Oeuvres complètes de Voltaire: Notice sur Voltaire. Théatre

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Hachette, 1859
 

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Strona 3 - Il est des nœuds secrets, il est des sympathies, Dont par le doux rapport les âmes assorties S'attachent l'une à l'autre, et se laissent piquer Par ces je ne sais quoi qu'on ne peut expliquer.
Strona 276 - Eh bien ! écoute-moi : Ne saurons-nous mourir que par l'ordre d'un roi? Les taureaux aux autels tombent en sacrifice; Les criminels tremblants sont traînés au supplice ; Les mortels généreux disposent de leur sort : Pourquoi des mains d'un maître attendre ici la mort? L'homme était-il donc né pour tant de dépendance? De nos voisins...
Strona 3 - Son bras ne dompte point de peuples ni de lieux Dont il ne rende hommage au pouvoir de mes yeux ; Et de la même main dont il quitte l'épée, Fumante encor du sang des amis de Pompée, II trace des soupirs, et, d'un style plaintif, Dans son champ de victoire il se dit mon captif.
Strona 216 - Romains, j'aime la gloire, et ne veux point m'en taire ; Des travaux des humains c'est le digne salaire. Sénat, en vous servant il la faut acheter: Qui n'ose la vouloir, n'ose la mériter.
Strona 178 - Ennemi de ton siècle, esprit dur et farouche, Ton terme est arrivé, ton imprudence y touche. Fier sénat de tyrans qui tiens le monde aux fers, Tes fers sont préparés, tes tombeaux sont ouverts. Que ne puis-je en ton sang, impérieux Pompée...
Strona 527 - Pour bien instruire ce procès, il a fallu faire une traduction exacte. On a mis en prose ce qui est en prose dans la tragédie de Shakespeare ; on a rendu en vers blancs ce qui est en vers blancs, et presque toujours vers pour vers : ce qui est familier et bas est traduit avec familiarité et avec bassesse.
Strona 307 - Goveanus *, nostre principal, comme en toutes aultres parties de sa charge, feut sans comparaison le plus grand principal de France ; et m'en tenoit on maistre ouvrier.
Strona 349 - J'ai vu dès votre enfance J les grâces et les talents se développer; j'ai reçu de vous, dans tous les temps, des témoignages d'une bonté toujours égale. Si quelque censeur pouvait désapprouver l'hommage que je vous rends, ce ne pourrait être qu'un cœur né ingrat. Je vous dois beaucoup, madame, et je dors le dire.
Strona 209 - C'est la cause de Rome , il faut qu'on l'éclaircisse. Aux droits de nos égaux est-ce à nous d'attenter ? Toujours dans ses pareils il faut se respecter. Trop de sévérité tient de la tyrannie. CATON.
Strona 108 - Ah! si j'ai quelques droits, s'il est vrai qu'il les craigne, Dans ce sang malheureux que sa main les éteigne; Qu'il achève, à vos yeux, de déchirer mon sein : Et, si ce n'est assez, prêtez-lui votre main. Frappez ; joignez Electre à son malheureux frère ; Frappez, dis-je : à vos coups je connaîtrai ma mère. CLYTEMNESTRE. Ingrate, c'en est trop; et toute ma pitié Cède enfin, dans mon cœur, à ton inimitié.

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