Dès l'âge le plus tendre Sainte Catherine, savante, Qui, dans Alexandrie et du sang de ses rois, La science divine Brille en ses jeunes ans, Confond les faux savants; Sainte Catherine, martyre, Qui, sur la roue infâme, au milieu des tourments, Confessâtes Jésus et ses commandements, Priant pour vos bourreaux, bien loin de les maudire: Priez pour nous en tous moments. Intrépide martyre En de si grands combats, L'Église vous admire A STE BARBE, VIERGE ET MARTYRE, PATRONNE DES MOURANTS. (Traduit du latin.) Vierge et martyre glorieuse, Sainte Barbe, salut! vous êtes bienheureuse, Méprisant des faux dieux une foule impuissante, Épouse du Christ, vierge chère! A l'heure de la mort qui nous est tant amère, A STE PHILOMÈNE, VIERGE ET MARTYRE, SURNOMMÉE LA THAUMATURGE DU XIX SIÈCLE. D'éclatantes merveilles, En ces jours de douleurs, Ont frappé nos oreilles Et consolé nos cœurs: - Bientôt la terre est pleine La nuit des catacombes Quelle splendeur soudaine «Viens partager mon trône, «Viens! lui dit l'empereur; « Accepte ma couronne « Et donne-moi ton cœur. » - «Non, mon Jésus m'enchaîne, «Jésus est mon époux! » O chaste Philomène, Intercédez pour nous! Et l'enfer et sa rage Combattent cette enfant: Mais son jeune courage Est toujours triomphant: Plus forte que leur haine, Elle a bravé leurs coups! O grande Philomène, Intercédez pour nous! Leur cruauté féconde Pour lui ravir son Dieu Aux fouets, aux dards, à l'onde Ajoute encor le feu; Quatre fois sur l'arène Vous lassez leur courroux; Constante Philomène, Intercédez pour nous! Mais le combat s'achève; Le tyran furieux Fait trancher par le glaive La palme du martyre Quel sort, quel mal extrême Resterait sans espoir, Quand on voit la mort même Céder à son pouvoir. Tous d'une foi certaine Tombons à ses genoux; Gloire de l'Italie, Secours des malheureux, Jésus est votre Époux; FÈTE DE STE MARIE D'ÉGYPTE. Dans un désert l'Égyptienne Marie De vivre avec Dieu seul sut goûter la douceur; Heureux qui peut passer sa vie Loin d'un monde frivole, impie, Tout entier au Seigneur! Dieu l'appela dans cette solitude, Des mondains vaine inquiétude, Elle pleura quarante-sept années Sous un ciel dévorant, dans un affreux désert: Ames saintement obstinées A pleurer vos folles années Le ciel vous est ouvert! |