-de-Lay (Rhône).

3. Pierre, archevêque de Lyon, de 1131 à 1139.

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Hec sunt nomina mansorum quos cepit Stephanus Cathena ab archiepiscopo Johanne', quando Stephanus eidem archiepiscopo hominium fecit: Mansus de Cleia, mansus do Wilzunet, mansus de Archeriis, mansus Tirepan, mansus Tremblei, mansus Dazorii, mansus de Maiseu, mansus de Ruta, mansus de Foudra, mansus de Perrit.

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H., Dei gratia Lugdunensis archiepiscopus 2, A., priori de Candiaco, salutem. Ecclesia de Medonis mihi censum debet quem Romanus vester capellanus de capella Medonis per multos annos retinuit. Ad extremum Pontius, cujus ipsa ecclesia est, censum persolvit cujus medietatem a Romano petiit, quam si reddere nollet in ipsa ecclesia missam cantare de nostra parte prohibuit; in ipsa tamen ecclesia Romanus cantarè non timuit, per festos dies ultime transactos oblationes et cetera beneficia rccepit; censum nostrum nondum reddidit. Preterea quidem frater ejus, parrochianus de Medonis, noviter defunctus est, habitum monachilem in proximo suscepturus, sicut nobis relatum est. Mandamus itaque vobis et per amicitiam postulamus ut ipsum nobis quem debet censum reddere faciatis, aut eum in ecclesia vestra nec ad habitum monachilem suscipiatis.

1. Jean, surnommé aux Blanches mains, archevêque de Lyon, de 1181 à 1195. 2. Humbert, deuxième du nom, fils d'Ulrich de Baugé, archevêque de Lyon, de 1148 à 1153; ou Héraclius de Montboissier, archevêque, de 1153 à 1163.

BIBLIOGRAPHIE.

GALLIA CHRISTIANA in provincias ecclesiasticas distributa..... T. XIV ubi de provincia Turonensi agitur, condidit Bartholomæus Haureau.

Parmi les immenses travaux commencés au siècle dernier par les Bénédictins, et interrompus par la révolution, il faut surtout citer le Gallia christiana, arrêté au treizième volume, et dans lequel manquaient encore les provinces de Tours, de Besançon et de Vienne.

L'Académie des inscriptions n'avait point compris cet ouvrage au nombre de ceux qu'elle s'était chargée de continuer, et cependant il n'en était guère de plus utile et de plus digne, à tous égards, d'être achevé par cette illustre compagnie. Aussi, pour réparer autant que possible cette négligence ou cet oubli, l'Académie avait-elle plusieurs fois déclaré que la continuation du Gallia était au premier rang des travaux auxquels elle conviait les érudits français, et que nul autre peut-être ne lui semblerait plus digne des récompenses et des honneurs, dont la distribution a été confiée à son zèle et à ses lumières. Cet appel, quoique renouvelé plusieurs fois, avait été peu entendu jusqu'ici; il ne devait cependant pas rester sans réponse. M. B. Hauréau, ancien conservateur des manuscrits à la Bibliothèque impériale, et déjà connu par d'importantes publications, a courageusement entrepris de mener à terme cette œuvre immense devant laquelle tous avaient reculé, et il a déjà donné au public savant deux fascicules contenant les diocèses de Tours, du Mans et d'Angers. Écrit dans un latin dont la simplicité n'exclut pas l'élégance, ce demi-volume continue dignement, on peut le dire, l'œuvre des Bénédictins; on y trouve la même patience d'érudition et la même sûreté de critique que dans les précédents volumes, et les pièces justificatives qui accompagnent le texte ont été choisies avec discernement et publiées avec une louable correction.

Pour tout dire, il faut bien avouer qu'on rencontre encore, dans les listes d'abbés, de trop fréquentes lacunes, mais la faute ici ne saurait être imputée à l'infatigable travailleur, et nous devons nous en prendre au temps, qui n'a laissé arriver jusqu'à nous que des documents incomplets. M. Hauréau, du reste, est parvenu, grâce aux innombrables pièces que la révolution a centralisées dans les dépôts de la capitale, à diminuer l'importance de quelques-unes des lacunes déjà existantes dans l'édition en quatre volumes donnée par les frères Sainte-Marthe. Peut-être, à force de recherches dans les archives des provinces voisines ou même éloignées des diocèses dont il a écrit l'histoire, parviendra-t-on à faire disparaître celles qui restent encore. Mais, quelque heureuses que puissent être les découvertes de ce genre, quelques erreurs de détail que la science locale parvienne à relever dans cet immense travail, il n'en demeurera pas moins un des beaux monuments de l'érudition française au dix-neuvième siècle. L'Académie en a jugé

ainsi en accordant à M. Hauréau le grand prix fondé par le baron Gobert pour le plus savant ouvrage relatif à l'histoire de France.

MM. Didot ont bien voulu se charger d'imprimer cette continuation dans le même format que les précédents volumes; c'est dire assez que l'impression ne laisse rien à désirer.

C. G.

DE L'UNION des arts et de l'industrie, par M. le comte de Laborde. Paris, Imprimerie impériale, 1856. 2 vol. gr. in-8°. (Tiré à cent exemplaires.)

