Obrazy na stronie
PDF
ePub

corrigitur, ejus venia frustra postulatur. De quo ad- A biliter pascitur, unde per inquietudinem incessanter huc subditur :

VERS. 20. — Obliviscatur ejus misericordia. Omnipotentis Dei misericordia oblivisci ejus dicitur qui omnipotentis Dei justitiæ fuerit oblitus, quia quisquis eum nunc justum non timet, postea invenire non valet misericordem. Quæ nimirum sententia non solum ei intenditur (a) qui veræ fidei prædicamenta deserit, sed etiam ei qui in fide recta positus carnaliter vivit, quia ultio æternæ animadversionis non evaditur, utrum in fide an in opere peccetur. Nam etsi damnationis dispar est qualitas, culpæ tamen quæ nequaquam per pœnitentiam tergitur nulla absolutionis suppetit facultas. Sequitur:

CAPUT LXIX [Rec. XXIX].

VERS. 21. Dulcedo illius vermis.

[ocr errors]

83. Carnales delectant curæ sæculares, quibus tanquam vermibus roduntur. — Quisquis in hoc appetit mundo (b) prosperari, cæteros excedere, rebus et honoribus tumere, huic nimirum cura sæcularis in delectatione est, et quies in labore. Valde etenim fatigatur, si desit cura sæculi qua fatigetur. Quia autem (c) naturæ est vermium momentis singulis incessanter moveri, non immerito signatur nomine vermium inquietudo cogitationum. Perversæ itaque mentis 533 dulcedo vermis est, quia inde delecta

(a) Vindoc., qui vera Dei prædicamenta.
(b) Vindoc., prospere cæteros excedere.
(c) Norm., natura est vermium.

(d) Vindoc.,luxuriosis quibuslibet atque carnis vouptatibus deditis.

ORDO

agitatur. Potest quoque apertius vermis nomine caro designari. Unde et superius dicitur: Homo putredo, et filius hominis vermis (Job. xxv, 6). (d) Luxuriosi igitur cujuslibet atque carnis voluptatibus dediti quanta sit cæcitas demonstratur cum dicitur: Dulcedo illius vermis.Quid namque caro nisi putredo ac vermis est ? Et quisquis carnalibus desideriis anhelat, (e) quid aliud quam vermem amat? Quæ enim sit carnis substantia, testantur sepulcra. Quis parentum, quis amicorum fidelium, quamlibet dilecti sui tangere carnem scaturientem vermibus potest? Caro itaque cum concupiscitur, pensetur quid sit exanimis, 534 et intelligitur quid amatur. Nil quippe sic ad edomandum desideriorum carnalium appetitum valet, quam ut Bunusquisque hoc quod vivum diligit, quale sit mortuum penset. Considerata etenim corruptione carnali, citius cognoscitur quia cum illicite caro concupiscitur, tabes desideratur. Bene ergo de luxuriosi mente dicitur : Dulcedo illius vermis ; quia is qui in desiderio carnalis corruptionis æstuat, ad fetorem putredinis anhelat. Hæc sicut in hujus partis tertiæ initio (Lib. x1, in exord.) promisisse me memini, sub brevitate transcurri: ut ea quæ (f) in hoc opere sequuntur, qui magna obscuritate implicata sunt, opitulante Deo latius disserantur.

(e) Turon., quid aliud quam vermis est.

(f) Norm., in hoc corpore. Utic. utramque lectionem retinet. Non insolens est Gregorio librorum Moralium complectionem corpus vocare, ut jam observavimus. Eodem sensu dicimus Corpus Juris Canonici.

RERUM

[blocks in formation]
[merged small][graphic][merged small][merged small]

D'après une des lois providentielles qui régissent le monde, rarement les œuvres au-dessus de l'ordinaire se font sans contradictions plus ou moins fortes et nombreuses. Les Ateliers Catholiques ne pouvaient guère échapper à ce cachet divin de leur utilité. Tantôt on a nié leur existence ou leur importance; tantôt on a dit qu'ils étaient fermés ou qu'ils allaient l'être. Cependant, ils poursuivent leur carrière depuis 23 ans, et les productions qui en sortent deviennent de plus en plus graves et soignées; aussi parait il certain qu'à moins d'événements qu'aucune prudence humaine ne saurait ni prévoir ni empêcher, ces Ateliers ne se fermeront que quand la Bibliothèque universelle du Clergé sera terminée en ses 2,000 volumes in-4. Le passé paraît un assez sûr garant de l'avenir, pour ce qu'il y a à espérer ou à craindre.

