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trois décades publiées précédemment, les cinq premiers livres de la cinquième, ou plutôt les fragmens de ces livres que venait de découvrir Simon Grynæus, fragmens déjà imprimés à Bâle en 1531 par Frobein, et à Florence en 1532 par les Juntes.

1589. Première édition imprimée en Angleterre in-4°, Londres. 1616. Bartholomée Zannetti publie à Rome les dix-sept premiers chapitres du livre xxxIII, découverts dans un manuscrit de la bibliothèque de Bamberg.

1634. Elzévir, 3 vol. in-12 revue par Heinsius. Les éditeurs des Deux-Ponts la regardent comme une réimpression défectueuse de l'édition donnée en 1628 par Gruter à Francfort-sur-Mein.

1679. Paris 6 vol. in-4°, in usum Delphini, avec les notes de Doujat.

1735-42. Édition de Crévier, Paris, 6 vol. in-4o, avec une préface, écrite en un latin élégant, et des notes.

1738-46. Édition de Drakenborch, 7 vol. in-4o, la plus estimée de toutes pour la variété des leçons et le choix des commentaires : réimprimée en 1820 à Stuttgard, 14 vol. in-8o.

1784. Édition des Deux-Ponts, 13 vol. in-8°, présente le texte de Drakenborch comparé avec celui des meilleures éditions, et réunit tous les supplémens de Freinshemius.

1822. Édition de M. Lemaire, doyen de la faculté des lettres de l'académie de Paris, faisant partie de sa Collection des Classiques latins.

TRADUCTIONS DE TITE-LIVE.

La plus ancienne est celle de Nardi, imprimée chez les Juntes, en 1544. Elle est encore aujourd'hui fort estimée des Italiens.

Vigenère donna, en 1582, une version française, aussi lourde qu'infidèle, dit M. Noël, quoiqu'il ne soit pas impossible de lui emprunter quelques tours heureux.

Duryer lui succéda et fut bientôt oublié comme lui. La dernière réimpression de sa traduction date de 1700.

Malherbe a traduit le trente-troisième livre.

M. Guérin, ancien professeur de l'université de Paris, élève de Rollin, qui lui a fait l'honneur de le copier dans son histoire ro

maine, a donné une traduction de Tite-Live, restée à peu près inconnue, malgré le suffrage de Rollin. Elle a été revue par M. Cosson, professeur de la même université, et a repris entre ses mains une sorte de vie.

En 1810, M. Noël, inspecteur-général de l'université, a publié une traduction de Tite-Live, dont la moitié environ était l'ouvrage de M. Dureau - Delamalle. Je m'estime heureux de n'avoir eu à redouter, dans la partie que j'ai traduite, que la concurrence de ce dernier.

Nous avons adopté le texte de l'édition de Drakenborch.

J. L.

HISTOIRE ROMAINE

DE

TITE-LIVE

PREMIÈRE DÉCADE

TRADUITE PAR A. A. J. LIEZ

professeur de seconde au COLLÈGE ROYAL DE LOUIS-Le-grand.

EPITOME LIBRI I. .

ADVENTUS Æneæ in Italiam, et ejus res gestæ referuntur. Ascanii regnum Albæ, et deinceps Silviorum. Numitoris filia a Marte compressa; nati Romulus et Remus. Amulius obtruncatus. Urbs a Romulo condita. Senatus lectus. Cum Sabinis bellatum. Opima spolia Jovi Feretrio lata. In curias populus divisus. Fidenates et Veientes victi. Romulus consecratus. Numa Pompilius ritus sacrorum tradidit; Jano templum constituit; ejusque portam, pacatis omnibus circa populis, primus clausit. Cum Dea Egeria sibi congressus nocturnos esse simulans, feroces populi animos ad religionem perpulit. Tullus Hostilius Albanos bello petiit. Post hæc trigeminorum pugna. Horatius absolutus. Metti Fuffetii supplicium. Alba diruta, Albani in civitatem recepti. Sabinis bellum indictum. Ad postremum fulmine Tullus absumtus. Ancus Marcius ceremonias, a Numa institutas, renovavit. Latinis victis et ad civitatem adscitis montem Aventinum adsignavit. Politorium, urbem Latinorum, bello repetitam, quam prisci Latini occupaverant, diruit. Pontem sublicium in Tiberim fecit. Janiculum collem urbi addidit. Fines imperii protulit. Ostiam condidit. Regnavit annos viginti quatuor. Eo regnante Lucumo, Damarati Corinthii filius, a Tarquiniis, Etruriæ civitate, Romam venit; et, in amicitiam Anci receptus, Tarquinii nomen ferre cœpit; et post mortem Anci regnum excepit. Centum additis, Patrum numerum auxit. Latinos subegit, circum designavit, ludos edidit. Sabinorum bello petitus equitum centurias ampliavit. Tentandæ scientiæ caussa Atti Navii auguris, consuluisse fertur, an id, de quo cogitaret, effici posset : quod quum ille fieri posse respondisset, jussisse, eum novacula cotem præcidere; idque protinus ab Atto factum. Sabinos præterea acie vicit, urbem muro circumdedit, cloacas fecit. Occisus est ab Anci filiis, quum regnasset annos triginta octo. Successit ei Ser. Tullius, natus ex captiva nobili Corniculana; cui puero, adhuc in cunis posito,

SOMMAIRE DU LIVRE IT

ÉNÉE aborde en Italie, ses exploits. Ascagne et, après lui, les Silvius règnent sur Albe. La fille de Numitor, surprise par Mars, devient mère de Romulus et de Remus. Meurtre d'Amulius. Romulus fonde Rome, crée un sénat. Guerre contre les Sabins. Dépouilles opimes consacrées à Jupiter Férétrien. Division du peuple en curies. Défaite des Fidénates et des Véiens. Apothéose de Romulus. Numa Pompilius établit les cérémonies religieuses, fonde le temple de Janus, dont il ferme le premier les portes après avoir établi la paix avec toutes les nations voisines. Il feint d'avoir des entrevues nocturnes avec la nymphe Égérie, et inspire des sentimens religieux à ce peuple farouche. Tullus Hostilius attaque les Albains. Combat des Horaces et des Curiaces. Horace est acquitté. Supplice de Mettus Fuffetius; ruine d'Albe, dont les habitans deviennent citoyens de Rome. Guerre déclarée aux Sabins. Tullus meurt frappé de la foudre. Ancus Marcius renouvelle les cérémonies établies par Numa; il bat les Latins, leur donne le droit de cité et leur assigne le mont Aventin. Il reprend Politoire, ville du Latium, dont s'étaient emparés les anciens Latins, et la détruit. Il jette sur le Tibre un pont de bois, ajoute à la ville le mont Janicule, et agrandit le territoire de Rome. Fondation d'Ostie sous son règne qui dura vingt-quatre ans. Lucumon, fils de Damarate de Corinthe, quitte Tarquinies, ville d'Étrurie, pour s'établir à Rome. Il prend le nom de Tarquin, et, admis dans l'intimité d'Ancus, il lui succède. Il accroît de cent le nombre des sénateurs, soumet les Latins, trace l'enceinte du cirque et donne des jeux. Attaqué par les Sabins, il augmente les centuries des chevaliers. Pour éprouver la science de l'augure Attus Navius, il lui demande si ce qu'il pense est possible, et sur sa réponse affirmative lui ordonne de couper une pierre avec un rasoir, ce que Attus exécute sur-le-champ. Tarquin gagne une bataille sur les

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