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Revue de l'histoire de Versailles et de Seine-et-Oise, 12e année, 1910. TAMBOUR L'abbé Guillemeteau, p. 185-200. Ancien curé de Jean-de-Biarge (Charente), arrêté à Versailles en 1793.

CHOUET Le temporel de la maison royale de Saint-Cyr (1686-1730), p. 241-280. L'auteur a utilisé de nombreux documents des archives de Seine-etOise, et surtout deux recueils de l'ancienne bibliothèque du grand séminaire de Versailles, aujourd'hui à la bibliothèque municipale: Mémoires de Saint-Cyr (2 vol.) et les Lettres édifiantes de Mme de Maintenon (7 vol.). Il a aussi étendu ses recherches aux Archives nationales, aux Archives du ministère des Affaires étrangères et à la Bibliothèque nationale. M. Ch. montre les phases du développement de cette œuvre d'éducation à Montmorency, à Rueil (1682), à Noisy, enfin à Saint-Cyr ; il insiste particulièrement sur la construction de l'établissement par Mansard, et sur les négociations avec Rome pour l'union de la mense abbatiale de Saint-Denis à la maison de Saint-Louis, 1686-1692.

13e année, 1911.

Abbé de LAUNAY: Pierre de Montreuil, p. 107-126. Ce célèbre architecte serait de Montreuil-lès-Versailles. Il ne semble pas que les conclusions de M. Henri Stein sur l'origine gâtinaise de Pierre de Montreuil, ou mieux de Montereau (-fault-Yonne), soient sérieusement touchées.

Bulletin de la Société historique de Pontoise et du Vexin.

Tome XXIX, 2 fascicules, 1910.

Louis REGNIER : Dons faits par Charles VII, Louis XI et Charles VIII pour la reconstruction des églises Notre-Dame de Pontoise, Notre-Dame de Montfort et Notre-Dame de Cléry, p. 49-68.

COQUELLE Le prieuré grandmontain de Montreint-Fontaine, près Sailly (Seine-et-Oise), p. 69-96.

Louis RÉGNIER : L'église de Vétheuil, p. 137-174. Notice historique (1080). Histoire de la construction. Description intérieure, extérieure. Sept bonnes reproductions photographiques (façade et côté sud, portail ouest et intérieur de la nef, trois statues). Les plus anciennes parties remontent à la moitié du XIIe siècle. Les vantaux des portails seraient du règne de Henri IV. Un plan marque les parties des x11e (4 piliers), x1o (le chœur), xvie (bas côtés) et xixe siècles. Étude excellente et parfaitement conduite.

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Victor AUBERT : Le cloître de Saint-Evroul de Maule, p. 177-178. Il s'agit d'un premier cloître, celui du xIIe siècle, dont l'emplacement différait de celui indiqué dans un plan de 1562, situé au lieudit la Villa du Prieuré.

Tome xxx, 1er fascicule, 1911.

J. DEPOIN: Le chanoine Charles Pillon, p. 23-24. Notice sur le doyen de Chaumont-en-Vexin, décédé le 29 octobre 1910.

E. GRAVE: Robert Guériteau, p. 29-32. Notes curieuses sur un Pontoisien du XVIIe siècle, curé de Sainte-Croix et chanoine de Notre-Dame, mort à Mantes le 16 mai 1644. Sa succession.

́Louis RÉGNIER : L'église de Vétheuil, p. 33-70. 2o partie. Étude approfondie sur le mobilier de l'église. Reproductions photographiques d'un retable en bois

sculpté (La Passion, premier quart du xvie siècle), des fonts baptismaux (x111 siècle), de trois statues du xive siècle (dont une Vierge assise), d'une pietà, d'un chandelier pascal (xve siècle). Minutieuse étude de peintures murales (xvIIIe siècle), sur verre (xvie siècle), sur bois (origine flamande), sur toile (xvIIe siècle). E. GRAVE: Jean-Baptiste Massieu (de Pontoise), curé de Cergy, évêque constitutionnel de Beauvais, conventionnel (1743-1818), p. 71 à la fin. Reproduction d'un portrait du temps. Massieu fut représentant en mission dans les Ardennes, la Meurthe et la Marne. Il se maria avec une dame Lécolle, ou Delécolle, qu'il avait rencontrée à Givet. Sa détresse après Thermidor: il a besoin de se défendre; il est suspect, arrêté, puis remis en liberté (vendémiaire an IV). Il enseigna l'histoire à l'école centrale de Versailles. Après 1815, il fut exilé en Belgique comme régicide. En 1818, il voulut revenir en France pour y mourir, mais n'en obtint pas l'autorisation.