Cependant, parmi les calomnies auxquelles ils se sont trouvés en butte, il en est deux qui ont été continuellement répétées, parce qu'étant plus capitales, leur effet entrainait plus de consequences. De petits et ignares concurrents se sont donc acharnés, par leur correspondance ou leurs voyageurs, à répéter partout que nos Editions étaient mal corrigées et mal imprimées. Ne pouvant attaquer le fond des Ouvrages, qui, pour la plupart, ne sont que les chefs-d'œuvre du Catholicisme, reconnus pour tels dans tous les temps et dans tous les pays, il fallait bien se rejeter sur la forme dans ce qu'elle a de plus sérieux, savoir, la correction et l'impression; en effet, les chefs-d'œuvre même n'auraient qu'une demi-valeur, si le texte en était inexact ou illisible.

Il est très vrai que, dans le principe, un succès inouï dans les fastes de la Typographie ayant forcé l'Editeur de recourir aux mécaniques afin de marcher plus rapidement et de donner les ouvrages à moindre prix, quatre volumes du double Cours d'Ecriture sainte et de Théologie furent tirés avec la correction insuffisante donnée dans les imprimeries à presque tout ce qui s'édite; il est vrai aussi qu'un certain nombre d'autres volumes, appartenant à diverses Publications, furent imprimés ou trop noir ou trop blanc. Mais depuis ces temps éloignés, les mécaniques ont cédé le travail aux presses à bras, et l'impression qui en sort, sans être du luxe, attendu que le luxe jurerait dans des ouvrages d'une telle nature, est parfaitement convenable sous tous les rapports. Quant à la correction, il est de fait qu'elle n'a jamais été portée si loin dans aucune édition ancienne ou contemporaine.

Et comment en serait-il autrement, après toutes les peines et toutes les dépenses que nous subissons pour arriver à purger nos épreuves de toutes fautes? L'habitude, en typographie, même dans les meilleures maisons, est de ne corriger que deux épreuves et d'en conférer une troisième avec la seconde, sans avoir préparé en rien le manuscrit de l'auteur.

Dans les Ateliers Catholiques, la différence est presque incommensurable. Au moyen de correcteurs blanchis sous le harnais et dont le coup d'œil typographique est sans pitié pour les fautes, on commence par préparer la copie d'un bout à l'autre sans en excepter un seul mot. On lit ensuite en première épreuve avec la copie ainsi préparée. On lit en seconde de la même manière, mais en collationnant avec la première. On fait la même chose en tierce, en collationnant avec la seconde. On agit de même en quarte en collationnant avec la tierce. On renouvelle la même opération en quinte, en collationnant avec la quarte. Ces collationnements ont pour but de voir si aucune des fautes signalées au bureau par MM. les correcteurs, sur la marge des épreuves, n'a échappé à MM. les corrigeurs sur le marbre et le métal. Après ces cinq lectures entières contrôlées l'une par l'autre, et en dehors de la préparation ci-dessus mentionnée, vient toujours une révision et souvent il en vient deux ou trois, puis l'on cliche. Le clichage opéré, par conséquent la pureté du texte se trouvant immobilisée, on fait, avec la copie, une nouvelle lecture, d'un bout de l'épreuve à l'autre, on se livre à une nouvelle révision, et le tirage n'arrive qu'après ces innombrables précautions.

