The art of instructing the deaf and dumb by gestures, which is at present both at Paris and in London so successfully practised, is also in its nature pasigraphical. The ingenioas improvers of this art could undoubtedly furnish valuable hints, and particularly as to their mode of classifying and describing objects not within the reach of external sense. In the attempts to effect this by pasigraphical means, the progress of the incipient art may perhaps be checked by expecting from it more than any art can effect. Of the five divisions into which Professor Schmid would reduce the objects of human ideas, C3. it is apprehended, will prove a blank. What does man know of immaterial beings? By what organs can be investigate their nature? By what terms but negations can he express them? All our ideas are derived mediately or immediately from the senses: to employ our reasoning faculties on matters beyond their reach, in search of knowledge which is not given us by means of organs not adapted to the purpose; and attempting it by the generalization or abstraction, as it is termed, of ideas derived from another source, can only lead to error and to evil. On what we thoroughly comprehend, we may, nay at last we must, come to an agreement: but where we only impose on ourselves and others, by pretending to any knowledge, the history of the world will evince that this leads but to endless and bitter controversy. The most valuable purpose to which pasigraphy itself can be applied, is to aid our mental calculations in distinguishing knowledge from igno rance, as well as from error. The difficulty that will attend the just and perfect representation to the eye of all moral objects in general by symbols, will be found, we fear, considerable; if to be accomplished at all, we apprehend Leibnitz's proposal the most likely to succeed, of uniting in concert in the pursuit, the talents of many ingenious men of different countries. The end in view is for the general good of mankind: were a previous correspondence to be carried on, and if any attempt to simplify and find the source of our moral judgments seemed likely to have satisfactory results, were a personal meeting to take place, from free conversation and debate perhaps some valuable ideas might be elicited. The learned world owes great obligation, in the mean time, to Professor Schmid, for laying the ground-work of such a plan; and we heartily wish that those who have given attention to this subject, and who we know are not few in number, would avail themselves of this opportunity to bring the whole, as it were, to a focus. In a subsequent number we hope to lay before our readers a more full account of the Professor's labors, in particular of his critique on Bishop Wilkins's plan, which we believe he has published in his second number. MOTS OU OMIS PAR H. ETIENNE, Par J. B. GAIL, Lecteur Royal et Conservateur des Manuscrits No. VI. [Continued from No. XXVIII. p. 285.] 52. ávónros, act. et pass. qui intelligi non potest, et qui non intelligit. H. Et. qui explique ce mot, tom. 2. p. 1073. e. ajoute, voηròv opponit τῷ νοῦν ἔχοντε; mais νοητόν est, je crois, fautif; lisez, ἀνο τών. 53. Siralwois. Sens remarquable de ce mot ignoré d'H. Etienne et de Denys d'Halicarnasse lui-même. Je dis dans ce journal, (No. I. Vol. XII. p. 216.) que H. Et. se montre à tout moment étranger à l'analogie. J'aurois dû ajouter, que les principes de l'analogie et des désinences étoient quelquefois ignorés même d'écrivains grecs estimés; que Denys d'Halicarnasse, par exemple, sembloit ne pas se douter du véritable sens de dikaiwois. Ce critique célèbre, qui s'est appliqué à instruire les Romains sur leurs antiquités, connoissoit-il à fond les origines et les principes des désinences de sa propre langue, lorsqu'il met au rang des expressions poëtiques le dialwois de Thucydide, 3, 82? N'est-il pas évident que Sikaiwois est à noter non