Publications de la Société historique du Vexin.

J. DEPOIN: Chartrier de l'abbaye de Saint-Martin de Pontoise, publié d'après es documents inédits. 1er fasc., 1200-1250. Pontoise, 1911, gr. in-4o de 72 p.

OISE

Mémoires de la Société académique d'archéologie, sciences et arts du département de l'Oise. Beauvais, Tome xx1, 1re partie, 1910. PIHAN: Tombeau de Ressons-l'Abbaye en 1674, p. 274-293. L'auteur publie une copie du XIXe siècle d'un ms. du xvIIe siècle, appartenant au grand séminaire de Nancy et dévolu aujourd'hui à la ville de Nancy. C'est un mémoire rédigé en 1674 pour une réédition des Annales du P. Hugo, abbé d'Estival; ce document a l'avantage d'être plus complet que la description que l'on trouve dans le Voyage littéraire de dom Durand et de dom Martène (1713); il ne se rapporte pas à Resson (Meuse), mais à Ressons-l'Abbaye (Oise), où se trouvait un couvent de Prémontrés avec sépultures seigneuriales des d'Aumont, de 1300 à 1526. Il fournit des précisions biographiques et héraldiques et une description consciencieuse de monuments détruits, à l'exception d'un seul, avant la reconstruction de l'église en 1704.

GRISELLE : Relation d'un échappé aux massacres du 2 septembre 1792, p. 493-514. M. G. qui a toujours la main heureuse, exhume des Archives de la Société académique de l'Oise (t. cL de la collection Renet, consacré à la Révolution), six pages signée T...; il n'a pas de peine à établir que l'auteur est Jean-Louis Trubert, curé d'Houdainville, et que la rédaction définitive de ces souvenirs doit être placée vers 1820-1829. Trubert fut poursuivi et arrêté pour n'avoir pas voulu rétracter la réserve ajoutée pour lui au serment constitutionnel. Enfermé à Saint-Germain-des-Prés avec trente autres, il s'y préparait à mourir; vers une heure du matin, il réussit à escalader la fenêtre et se dissimula sous l'orgue; il put enfin sortir sur la rue Sainte-Marguerite avec M. Godard, grand vicaire de Toulouse, par les soins de Manuel; une heure après, tous ses compagnons étaient martyrisés.

Comité archéologique de Senlis.

Comptes rendus et Mémoires. 5e série, tome 11, 1909-1910.

Chanoine MULLER: p. xxv. Communication de photographies et description de deux statues trouvées à Boran, une Vierge du x111e siècle et un saint Adrien martyr, du xve siècle.

CORBIE P, XXXV-XXXVI. Analyse sommaire du fonds de Chaalis aux Archives de l'Oise; liste des localités où cette abbaye avait des propriétés.

Comte de CAIX DE SAINT-AYMOUR

Saint-Rieul en Basse-Normandie, p. 201-206. L'auteur, après avoir constaté le culte de saint Rieul à Eraines près de Falaise, accepte l'opinion de Saussay (Martyrologium gallicanum, 1638), du Propre de Séez, et de M. l'abbé Blin, vicaire général de Séez. Écartant ensuite les réserves des Bollandistes, il en vient à cette conclusion qu'un Regulus fut le second apôtre de Séez et ne doit pas être confondu avec saint Rieul de Senlis pas plus que saint Front ermite et saint Brice solitaire avec leurs homonymes de Périgueux et de Tours.

AISNE

Bulletin de la Société académique de Laon. Tome xxxIII, 1910.

Cte MAXIME DE SARS: Un confesseur de la foi, Étienne Joseph de la Fare, évêque duc de Laon (1691-1741), p. 73-123. Ce prélat, monté sur le siège de Laon en 1724, prit énergiquement position contre les Jansénistes. Ses observations sur la Constitution Unigenitus lui méritèrent les rigueurs du Parlement (25 avril 1733). Il essuya jusqu'à onze arrêts de condamnation (1733-1737) pour la liberté de l'Église et l'emploi du mot Règle de foi en parlant de la Constitution Unigenitus. Il déploya un grand zèle dans l'administration de son diocèse, et mit fin aux querelles religieuses de son clergé. Cette intéressante étude est suivie de notices brèves et substantielles sur les dignitaires du chapitre de Laon et sur les curés de cette ville sous l'épiscopat de M. de la Fare.