Le tome Ier de cet ouvrage est intitulé: le passé ; le deuxième a pour titre l'avenir. L'avenir n'est point le domaine dont le champ soit le plus habituellement ouvert à nos investigations. Janus avait deux faces et le Temps en a trois. L'Érudition, dans la plupart des personnages qui la représentent, n'en a qu'une, et ce n'est point vers l'avenir ni le présent que se dirigent ses regards. Mais le passé est notre territoire. A ce titre, et par ce volume du moins, le nouvel ouvrage que vient de publier M. de Laborde peut être regardé comme appartenant à notre compétence. Une fois par hasard, et comme par exception, qu'il nous soit permis de ne pas disjoindre les deux causes, et de revendiquer l'œuvre tout entière au profit de notre juridiction. Un membre de l'Académie des inscriptions, le directeur général des Archives, nous donne l'exemple et nous y convie: suivons-le, non-seulement sur le terrain du passé, mais permettons-nous, en sa docte compagnie, une courte excursion dans l'avenir.

Lorsqu'en 1850 eut lieu l'exposition universelle du Palais de cristal, M. le comte de Laborde fut l'un des commissaires chargés de représenter la France dans ce grand congrès industriel des nations. A Londres, il prit place parmi les membres composant la XXX classe du jury international. Une fois de retour à Paris, il eut mission de publier le rapport sur les beaux-arts et sur les industries qui se rattachent aux beaux-arts. L'auteur prit la plume et se mit à l'œuvre dès la fin de 1851. Mais M. de Laborde, et nous n'apprenons en cela rien de neuf aux nombreux lecteurs toujours avides de ses productions, apporte en toutes ses œuvres les qualités d'un artiste. Il y apporte aussi (qui songerait à s'en plaindre dans un écrit relatif aux beauxarts!) les plus charmants défauts de cette classe de personnes. Ne demandez point à ses ouvrages une méthode rigoureuse, ni surtout l'observation stricte et fidèle d'un plan définitivement fixe et immuable. Chez lui la fécondité non-seulement abonde, mais déborde. Les ouvrages du spirituel et inépuisable académicien ressemblent, si l'on veut bien me pardonner cette image pittoresque, à ces arbres si verts et en même temps si développés et si touffus, que toute l'armature du végétal, souche, tronc, branches mêmes, disparaît pour ne plus offrir à l'œil qu'une frondaison luxuriante et splendide. Le livre qui nous occupe débute par ces mots : Commission française de l'exposition universelle de Londres. Rapport sur les beaux-arts, etc.

Mais, à quelques pages de là ', nous sommes chez Adam, qui n'est point encore sorti du paradis terrestre. Si maintenant nous refermons momentanément le volume, nous y retrouverons cette dénomination générale: De l'union des arts et de l'industrie. L'œuvre, comme on voit, a changé de nom en grandissant; et ce baptême d'adulte s'est opéré entre l'impression du texte et celle de la couverture.

Loin de moi, je le dis très-sérieusement, la pensée d'attacher une idée de blâme réel aux observations qui précèdent. Car c'est à de telles digressions, si l'on veut, que nous devons, non-seulement un entretien qui trompe, en vous charmant, sur l'étendue et la direction de la route, mais une multitude de faits instructifs, une appréciation lumineuse et élevée du sujet qu'avait à traiter le rapporteur, des aperçus neufs et nombreux sur l'histoire de l'art et de l'industrie dans le passé; des observations pleines de finesse, des vues nettes, ingénieuses et piquantes sur les institutions relatives à l'art et à l'industrie dans l'avenir.

L'idée qui domine le nouvel ouvrage du nouveau directeur général des archives, et que le titre écrit sur la couverture résume parfaitement, est celle que nous allons reproduire. Dans le principe, ou dans le passé, soit depuis la chute de la civilisation romaine, jusqu'à la renaissance, l'art et l'industrie se montrent parmi nous, quant à leur organisation, ainsi que dans leurs œuvres, étroitement unis. Le mot latin artista, au moyen âge, comme l'observe avec beaucoup de justesse M. de Laborde, se traduisait en langue vulgaire par artien, et signifiait soit un étudiant soit un gradué ès-arts, ou ès-lettres. Artiste, dans le sens actuel et moderne, est lui-même un terme moderne. L'artiste du moyen âge s'appelait ouvrier; il ne songeait pas à rougir de ce titre. C'est qu'aussi il y avait de l'art dans toute industrie. Et cette alliance, ayant pour idéal commun la perfection de l'œuvre ou le fini humain, produisait des fruits excellents dont l'admiration n'est point accessible aux seuls archéologues. Mais, à partir du seizième siècle environ, cette appréciation comparative de l'artiste et de l'artisan se modifie. Peu à peu les deux fonctions se séparent; l'opinion publique, qui les juge, les classe autrement que par le passé. L'artiste enfin prend dans nos mœurs et dans la société un rang supérieur, d'où il domine, non sans quelque dédain de parvenu, son ancien émule et confrère. Un tel divorce a engendré des résultats fâcheux. Ces résultats se manifestent particulièrement par l'absence de beauté, de solidité, et même de qualité, absence due en grande partie du moins à l'absence de l'art, dans la confection des produits de l'industrie moderne. M. de Laborde déplore cette séparation; il propose ses vues pour réconcilier dans l'avenir l'Art et l'Industrie, et pour les ramener à cette harmonie qui marqua primitivement leur union.

1. Page 5 Aperçu historique sur la marche des arts au milieu des nombreux changements de style et des divers modes d'enseignement, de contrôle et de protection.

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