comme mot poëtique, mais comme le mot propre, et tellement le mot propre, qu'aucun autre n'eût aussi bien rendu l'idée de Thucydide? Et en effet, que signifie díxn? la justice proprement dite, cette justice émanée de la divinité (Soph. Æd. T. v. 904.) et que l'on foule aux pieds dans ces tempêtes révolutionnaires graphiquement décrites par Thucydide. Alors, plus de justice, soit divine, soit humaine, dirŋ. Alors les méchans en font une à leur gré, qui est l' ioxvos ou ẞías diKaiwois (Thuc.); alors ils fabriquent un code de justice qui certes n'émane plus du ciel. Cette justice qui n'est plus din, comment l'appeler? Sikaiwois. On dira d'un juge intègre, Sukáže; d'un juge inique, Sıxaιot. Ce juge inique ne juge pas, il s'efforce de rendre juste (force de la désinence ów) ce qui ne l'est pas : il donne à sa décision les couleurs de la justice son prononcé est, non pas díkŋ, mais dikaiwois. Le juge inique en vient-il à braver ouvertement toutes les loix, alors il ne se donne pas même la peine de donner à ses décisions les couleurs de la justice; et c'est ce degré de perversité que signale Thucydide 8, 66. 2. (dans ce livre si remarquable par la profondeur des idées, et que cependant de tristes critiques refusent à Thucydide comme plein de négligences), ovre dikaiwois éyiyvero, mots que j'ai rendus imparfaitement par nec ulla legum minabatur. 54. Savoia, opposé à yvwun, signifiera, idée vague; mais quand il n'aura pas de correspondant il signifiera, idée en général, pensée quelconque. Dans la phrase suivante, Όμηρος λέξει καὶ διανοίᾳ πάντας Tép Béßλnke, (Aristote, de arte poët. ch. 34.) ainsi commentée par Quintilien, hic omnes sine dubio et in omni genere eloquentiæ superavit, le contexte détermine facilement le sens de diavoía. 55. Διάχυσις ὑγρότης ὀμμάτων.-Examen d'une locution de Plutarque, citée mais non expliquée par H. Et.-opinion d'un antiquaire sur cette locution. Mes conjectures sur diáxvois. 1. διάχυσις, au propre, signifiera diffusio: ainsi, πολυτ. οἴνων διαXvocis, vini pretiosi diffusiones. Dans le sens métaphorique, Plutarque a dit (de Alexandri fort. p. 373, ed. Wech.) Twv oμμátwv τýv diáxvoiv καὶ ὑγρότητα μιμεῖσθαι θέλοντες; et (in Erot. sub finem), τὸ γὰρ φάρμακον ᾧ τὴν κόμην αἱ γυναῖκες ἀναλειφόμεναι ποιοῦσι χρυσοειδή καὶ πύῤῥαν, ἔχει λίπασμα σ. ἢ χαυνωτικὸν σαρκός· ὥστε οἷον διάχυσίν τινα ἢ διόγκωσιν ἐμποιεῖν. A la suite de ces deux exemples, H. Et. note ces trois mots de signification voisine χαυνοῦν, διαχύειν, διογκούν et χαυνωτικὸν σαρκός, et διάχυσίν τινα ἢ διόγκωσιν σαρκὸς ἐμποιοῦν, et dit, qui enim aliquid laxius fungosiusque reddit, idem et diffundit, dilatatque, ut tumore quodam sese diffundat latius et aperiat: puis il ajoute, animo etiam tribuitur diáxvois, quia nimirum ex auditu, visu, cogitationeve jucundá sese diffundit et aperit: ut contra rebus molestis mæstisque contrahi dicitur. D'après ces notions et gloses qui établissent le sens de dɩáXvous, soit au propre, soit au figuré, arrivons à l'important passage (précité) de Plutarque. En parlant de Lysippe, qui réussit à donner aux yeux d'Alexandre une fidèle expression, Plutarque (1. 1.) emploie cette locution, τῶν ὀμμάτων τὴν διάχυσιν καὶ ὑγρότητα, « laquelle selon M. Visconti "désigne la splendeur des yeux. Lorsqu'ils sont brillants et mobiles, ils paroissent, pour ainsi dire, nager dans un crystal: quoiqu'un artiste puisse difficilement représenter cette qualité du personnage qu'il copie, dans un portrait en peinture, et plus difficilement encore en sculpture, il paroît que Lysippe, par la forme des contours, par le creux de quelques parties, et probablement par le moyen de quelque matière brillante incrustée dans ses bronzes, avoit su obtenir un effet presque équivalent." Ainsi, selon M. Visconti, ry διάχυσιν καὶ ὑγρ. τῶν ὀμμάτων designeroit la splendeur des yeux, obtenue, probablement, dit-il, par le moyen de quelque matière brillante incrustée dans ses