Vte de HenneZEL D'ORMOIS: Quelques bibliophiles du pays Laonnois et leurs ex-libris, p, 123-160. Signalons la notice relative à l'abbé Cardon, aumônier du collège des Bons-Enfants, à Saint-Quentin, et son ex-libris.

H. CHERRIER: Pièces inédites relatives à l'histoire de Laon au moyen âge, p. 161175. Huit pièces presque toutes relatives à la cathédrale, au chapitre, à l'abbaye de Saint-Vincent (1280-1467).

Lucien BROCHE et Vte DE HENNEZEL D'ORMOIS: Inventaire du mobilier d'un ¿vêque de Laon au XIVe siècle, p. 177-189. Il s'agit de Geoffroy le Meingre,

Annales de la Société historique et archéologique de Château-Thierry. Année 1910; publié en 1911.

Jules HENRIET: La vie de Jeanne d'Arc par Lazare Carnot, p. 43-45. Texte partiel d'une romance de Jeanne d'Arc, d'après les Opuscules poétiques du général Carnot (Paris, Beaudouin fils, 1820); c'est l'histoire simple, et sans aucun mélange de fictions, de Jeanne d'Arc, en 25 strophes ou stances de huit vers. L'auteur ne donne que sept strophes de cette complainte.

G. POMMIER: Excursion archéologique du 19 juin 1910 (La Ferté-Milon, Marolles, Bourgfontaine), p. 59-77. Conférence de M. Eug. Royer sur l'église de Marolles (Oise). Cette église, construite au XIIe siècle, a été transformée au xvie.

Capitaine DÜRR : Notice sur l'église d'Étampes, p. 78-88. Il n'en existe plus qu'un bas-côté, celui de gauche; dessins de douze carreaux émaillés; texte et dessin de deux pierres tombales, l'une d'Antoine Pinterel, seigneur du lieu, l'autre de Pierre Mauroy, capitaine de l'artillerie royale, donateur, d'une inscription relatant une fondation d'Antoine Pinterel, ainsi que de la pierre funéraire de Marguerite Pastey, épouse de Mre Jacques Michel Philippe, écuyer, seigneur du lieu. Ce dernier monument est du xvIIe siècle; les autres du xvie. Vue de l'église, façade.

E. DERAINE : Les dernières années de la Fontaine, récit de sa conversion, p. 89111. La Fontaine était déiste. Après avoir vécu dans une prodigieuse indolence sur la religion comme sur le reste, dit l'abbé d'Olivet, un jeune vicaire de l'église Saint-Roch, M. Pouget, fut pour lui l'instrument de la Providence. Sona récit est publié tout entier. Le prêtre était trop jeune pour être très indulgent. Ses relations avec son pénitent durèrent de la fin de 1692 jusqu'à la mort, arrivée le 13 avril 1695.

Maurice HENRIET Notes sur des brochures de M. Pellot à propos de Jeanne d'Arc, p. 150-155. Ces brochures ont été publiées en 1895.

CHAMPAGNE

AUBE

Maurice LECOMTE.

Mémoires de la Société académique d'agriculture, des sciences, arts et belleslettres du département de l'Aube. 1909-1910, tomes LXXIII et LXXIV.

Louis LE CLERT: Catalogue de la collection sigillographique, t. LXXIII, p. 79229. Cette collection du musée de Troyes comprend, dans la section ecclésiastique, parmi les sceaux remarquables par leur exécution, ceux des abbayes de Notre-Dame-aux-Nonnains et de Notre-Dame-des-Prés, du chapitre de SaintÉtienne de Troyes, du prieuré de Lusigny, de Saint-Jean de Saint-Aventin, de Guy de Trainel, de Jacques Rosignot, etc....