Aussi y a-t-il à Montrouge des correcteurs de toutes les nations et en plus grand nombre que dans vingt-cinq imprimeries de Paris réunies! Aussi encore, la correction y coûte-t-elle autant que la composition, tandis qu'ailleurs elle ne coûte que le dixième! Aussi enfin, bien que l'assertion puisse paraître téméraire, l'exactitude obtenue par tant de frais et de soins, fait-elle que la plupart des Editions des Ateliers Catholiques laissent bien loin derrière elles celles même des célèbres Bénédictins Mabillon et Montfaucon et des célèbres Jésuites Petau et Sirmond. Que l'on compare, en effet, n'importe quelles feuilles de leurs éditions avec celles des nôtres qui leur correspondent, en grec comme en latin, on se convaincra que l'invraisemblable est une réalité. D'ailleurs, ces savants éminents, plus préoccupés du sens des textes que de la partie typographique et n'étant point correcteurs de profession, lisaient, non ce que portaient les épreuves, mais ce qui devait s'y trouver, leur haute intelligence suppléant aux fautes de l'édition.

De plus, les Bénédictins comme les Jésuites opéraient presque toujours sur des manuscrits, cause perpétuelle de la multiplicité des fautes, pendant que les Ateliers Catholiques, dont le propre est surtout de ressusciter la Tradition, n'opèrent, le plus souvent, que sur des imprimés.

Le R. P. De Buch, Jésuite Bollandiste de Bruxelles, nous écrivait, il y a quelque temps, n'avoir pu trouver, en dix-huit mois d'études, une seule faute dans notre Patrologie latine. M. Denzinger, professeur de Théologie à l'Université de Wurzbourg, et M. Reissmann, Vicaire Général de la même ville, nous mandaient, à la date du 19 juillet, n'avoir pu également surprendre une seule faute, soit dans le latin, soit dans le grec de notre double Patrologie. Enfin, le savant P. Pitra, Bénédictin de Solesmes, et M. Bonetty, directeur des Annales de Philosophie chrétienne, mis au défi de nous convaincre d'une seule erreur typographique, ont été forcés d'avouer que nous n'avions pas trop présumé de notre parfaite correction.

Dans le Clergé se trouvent très certainement de bons latinistes et de bons hellénistes, et, ce qui est plus rare, des hommes très positifs et très pratiques. Eh bien! nous leur promettons une prime de 25 centimes par chaque véritable faute qu'ils découvrirent dans n'importe lequel de nos volumes, mais surtout dans les grecs.

Malgré ce qui précède, l'Editeur des Cours complets, sentant de plus en plus l'importance et même la nécessité d'une correction parfaite pour qu'un ouvrage soit véritablement utile et estimable, se livre depuis plus d'un an et est résolu de se dévouer jusqu'à la fin à une opération longue, pénible et couteuse, savoir, la révision entière et universelle de ses innombrables clichés. Ainsi chacun de ses volumes, au fur et à mesure qu'il les remet sous presse, est recorrigé mot pour mot d'un bout à l'autre. Quarante hommes y sont ou y seront occupés pendant 10 ans, et une somme qui ne saurait être moindre d'un demi-million de francs est consacrée à cet important contrôle. De cette manière, les Publications des Ateliers Catholiques, qui déjà se distingualent entre toutes par la supériorité de leur correction, n'auront de rivales, sous ce rapport, dans aucun temps ni dans aucun pays; car quel est l'éditeur qui pourrait et voudrait se livrer APRES COUP à des travaux si gigantesques et d'un prix si exorbitant? Il faut, certes, être bien pénétré d'une vocation divine à cet effet pour ne reculer ni devant la peine, ni devant la dépense, surtout lorsque l'Europe savante proclame que jamais volumes n'ont été édités avec tant d'exactitude que ceux de la Bibliothèque universelle du Clergé. Le présent volume est du nombre de ceux révisés, et tous ceux qui le seront à l'avenir porteront cette note. En conséquence, pour juger les productions des Ateliers Catholiques sous le rapport de la correction, il ne faudra prendre que ceux qui porteront en tête l'avis ici tracé. Nous ne reconnaissons que cette édition et celles qui suivront sur nos planches de métal ainsi corrigées. On croyait autrefois que la stereotypie immobilisait les fautes, attendu qu'un cliché de métal n'est point élastique; pas du tout, il introduit la perfection, car on a trouvé le moyen de le corriger jusqu'à extinction de fautes.

« PoprzedniaDalej »