bronzes. Si M. Visconti eût prononcé, je me soumettrois; mais il hésite: j'oserai donc émettre ma conjecture, et dire que riv diáxvoir désigne, non pas l'éclat des yeux, mais la facilité des regards à se porter de droite et de gauche (force de dià), et plus litt. l'action (de l'œil) de se répandre çà et là: un autre diroit, d'après le physiologiste Magendie, la diffusion des nerfs de l'iris; mais je ne donne l'explication de diáxvois qu'à titre de conjecture, et avec l'intention de revenir sur ce mot. I Iconogr. Grec. 2. part. p. 207. DE CARMINIBUS ARISTOPHANIS COMMENTARIUS. AUCTORE G. B. Pars v.—[Vid. No. XXX. p. 292.] Non leve profuit, nisi fallor, inventum meum de Epodis, ad Lysistratam emendandam ; neque minus valebit maculas abstergere non paucas, quæ diu Vespis Comici adhæserunt, non cuivis homini eluenda. In ea fabula mihi videbar tres cantus Antistrophicos deprehendisse. At Hotibius eos præoccupavit. Restat tamen inter Epodos et Systemata, quod ingenium satis exerceat, et laureolam, mihi præreptam, aliquatenus compenset. 273 et sqq. στρ. ά. Ita Hermann. de Metr. p. 326.=502. 280 et sqq. άντιστρ. α'. 3 qui melius rem gessit quam Bentleius. Sed neuter vidit sic legendum esse carminis initium. Inter quæ φαίνετο et υπάκουε sunt Ionica. Mox καὶ inseritur, postquam ἐξ ἀπατῶν ft ἐξαπατῶν, constructionis causa. 291 β'. 302 et sqq. άντρ. ρ. β'. 1ta Hermann. de Metr. p. 351. 503. 318 et sqq. } φίλοι, πάλαι μὲν τήκομαι διὰ τῆς ἐπῆς ὑμῶν ὑπακούων· ἀλλὰ γὰρ οὐχ οἷός τ' ἰδεῖν· ΝΟ. ΧΧΧΙ. VOL. XVI. C τηροῦμαι δ ̓ ὑπὸ τῶνδε· ἀλλ ̓ ὦ Ζεὺς ἐλασιβρόντας καπνὸν ἐξαίφνης με ποίησον, Hos versus ordine alio disposuerunt Porsonus ad Hec. 1169. et Bentleius: alio Reisigius Conject. p. 199. et Hermann. de Metr. p. 746. Sed omnes falluntur. Bene tamen Porsonus expulit εἰμὶ post οἷός τ' et recepit ἰδεῖν pro άδειν e Dawesio p. 263. Bene quoque Bentl. τηροῦμαι δ' : et sic Rav. Jure etiam Porsonus delevit τί ποιήσω : quæ fuit e var. lect. ἐλθεῖν τι κακὸν ποιήσων, quam varietatem indicabat καὶ post τῶνδε in Ald. at και fuit olim γαρ. V. 4. Ms. Β. πάλαι πάνυ. Porson. ut vulgo γε πάλιν. Ipse πόλυς. Vid. Blomfield. ad S. C. Th. 6. Ετεοκλέης ἂν εἷς πολὺς κατὰ πτόλιν Ὑμνοῖθ'. V. 7. Vulgo 'Αλλ' ὦ Ζεῦ μέγα βρόντα κἄμε ποίησον καπνὸν ἐξαίφνης ἢ Προξενιάδην ἢ τὸν Σέλλου τοῦτον τὸν ψευδαμάμαξυν. Inde erui distichon Heptametrum. Vid. ad Ranas in Classical Journ. No. xxv. p. 38. et 41. Pro tetrametris habuit Βentl. et Interpolator, qui addidit τοῦτον. Recte tamen Bentl. post Fl. Chr. legit Προξενίδην e Schol. citante Αν. 1126. Προξενίδης ὁ κομπάσεις. Quod ad ἐλασιβρόντας, cf. Eq. 626. ἐλασίβροντ ̓ ἀναῤῥηγνὺς ἔπη, e Pindarico 'Ελασίβροντε παῖ ̔Ρέας, et κεραυνοβρόντας in Pac. 375. necnon Ηomericum νεφεληγερέτα Ζεύς. 334 et sqq. Hæc quatuor systemata sic legenda sunt. τίς γάρ ἐσθ ̓ ὁ ταῦτά σ ̓ εἴργων κἀποκλείων τὰς θύρας, σύστημα α. λέξον· πρὸς εὔνους γὰρ φράσεις· τοῦ δ ̓ ἔφεξιν, ὦν μάταιος, ταῦτα δρᾶν σε βούλεται τίνα τε πρόφασιν ἔχων ; λέγεις ; τοῦτ ̓ ἐτόλμησ ̓ ὁ μιαρὸς χανεῖν ὁ κημο-βδελυκλέων, ὁ τὸ πρὶν νέων ἐν ἤθεσι ; οὐ γὰρ ἄν ποθ ̓ οὗτος ἀνὴρ τοῦτ ̓ ἐτόλμησεν λέγειν, εἰ μὴ ξυνωμότης τις ἦν. β'. γ. δ. In β'. optime Rav. ἔφεξιν — δρᾶν, πιο ἐφέξειν et δρῶν : etenim copulantur ἔφεξιν et πρόφασιν : quod ut melius fieri posset, huc retuli ex y'. voces ibi abundantes : legitur enim ὅτι λέγεις τι περὶ τῶν νεῶν ἀληθές : unde erui τε λέγεις ὁ τὸ πρὶν ἐν ἤθεσι, et eruta suis locis inserui. Quod ad sensum, redde ὁ τὸ πρὶν νέων ἐν ἤθεσι per Latinum illud qui vixdum ex ephebis egressus est: quod ad verba, adi Photium " ήθεσι, τοῖς συνήθεσι τόποις, ταῖς ἐξ ἔθους διατριβαῖς, et confer Euripideum λέσχαι γυναικῶν. Mox vice ὦ μάταιε dedi ὢν μάταιος. Certe Chorus eo nomine minime compellasset Philocleona, sed filium ejus postea dictum μιαρόν. In γ. legitur Δημολογοκλέων. At juvenis ille fuit Βδελυκλέων : et collatis v. 99. et 100. patet quo jure dici possit κημο-βδελυκλέων : quo nonuine et ipse |