L'abbé Auguste PÉTEL: Le Temple de Bonlieu et l'Hôpital d'Orient, t. LXXIII, p. 257-358, et t. LXXIV, p. 11-350, Notre revue a déjà rendu compte du tirage à part qui a été fait à cet ouvrage (11, 743), Rappelons ici qu'il est peu de régions où les Templiers multiplièrent leurs établissements autant que dans la Champagne méridionale. Un fonds important de ces commanderies se conserve aux archives de l'Aube. M. Pétel a entrepris de le dépouiller pour en composer non pas une étude d'ensemble, mais une étude particulière à chaque maison. Celle du Temple de Bonlieu et l'Hôpital d'Orient étaient situés à peu de distance l'un de l'autre, à la lisière de la forêt du Der, à laquelle les chevaliers donnèrent le nom d'Orient sous lequel on la désigne encore aujourd'hui.

S'il est difficile de préciser les circonstances de la fondation de ces établis sements, il l'est davantage encore de débrouiller la vérité sur la conduite des chevaliers. Furent-ils coupables des crimes nombreux qu'on leur impute? M. A. Pétel ne le croit pas. Il appuie sa conclusion sur leurs dépositions dans lesquelles variations et contradictions ne se comptent pas. Il la formule ainsi : Dans les pièces du procès relatives aux trois Templiers qui se rattachent à un

titre quelconque à la maison de Bonlieu, on ne trouve aucune preuve sérieuse de la culpabilité de l'ordre du Temple.

Cette conclusion ressortait déjà des précédentes recherches de l'auteur sur les commanderies étudiées par lui, recherches qu'il ne faudra pas ignorer quand on voudra connaître l'histoire des chevaliers du Temple dans la Champagne Elles les considèrent comme administrateurs très diligents de leur domaine dont ils tirent tout le parti possible, jusqu'à l'époque de la Révolution. Malheureusement il ne semble pas qu'ils aient exercé sur les populations rurales l'influence morale qu'on aurait pu attendre d'eux. Trente-sept documents d'inégale importance permettent de recourir aux sources où l'auteur a puisé. Ces pièces justificatives sont pour la plupart empruntées au fonds de la commanderie de Troyes où se conservent les originaux faciles à consulter.

HAUTE-MARNE

Bulletin de la Société historique et archéologique de Langres.
Janvier et août 1911, tome vi, nos 84 et 85.

Le P. A.-M. JACQUIN: Une chaire de théologie au couvent des Frères Prêcheurs de Langres (1664-1735), p. 275-288. L'auteur a rassemblé douze documents relatifs à la fondation de cette chaire de théologie. Ces textes embrassent seulement les vingt-cinq premières années (1664-1689), pendant lesquelles la théologie fut enseignée par les Dominicains aux clercs langrois. A l'avènement de Mgr de Montmorin en 1735, la crainte du jansénisme porta le prélat à établir la chaire de théologie chez les Jésuites. Ils la conservèrent jusqu'à leur expulsion. Alors elle fut confiée aux directeurs séculiers du grand séminaire. Ceux-ci se servaient de la théologie dite de Poitiers, généralement suivie en France au XVIIIe siècle jusqu'à l'adoption de celle de Collet. Aux termes de la volonté du fondateur, un ancien curé de campagne, l'enseignement des Dominicains devait être gratuit : c'était comme un cours auquel pouvaient assister tous les amateurs et qui devait être complet en un cycle de quatre ans. Le maire devait veiller à l'exécution de la fondation. Nous pensons qu'il existe d'autres documents qui jetteraient un jour nouveau sur la préparation théologique des clercs langrois dans le siècle qui précéda la Révolution et nous souhaitons qu'une main habile les mette en œuvre, sans se contenter de la publication de quelques textes. L'histoire de l'enseignement de la théologie est d'un intérêt majeur pour l'Église de France.

MARNE

Travaux de l'Académie nationale de Reims.

CXXVIIe vol., année 1909-1910, tome 1, Reims, 1910.

Dr POL GOSSET: Catalogue de lettres autographes de Rémois célèbres, p. 87-117. Le haut clergé y est représenté par Nicolas Colbert, évêque de Luçon, puis d'Auxerre; Diot, évêque métropolitain du département de la Marne; Gros, évêque de Saint-Dié, et Hachette des Portes, évêque de Glandève.

H. JADART: Allocution aux obsèques de l'abbé Alfred Chevallier, curé de Montbré. Bibliographie de ses travaux, p. 149-156.

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