Génie du christianisme, ou Beautés de la religion chrétienne, Tom 2Migneret, 1802 |
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Strona 11
... mère ; Il faut peut - être chercher la source de cette omission dans la propre nature de son ta- lent , qui avoit plus d'enchantement que de vérité , et plus d'éclat que de tendresse , و 9 Homère semble avoir été particulièrement le ...
... mère ; Il faut peut - être chercher la source de cette omission dans la propre nature de son ta- lent , qui avoit plus d'enchantement que de vérité , et plus d'éclat que de tendresse , و 9 Homère semble avoir été particulièrement le ...
Strona 18
... mère , >> il ne fera , avec son épouse , qu'une >> chair et qu'une ame >> . Malheur à celui qui ne sentiroit pas là - dedans toute la Divinité ! , et Ces grandes vues de la nature humaine cette sublime raison du christianisme con ...
... mère , >> il ne fera , avec son épouse , qu'une >> chair et qu'une ame >> . Malheur à celui qui ne sentiroit pas là - dedans toute la Divinité ! , et Ces grandes vues de la nature humaine cette sublime raison du christianisme con ...
Strona 23
... mère des hommes . Eve lui propose de vivre dans la continence , ou de se don- ner la mort , pour sauver sa postérité . Ce désespoir , si bien attribué à une femme tant par son excès que par sa générosité , frappe notre premier père ...
... mère des hommes . Eve lui propose de vivre dans la continence , ou de se don- ner la mort , pour sauver sa postérité . Ce désespoir , si bien attribué à une femme tant par son excès que par sa générosité , frappe notre premier père ...
Strona 28
... mère qui , seule de toutes les Troyennes a voulu suivre les destinées d'un fils ; ces habits de- venus inutiles et dont elle occupoit son son exil sa vieillesse et sa solitude , au moment même où l'on pro- menoit la tête du jeune homme ...
... mère qui , seule de toutes les Troyennes a voulu suivre les destinées d'un fils ; ces habits de- venus inutiles et dont elle occupoit son son exil sa vieillesse et sa solitude , au moment même où l'on pro- menoit la tête du jeune homme ...
Strona 52
... mère ! Mais ne prévenons point l'esprit du lecteur , et qu'il soit lui - même le juge . 9 Nous commençons donc l'étude des ca- ractères naturels par le caractère des époux , et nous opposerons à l'amour con- jugal d'Eve et d'Adam dans ...
... mère ! Mais ne prévenons point l'esprit du lecteur , et qu'il soit lui - même le juge . 9 Nous commençons donc l'étude des ca- ractères naturels par le caractère des époux , et nous opposerons à l'amour con- jugal d'Eve et d'Adam dans ...
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Strona 78 - T'ouvrent leurs bras sanglants , tendus du haut des cieux. Ton Dieu que tu trahis , ton Dieu que tu blasphèmes, Pour toi, pour l'univers, est mort en ces lieux mêmes, En ces lieux où mon bras le servit tant de fois, En ces lieux où son sang te parle par ma voix. Vois ces murs , vois ce temple envahi par tes maîtres : Tout annonce le Dieu qu'ont vengé tes ancêtres. Tourne...
Strona 78 - C'est ici la montagne où, lavant nos forfaits, II voulut expirer sous les coups de l'impie, C'est là que de sa tombe il rappela sa vie. Tu ne saurais marcher dans cet auguste lieu, Tu n'y peux faire un pas sans y trouver ton Dieu; Et tu n'y peux rester sans renier ton père, Ton honneur qui te parle, et ton Dieu qui t'éclaire.
Strona 158 - Je dois ma vie au peuple, au prince, à sa couronne ; Mais je la dois bien plus au Dieu qui me la donne : Si mourir pour son prince est un illustre sort, Quand on meurt pour son Dieu, quelle sera la mort!
Strona 132 - Ah ! combien frémira son Ombre épouvantée, Lorsqu'il verra sa fille à ses yeux présentée, Contrainte d'avouer tant de forfaits divers, Et des crimes peut-être inconnus aux Enfers ! Que diras-tu, mon Père, à ce spectacle horrible ? Je crois voir de ta main tomber l'Urne terrible, Je crois te voir, cherchant un supplice nouveau, Toi-même, de ton Sang devenir le Bourreau. Pardonne. Un Dieu cruel a perdu ta Famille. Reconnais sa vengeance aux fureurs de ta Fille.
Strona 22 - Nous sommes persuadés que les grands écrivains ont mis leur histoire dans leurs ouvrages. On ne peint bien que son propre cœur , en l'attribuant à un autre ; et la meilleure partie du génie se compose de souvenirs.
Strona 102 - Le Seigneur a détruit la reine des cités : Ses prêtres sont captifs, ses rois sont rejetés; Dieu ne veut plus qu'on vienne à ses solennités : Temple, renverse-toi; cèdres, jetez des flammes. Jérusalem, objet de ma douleur, Quelle main en un jour t'a ravi tous tes charmes? Qui changera mes yeux en deux sources de larmes Pour pleurer ton malheur?
Strona 223 - Il a. fallu que le christianisme vînt chasser ce peuple de faunes, de satyres et de nymphes, pour rendre aux grottes leur silence et aux bois leur rêverie.
Strona 270 - Tremble, m'at-elle dit, fille digne de moi. Le cruel Dieu des Juifs l'emporte aussi sur toi. Je te plains de tomber dans ses mains redoutables, Ma fille." En achevant ces mots épouvantables, Son ombre vers mon lit a paru se baisser, Et moi je lui tendais les mains pour l'embrasser ; Mais je n'ai plus trouvé qu'un horrible mélange D'os et de...
Strona 178 - Quelquefois une haute colonne se montrait seule debout dans un désert, comme une grande pensée s'élève, par intervalles, dans une âme que le temps et le malheur ont dévastée.
Strona 131 - Où me cacher? Fuyons dans la nuit infernale. Mais que dis-je ! mon père y tient l'urne fatale ; Le sort, dit-on, l'a mise en ses sévères mains: Minos juge aux Enfers tous les pâles humains.