Fables et oeuvres diverses de J. La FontaineFirmin Didot Frères, 1859 - 555 |
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Strona 5
... fortune , il fallait , comme beaucoup de gens de let- tres de ce temps , qu'il se fit tonsurer et qu'il devînt abbé , ce qui le rendait apte à posséder des bénéfices , sans que pour cela il fût obligé d'entrer dans les ordres , ou de ...
... fortune , il fallait , comme beaucoup de gens de let- tres de ce temps , qu'il se fit tonsurer et qu'il devînt abbé , ce qui le rendait apte à posséder des bénéfices , sans que pour cela il fût obligé d'entrer dans les ordres , ou de ...
Strona 12
... fortune et de sa puissance . La Fontaine , qui ne s'accommodait ni du faste ni des tracas qu'il traîne après lui , trouvait que c'était une grande misère d'être riche ; mais pourtant il aimait à jouir de tous les avan- tages de la ...
... fortune et de sa puissance . La Fontaine , qui ne s'accommodait ni du faste ni des tracas qu'il traîne après lui , trouvait que c'était une grande misère d'être riche ; mais pourtant il aimait à jouir de tous les avan- tages de la ...
Strona 15
... fortune , et que cependant il lui fallait pourvoir à l'éducation de son fils , alors âgé de qua- torze ans . d'Orléans , conférée à Jean de la Fontaine , signées de Marguerite elle- même , nous a été remis avec les actes d ...
... fortune , et que cependant il lui fallait pourvoir à l'éducation de son fils , alors âgé de qua- torze ans . d'Orléans , conférée à Jean de la Fontaine , signées de Marguerite elle- même , nous a été remis avec les actes d ...
Strona 16
... fortune , il entretenait des maîtresses . Du reste , il ne se montrait nul- lement jaloux de sa femme , qui , de son côté , ne se croyait pas astreinte à lui garder une fidélité dont il semblait faire peu de cas . La liaison de madame ...
... fortune , il entretenait des maîtresses . Du reste , il ne se montrait nul- lement jaloux de sa femme , qui , de son côté , ne se croyait pas astreinte à lui garder une fidélité dont il semblait faire peu de cas . La liaison de madame ...
Strona 36
... fortune . Le premier maître qu'il eut l'envoya aux champs labourer la terre , soit qu'il le jugeât incapable de toute autre chose , soit pour s'ôter de Il y a eu dans l'antiquité plusieurs personnages qui ont porté le nom d'Esope . C ...
... fortune . Le premier maître qu'il eut l'envoya aux champs labourer la terre , soit qu'il le jugeât incapable de toute autre chose , soit pour s'ôter de Il y a eu dans l'antiquité plusieurs personnages qui ont porté le nom d'Esope . C ...
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Strona 222 - leur dit : Mes enfants, approchez, Approchez; je suis sourd, les ans en sont la cause. L'un et l'autre approcha, ne craignant nulle chose. Aussitôt qu'à portée il vit les contestants , Grippeminaud le bon apôtre, Jetant des deux côtés la griffe en même temps, Mit les plaideurs d'accord en croquant l'un et l'autre.
Strona 230 - J'attrape le bout de l'année : Chaque jour amène son pain. Eh bien ! que gagnez-vous, dites-moi, par journée ? Tantôt plus, tantôt moins : le mal est que toujours, (Et sans cela nos gains seraient assez honnêtes,) Le mal est que dans l'an s'entremêlent des jours Qu'il faut chômer ; on nous ruine en fêtes : L'une fait tort à l'autre ; et monsieur le curé De quelque nouveau saint charge toujours son prône.
Strona 118 - JE ne suis pas de ceux qui disent : Ce n'est rien , C'est une femme qui se noie. Je dis que c'est beaucoup ; et ce sexe vaut bien Que nous le regrettions, puisqu'il fait notre joie.
Strona 102 - L'invention des arts étant un droit d'aînesse, Nous devons l'apologue à l'ancienne Grèce : Mais ce champ ne se peut tellement moissonner Que les derniers venus n'y trouvent à glaner. La feinte est un pays plein de terres désertes ; Tous les jours nos auteurs y font des découvertes.
Strona 229 - Et le financier se plaignait Que les soins de la Providence N'eussent pas au marché fait vendre le dormir Comme le manger et le boire. En son hôtel il fait venir Le chanteur, et lui dit: «Or ça, sire Grégoire, Que gagnez-vous par an ? — Par an ! ma foi, Monsieur...
Strona 55 - Sans mentir, si votre ramage Se rapporte à votre plumage, Vous êtes le phénix des hôtes de ces bois. » A ces mots le corbeau ne se sent pas de joie ; Et, pour montrer sa belle voix, Il ouvre un large bec, laisse tomber sa proie.
Strona 150 - L'ALOUETTE ET SES PETITS, AVEC LE MAÎTRE D'UN CHAMP Ne t'attends qu'à toi seul, c'est un commun Proverbe. Voici comme Ésope le mit En crédit. Les Alouettes font leur nid Dans les blés, quand ils sont en herbe, C'est-à-dire environ le temps Que tout aime et que tout pullule dans le monde : Monstres marins au fond de l'onde, Tigres dans les Forêts, Alouettes aux champs.
Strona 57 - Le loup déjà se forge une félicité Qui le fait pleurer de tendresse. Chemin faisant, il vit le cou du chien pelé. « Qu'est-ce là ? lui dit-il. - Rien. - Quoi ? rien ? - Peu de chose. — Mais encor ? — Le collier dont je suis attaché De ce que vous voyez est peut-être la cause. - Attaché ? dit le loup : vous ne courez donc pas Où vous voulez ? - Pas toujours ; mais qu'importe ? - Il importe si bien, que de tous vos repas Je ne veux en aucune sorte, Et ne voudrais pas même à ce prix...
Strona 201 - Mes amis, dit le solitaire, Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister ? que peut-il faire, Que de prier le Ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.
Strona 204 - Un an se passe , et deux , avec inquiétude : Le chagrin vient ensuite ; elle sent chaque jour Déloger quelques Ris , quelques Jeux , puis l'Amour; Puis ses traits choquer et déplaire ; Puis cent sortes de fards. Ses soins ne purent faire Qu'elle échappât au Temps , cet insigne larron. Les ruines d'une maison Se peuvent réparer : que n'est cet avantage Pour les ruines du visage ! Sa préciosité changea lors de langage. Son miroir lui disoit : Prenez vite un mari.