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lier par dessous, il seroit rendu plus littéralement encore par l'expression marine, en y joignant une préposition: sous-cintrer (contraction de ceinturer); car (ovvv vient de ovn, ceinture. Ce mot est mal traduit dans la Vulgate, et plus mal encore par Luther : il l'est bien dans notre vieille Bible protestante (ceindre par dessous), et dans la Bible anglaise (undergird the ship). Une chose assez étonnante, c'est que M. Schneider l'ait fort mal expliqué par ausrüster (armer, équiper), dans son excellent Lexique grec et allemand. Il est vrai que c'est Polybe qu'il cite, et non les Actes des Apôtres; mais dans le passage qu'il indique, novú signifie reficere (réparer), par extension de subligare, et non pas instruere; et c'est ainsi que Casaubon et M. Schweighauser l'ont traduit. J'ai long-temps cherché ce qui pouvoit avoir induit en erreur ce savant homme, et je l'ai enfin trouvé dans l'erreur qu'un savant non moins célèbre a laissé subsister dans un travail qui n'étoit sans doute que celui de son copiste. On vient de voir que M. Schweighauser a fort bien traduit Savvy dans son texte; mais dans son Lexique de Polybe (Lexicon Polybianum), il l'explique par instruere, parare. M. Schneider auroit mieux fait de s'en tenir pour ce mot au Lexique d'HéderichErnesti, qui rapporte le passage des Actes des Apôtres, et l'explique ainsi : Navem quassatam et fatiscentem in salo funibus colligare, ne plane dissolvatur.

Entre mille exemples de vaisseaux cintrés que pourroit me fournir la navigation moderne, je citerai celui de M. le comte d'Albert de Rions, qui fut obligé de faire cette opération au Pluton, vaisseau de 74, lorsqu'il le ramena en France après la guerre d'Amérique.

Pag. 128, lig. 11, Lybie, lisez Libye.

ODE XVI.

Dans ma note sur Tyndaris (pag. 337), j'ai cité une remarque de Dacier qui prouve qu'Horace ne craignoit pas de nommer par leurs véritables noms les personnages qu'il accusoit de crimes ou de vices véritables. Le vers qui a fourni cette remarque à Dacier est celui-ci : (Lib. II, Sat. 1, 48.)

Canidia Albuti, quibus est inimica venenum

J'ai traduit Canidie, femme d'Albucius, etc., et j'ai dit que Dacier avoit tort de prendre Albucius pour le père de Canidie. Acron donne

cependant l'alternative (filia, alii uxorem dicunt). Voici mes raisons: les Romains de ce temps prenoient à la vérité plusieurs surnoms (cognomina), mais ils ne portoient qu'un seul nom de famille (nomen); or Albutius et Canidius, par leur désinence en ius, annonçant des noms de famille, il n'est pas probable qu'ils appartinssent à un même individu; l'un, Canidius, devoit être le nom du père de Canidie; l'autre, Albutius, celui de son mari. L'expression Canidia Albuti est la même que celle-ci dans Virgile Hectoris Andro

mache.

Après avoir justifié mon opinion, je ne dissimulerai pas que plusieurs critiques et traducteurs modernes, tels que MM. Oberlin, Wetzel, Wieland et Voss en ont suivi une autre déjà proposée par Baxter. Ils entendent ainsi le vers d'Horace : « Canidie menace ses ennemis du poison d'Albucius. » Il ne s'agit, pour y trouver ce sens, que de placer une virgule après Canidia, et l'on ne manque pas d'autorités pour le soutenir; car Acron et Porphyrion regardent cet Albutius comme un empoisonneur, l'un de sa mère, l'autre de sa femme. Je ne ferai point la guerre à ceux qui préfèrent cette explication; le vers d'Horace n'en demeure pas moins une preuve de l'opinion de Dacier et de la mienne sur la liberté que prenoit notre poète de nommer les gens par leurs noms; il n'aura plus joint au nom de Canidie celui de son mari, ou de son père, mais il aura accusé de poison un nouveau personnage qui n'est rien moins qu'imaginaire; car on voit dans Varron, Cicéron et autres, qu'il existoit réellement à Rome une famille Albutia.

le

ODE XXVI.

La citation des Mss. n'est pas tout-à-fait exacte dans ma note sur vers $9 de cette Ode. Ils ne portent pas Pimplea, mais Piplea. Cette leçon est évidemment corrompue, et la raison en est aisée à trouver : c'est que les copistes auront négligé de placer sur l'i le petit trait qui tient lieu de l'm. Le Ms. N, par une erreur moins excusable, porte Pliplea.

ODE XXXVIII.

Page 199, vers 1, au peuple, lisez aux peuples.

LIVRE II.

ODE II.

Voici la traduction du passage de Polybe, dont le commencement de cette Ode paroit évidemment emprunté : « De même que chez les hydropiques, l'usage des liquides ne peut ni calmer ni étancher la soif, à moins qu'on ne guérisse d'abord la disposition intérieure; de même il est impossible de rassasier l'appétit des richesses si l'on ne redresse le vice de l'ame par le secours de la raison. » Hist. XIII, 1. Pag. 369, 1, 19, amore: lisez a more.

PRÉFACE.

Aux apologistes d'Horace dont je parle, pag. xlv, il faut joindre M. Van Ommeren, recteur du gymnase d'Amsterdam, qui publia, en 1789, en hollandois, deux dissertations très-intéressantes sur notre poète. J'en avois déjà trouvé l'indication dans M. Wetzel, mais c'est seulement depuis quelques jours que son ouvrage m'est connu par la traduction allemande que M. L. Walch en a donnée. Page xx, ligne 9, quinzième, lisez seizième.

lx, ligne 7 d'en-bas, du, lisez tu.

Ixiv, ligne 16, avant le mot voyez, piacez un astérisque (*).

FIN DU PREMIER VOLUME.

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